Quasiment à l'arrêt, la société nationale des grands travaux routiers oblige quand même ses quelque 1500 salariés à une présence quotidienne, alors qu'ils n'ont pas touché un centime de leurs salaires depuis huit mois. En plus de leurs difficultés quotidiennes, les travailleurs de cette entreprise publique s'inquiètent sur leur avenir professionnel. Sans aucun projet depuis la réalisation de l'aéroport d'In Guezzam terminé il y a quatre ans, Sonatro est dans une situation de faillite qui ne dit pas son nom, mais la tutelle tarde à envisager les termes de sa liquidation et les réparations du départ de ses salariés.