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L'école primaire du village Sanana se transforme en salle des fêtes
Draâ El Mizan
Publié dans Le Temps d'Algérie le 17 - 09 - 2010

Les occupants d'une classe et d'un logement de fonction au niveau de l'école primaire du village Sanana, dans la commune de Draâ El Mizan, continuent de causer un préjudice à l'avenir de tous les enfants dudit village.
Ce qui se passe au niveau de cette école renseigne sur la déliquescence qui touche ce secteur et la poursuite de la descente aux enfers malgré les efforts fournis pour sauver cette même école depuis longtemps qualifiée de sinistrée à tous le niveaux. Jeudi dernier, ces squatters ont même fait usage de la force pour occuper d'autres salles pour recevoir leurs invités pour l'animation d'une fête.
C'est inadmissible ! Tout ce tapage est dû à la passivité des autorités concernées et à leur inaptitude à régler cette situation des plus déplorables. Il faut dire que la scolarité des écoliers est sérieusement perturbée. L'avenir des enfants scolarisés dans cette école est en jeu.
Les enseignants habitant à l'intérieur de cette école subissent le diktat et les dépassements de ceux qui sont appelés des «sinistrés». Depuis des années, la situation n'a pas connu une évolution notable malgré les correspondances du collectif des enseignants, associations de villages adressées aux responsables concernés : le P/APC et le DE, le chef de daïra et le wali. Les habitants du village Sanana comptent revenir à la charge ces jours-ci pour exiger l'évacuation des squatters de l'école.
Rappelons que les associations sociales du village Sanana ont pris la responsabilité et la décision de suivre cette affaire vu son importance et sa répercussion sur l'avenir des petits écoliers. Il faut voir les résultats réalisés à l'examen de 5e de l'année passée pour dire que la situation n'est guère reluisante et inciter ainsi les responsables du secteur à intervenir rapidement. Selon un membre de la coordination des comités de villages de Sanana, une action sera programmée dans les jours à venir.
«Les responsables concernés persistent dans leur passivité quant à la prise en charge de ce problème causé par des occupants d'un lieu de savoir. Que chacun assume ses responsabilités, sinon les choses vont empirer dans les tout prochains jours», peste un membre de la coordination.
Rappelons que l'école primaire du village Sanana vit un état d'effervescence depuis maintenant plus de quatre années, c'est-à-dire depuis le 29 janvier 2005. Le collectif d'enseignants de cette école a observé à maintes reprises des journées de protestation pour demander aux autorités compétentes d'assurer des conditions adéquates de travail, mais en vain.
Ce collectif a même rédigé une requête adressée au premier responsable de la commune dans laquelle il expose ses revendications légitimes. On peut lire sur cette requête :
«Après la longue attente et la série de grèves que nous avons organisées par le passé pour demander l'instauration d'un climat de travail convenable pour l'ensemble des enseignants exerçant à l'école primaire de Sanana, une réunion s'est tenue le lundi 19 octobre 2009 pour discuter de ce problème. A la fin de la réunion, les enseignants ont été unanimes pour maintenir une journée de protestation chaque semaine et cela dans un délai qui dépassant pas quinze jours.»
Une journée de protestation chaque semaine
Le procès-verbal de réunion a été signé par plus de douze enseignants et toutes les instances concernées ont eu une copie, entre autres, le P/APC, le directeur de l'éducation, le chef de daïra, l'inspecteur de l'éducation, le directeur de l'école et l'UGTA. En outre, dans le préavis de grève dont nous détenons une copie, la coordination des comités de villages de Sanana a pris une décision après concertation et évaluation des dégâts menaçant sérieusement l'avenir des écoliers du village, la fermeture de l'école primaire à partir du 15 novembre 2009. On peut lire dans ce préavis :
«Cette action intervient au moment où les parents d'élèves n'ont eu aucune réponse à leur requête adressée aux responsables concernés en date du 19 octobre 2009. Nous déplorons ainsi la sourde oreille observée jusqu'à ce jour par les autorités locales et nous exigeons l'évacuation dans les meilleurs délais de tous les squatters. L'intérêt des élèves reste au-dessus de toute considération.» Une copie a été remise aux P/APC, au chef de daïra, au directeur de l'éducation, au P/APW et au wali de Tizi Ouzou.
La situation se corse davantage et les villageois ne comptent pas lâcher prise. Rappelons que suite à la grève enclenchée par les parents d'élèves l'année dernière, une délégation composée de deux élus a été dépêchée par le P/APC dans l'optique de trouver une solution au problème. Rabah Chemloul, en sa qualité d'élu à l'APC, dira aux représentants des villageois dans une langue de bois : «Je suis tout à fait solidaire avec vous. Vos revendications sont légitimes.
Vous aviez agi en toute légalité.» Mai voilà, malgré les démarches citées plus haut et toutes les tentatives de trouver une solution à ce problème, la situation n'a pas évolué d'un iota. Bien au contraire, elle s'aggrave de plus en plus. Entre temps, c'est l'avenir des élèves qui est hypothéqué car leur établissement a bel et bien changé de vocation.


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