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L'insécurité hante toujours les étudiants
Tizi Ouzou : Cité universitaire de Oued Aïssi
Publié dans Le Temps d'Algérie le 26 - 03 - 2010

Le perpétuel sentiment d'insécurité qui hante les étudiants qui résident à la cité universitaire Rehahlia de Oued Aïssi, située à une dizaine de kilomètres à l'est de Tizi Ouzou, est toujours là.
Ils vivent le calvaire en attendant des jours meilleurs. On parle de l'amélioration de leur cadre de vie, pas plus. Ils sont, faut-il le dire, nombreux à rester dans la cité préférant réviser leurs cours au lieu de passer les vacances ailleurs. Rares étaient les résidents sortis faire des achats ou encore prendre un café entre amis dans les environs proches de la cité.
L'insécurité et l'insalubrité à certains endroits laisse perplexe. L'indulgence des uns et des autres ne s'avère pas à l'origine de cette situation qui a poussé des jeunes chômeurs, diplômés ou non, à venir s'installer dans une cité universitaire en fuyant un climat social des plus intolérants.
La peur au quotidien
La situation sécuritaire dans la cité universitaire Rehahlia n'est pas reluisante de l'avis des résidents que nous avons interrogés. «Cette situation est un lourd fardeau à supporter. Alors que nous devions nous intéresser à nos études, nous sommes à maintes reprises contraints de rentrer tôt à la cité sinon le risque d'être agressé sur le chemin du retour par des bandes de délinquants est élevé. Les bidonvilles des alentours alimentent toute forme de banditisme et même de criminalité», peste un étudiant en génie mécanique.
Il faut reconnaître que des agressions sont presque quotidiennement signalées dans le périmètre, surtout sur l'axe cité universitaire-RN12. La salle machine, équipée de l'outil dit Wifi qui permet aux étudiants de se connecter à l'internet en utilisant leur micro-ordinateur portable n'est pas épargnée. «Dernièrement, un extra a foncé sur un étudiant juste au moment où il avait pris place pour surfer sur le net. L'agresseur lui arrachera son ordinateur.
Après une courte poursuite, le voyou a été rouillé de coups par des jeunes étudiants mais l'ordinateur a été complètement endommagé. L'agresseur a été relâché mais l'étudiant se souviendra de son PC perdu à jamais. Peut-être il a souffert tout le long du congé d'été pour l'acheter. Et peut être aussi son PC contient des informations qui ne peuvent être récupérées», dira encore un autre étudiant. Les histoires de vols se suivent mais ne se ressemblent pas comme nous dira Farid :
«Il n'y a pas longtemps, j'ai pris le bus de Tizi Ouzou-ville vers Oued Aïssi pour rejoindre la cité universitaire après un travail au labo. Il était à peine 21h, au moment où j'empruntais le chemin de la RN12, trois jeunes me poursuivaient et deux autres ont surgi devant moi dans le noir. Ils m'ont demandé mon argent et mon téléphone portable. Ils ont tiré des couteaux pour me faire peur. J'ai obéi ! J'avais sur moi 220 dinars.
L'un deux me dira d'un air moqueur : tu gardes les vingt dinars pour t'acheter des tickets de resto». Notons qu'il y a à peine deux années, une ambulance appartenant à la cité U garçon a été volée durant la nuit. Les malfaiteurs ont simulé une maladie de leur collègue pour prendre la route vers l'hôpital de Tizi Ouzou. Le chauffeur a été agressé et les malfaiteurs se sont «envolés» à bord de l'ambulance. Sur un autre volet, il y a environ une année, un gardien de verger a été froidement assassiné dans les alentours.
La marche organisée par les résidents des deux cités filles et garçons de Oued Aïssi en est la preuve de l'état insoutenable que vivent les étudiants. «Après la marche des étudiants pour revendiquer plus de sécurité dans la cité et alentours, je crois que les choses se sont améliorées. Une entreprise de gardiennage prendra en charge ce chapitre.
Ces jours-ci, elle affectera ses agents pour assurer la sécurité à l'intérieur de la cité. Des policiers ont été affectés déjà pour assurer la sécurité des personnes en dehors de la cité. Le restaurant a été renforcé par trois agents de sécurité, ça marche mieux qu'avant», nous dira le directeur de la cité Rehahlia. Signalons aussi que des travaux ont été lancés pour réaliser une clôture en dur à certains endroits endommagés.
Une cité garçons et une autre filles pour une gestion meilleure
Après que le campus universitaire de Oued Aïssi eut été transformé en cité U filles, tous les moyens nécessaires pour mener à bien sa gestion ont été mis à la disposition des gérants. Rappelons aussi qu'une nouvelle cité garçon a ouvert ses portes il y a deux années dans l'enceinte même de l'ancienne cité garçons.
Sa capacité d'accueil est de 500 lits alors que l'ancienne a une capacité d'accueil de 2200 résidents. «Nous essayons toujours de garantir un séjour convenable à tous les étudiants. Dans notre cité, deux médecins ainsi que trois dentistes travaillent (6/7). Le soir on gère les urgences. Pour les repas, chaque soir on sert dans les deux restaurants plus de 4550 repas», nous dira le directeur de la cité Rehahlia. Signalons que selon nos sources, sur le plan de la gestion, deux directeurs sont placés à la tête des trois cités.
Auparavant, deux directeurs géraient les trois cités, un à la tête de la cité Rehahlia, ancienne cité garçons, et l'autre à la tête de la cité Oued Aïssi nouvelle pour garçons. Maintenant, les deux directeurs sont maintenus, le premier gérera la cité garçon nouvelle et l'ancienne et l'autre directeur sera chargé uniquement de gérer la cité U filles.
Rehahlia, cité vétuste et peur d'effondrement
Depuis la construction de cette résidence en 1985, les blocs subissent les effets et les caprices de dame nature. A notre passage dans cette cité, on a remarqué la vétusté des pavillons. Une ossature complètement démasquée, les murs n'arrivent pas à tenir et une charpente métallique rouillée. Même si les travailleurs, à leur tête le directeur, essayent de résoudre ce problème, la situation n'a guère l'air de connaître des améliorations. Le plâtre et le ciment blanc utilisés pour colmater les brèches ne tiennent plus.
La cité universitaire a été prévue initialement pour une durée de vie de dix ans. Donc en 1995, la structure a été amortie. Selon le directeur de la cité universitaire de Rehahlia, une expertise des installations va être lancée prochainement afin d'établir un PV et décider des mesures à prendre.


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