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Le taux de non-remboursement est supérieur à 25%
Alors que des crédits bonifiés à 3% seront proposés aux PME
Publié dans Le Temps d'Algérie le 20 - 01 - 2010

Les difficultés financières des PME algériennes se confirment. Ces entités économiques éprouvent d'énormes difficultés pour rembourser les dettes contractées auprès des banques.Un chiffre vient d'être avancé sur le taux de non-remboursement des créances des PME.
«Le taux de non-remboursement des dettes est supérieur à 25%. C'est un taux préoccupant qui traduit le niveau de vulnérabilité des entreprises. Un niveau qu'on doit absolument diminuer», a affirmé Abderrahmane Benkhalfa, délégué général de l'Agence des banques et établissements financiers (Abef), lors de son intervention hier matin sur les ondes de la Chaîne III. M. Benkhalfa ne donne pas le montant exact des créances que ces PME doivent honorer.
Il a souligné que cette situation explique l'attitude de frilosité exprimée par des banques vis-à-vis des opérateurs économiques. «Le montant varie selon chaque filière et chaque banque.
C'est une situation qui fait que chaque demande d'octroi de crédit est soumise à une autopsie forte, ce qui rend le dialogue entre l'opérateur et la banque difficile», a expliqué M. Benkhalfa. Le délégué de l'Abef a affirmé que les banques pensent à créer une entité spéciale pour le recouvrement.
«Les banques recourent rarement à la justice pour récupérer l'argent puisque les conflits sont en général réglés à l'amiable. Mais quand les créances atteignent un certain niveau, il y a lieu d'agir et les entreprises sont tenues de s'impliquer également», a-t-il souligné. M. Benkhalfa a affirmé que des mesures administratives doivent être prises pour remédier à cette situation. «L'augmentation de la compétitivité des PME est le seul choix qui se présente pour le moment.
La responsabilité incombe à l'entreprise, aux banques et aux pouvoirs publics», a-t-il ajouté. Comme première mesure prise pour tenter de sauver les PME algériennes et augmenter leur compétitivité, la commission de travail, installée à l'issue de la dernière tripartite regroupant des représentants du patronat et des banques, travaille et se propose de donner des crédits à un taux bonifié fixé à 3%. Ceci s'ajoute aux autres décisions prises par le passé, comme la mise à niveau, la garantie, la bonification des taux et le prêt non rémunéré pour les petites entreprises.
Octroi de crédits sains
Le responsable de l'Abef a affirmé cependant que le coût du financement des PME va baisser au cours des prochaines années en contrepartie de l'amélioration de la compétitivité des entreprises. «Par ailleurs, des réflexions sont menées pour revoir le management, le commerce, le financement des PME. Il y a lieu également d'élargir et de restructurer les instruments de garantie et de revoir la requalification des PME dans le cadre de la mise à niveau», a-t-il encore précisé.
M. Benkhalfa dira que 900 milliards de dinars sur les 2700 milliards que compte le portefeuille des banques sont destinés à l'entreprise. En 2009, les banques ont déboursé quelque 1000 milliards de dinars à la PME et sont prêtes à injecter 100 à 150 milliards de dinars supplémentaires de crédit cette année.
«Le montant de financement des PME varie entre 16 et 17%. Le soutien de l'Etat va encore augmenter. Il sera orienté vers la compétitivité de l'entreprise et sera encouragé au financement sain», a-t-il encore expliqué.
M. Benkhalfa estime que ces mesures ne sont pas suffisantes pour booster la promotion de la PME et revendique la révision de certains autres facteurs relevant de l'environnement économique. A ce titre, il appelle à la révision de la réglementation administrative, la qualification judiciaire des risques, la libération des initiatives pour arriver au degré d'efficience souhaité.
«Il faut lever et discriminer la prise de risque sur les banquiers, renforcer la lutte contre la corruption et le blanchiment d'argent», a indiqué M. Benkhalfa.
Ces déclarations décrivant la situation de la PME algérienne interviennent au moment où les opérateurs économiques revendiquent une révision de la dette en opérant une deuxième lecture aux créances avancées par les banques publiques.
L'accumulation de ces dettes est, selon les opérateurs, la conséquence de la décennie noire marquée par l'arrêt de l'outil de production. Ils ont avancé comme autre argument l'application de taux d'intérêt «gonflés» par les banques commerciales dépassant de loin celui arrêté par la Banque centrale.


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