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Les taudis prolifèrent à El Hamiz 1
Dar El Beida
Publié dans Le Temps d'Algérie le 08 - 10 - 2010

Les habitants du quartier El Hamiz I, dans la commune de Dar El Beida, dénoncent la prolifération des baraques dans leur cité. Les taudis, érigés partout, ont en fait bouché les voies secondaires à la circulation automobile et piétonne. Dans une lettre ouverte, le comité de quartier demande au wali d'intervenir afin de stopper cette prolifération de l'habitat précaire qui, curieusement, s'accentue au moment où la wilaya mène une lutte contre ce type d'habitat.
Parce qu'il n'y a eu aucune suite à leurs différentes correspondances adressées à la wilaya, le comité de quartier d'El Hamiz I, dans la commune de Dar El Beida, vient de rendre publique une lettre ouverte à l'intention du wali, à propos surtout de la prolifération continue des taudis dans la cité.
«La situation de détresse dans laquelle est plongée notre quartier El Hamiz I nous impose de vous saisir par voie de presse, et ce, en l'absence de suite à nos nombreux écrits», écrit Salah Amer-Yahia, le président du comité.
El Hamiz I est un quartier «résidentiel et populeux». Ses occupants ont bénéficié, dans le cadre social, par délibération en 1989 de l'APC de Dar El Beida, de lots de terrain à usage d'habitation. L'endroit ne cesse de prendre de l'importance.
Actuellement, sa population dispose de deux écoles primaires (11-Décembre 1960 I et II), d'un CEM Salah Sid et d'un lycée qui est en cours de construction. Elle dispose aussi d'un stade, d'un château d'eau ainsi que d'un cimetière. Le problème qui se pose à elle depuis quelques années, c'est la construction des taudis et leur prolifération rapide dans les moindres recoins.
Ainsi, toutes les voies secondaires sont obstruées par les baraques. Seule la route principale est demeurée libre à la circulation automobile et piétonne. D'après le président du comité de quartier, «ces taudis prolifèrent à chaque rumeur de leur éradication».
Leurs occupants espèrent obtenir un logement social au titre d'habitants des sites précaires actuellement objet d'une action d'envergure visant leur éradication progressive. Seulement, parmi eux, il n'y a pas que les mal-logés. Le comité de quartier pointe du doigt des élus à l'APC, les accusant d'être derrière ce phénomène, y favorisant la constitution et le développement au détriment de la population.
«Le comble, c'est de trouver parmi les occupants de ces taudis un membre de l'exécutif communal alors que le frère d'un autre membre de ce même exécutif érige des taudis pour les revendre dans ce qui est une voie d'accès séparant les deux écoles primaires sus-citées, le lycée d'une part, et les habitations du lot n°5, d'autre part», révèle M. Amer-Yahia.
L'envahissement des espaces communs par les masures ne s'arrête pas là. «Des voies d'accès proches du cimetière connaissent le même phénomène.
Si l'une des façades du château d'eau est occupée par des taudis, l'autre transformée en dépôt à ordures par les services de l'APC est en voie de squat par un agent de la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (Seaal), alors que les comités de quartier envisagent d'en faire un siège pour les associations», ajoute le président du comité.
Ce dernier attire l'intention des autorités sur les conséquences de ce laisser-aller qui porte atteinte au bien-être des habitants.
«Une telle situation entretient et favorise toutes les délinquances et l'incivisme. Elle expose les résidents sans exception à l'insécurité et aux maladies, d'autant que les réseaux d'alimentation en énergie électrique et en eau potable de ces taudis sont des branchements illicites et sont source de perturbations pour les clients de Sonelgaz et de la Seaal», assure le rédacteur de la lettre ouverte.
Aux taudis s'arrête le développement
La constitution des habitations précaires au sein d'El Hamiz I gêne grandement les habitants dans leur recherche d'un meilleur cadre de vie. C'est ainsi que l'opération d'aménagement des voies d'entrée au quartier et leur bitumage ont été partiellement réalisés.
«Cette opération s'est arrêtée devant les taudis qui sont érigés sur ces voies d'accès. Le reste de l'enveloppe budgétaire allouée à ces travaux a été utilisée pour la réfection de l'avenue du 11 décembre 1960 alors que cette opération avait été annoncée au compte des travaux publics par le responsable de la Such
de Dar El Beida le 25 décembre 2008, lors de la rencontre entre les comités de quartier et les exécutifs de la wilaya déléguée et de la commune de Dar El Beida après que nous ayons menacé d'occuper la RN5», relève-t-on. Selon le courrier, depuis les deux dernières années, l'APC de Dar El Beida s'est vu affecter des «budgets énormes» (respectivement 4 et 5 milliards de dinars) pour la mise à niveau de l'agglomération d'El Hamiz, constituée de plusieurs lotissements.
Mais, objecte-t-il, les infrastructures retenues dans ce programme tardent à être réalisées et l'environnement est toujours aussi dégradé qu'auparavant.
«L'agglomération du Hamiz, forte de ses 50 000 résidents, ne dispose pas d'agence postale, de polyclinique, de gares routière et ferroviaire, de marché des fruits et légumes, viandes et poissons. Elle croule sous les ordures qu'une pléthore d'agents de nettoyage ramassent à la pelle mécanique ! L'état du centre-ville du vieux Hamiz (RN5) résume la gestion de cette agglomération :
trottoirs non aménagés, présence d'ordures nauséabondes, absence de passages protégés et de signalisation routière. Les quartiers et les rues sont sans identification dans un pays d'un million et demi de chahids auxquels il faut ajouter ceux qui ont donné leur vie à ce pays après l'indépendance», écrit M. Amer-Yahia.
A tout cela s'ajoute un problème de taille, celui des constructions inachevées. A El Hamiz, ce type d'habitats pullule. Malgré la mise en place d'un dispositif juridique promulgué dans le but de mettre fin à l'anarchie par la régularisation des constructions en observant certaines conditions, la localité continue de ressembler à un cimetière. Les tentatives d'y remédier ont échoué.
La raison ? «Nous attirons votre attention sur la préoccupation des résidents quant à la mise en œuvre de la loi n°08-15 du 20 juillet 2008 portant régularisation des constructions. Contrairement à ce qui a été dit dans la presse nationale par les services concernés de l'APC,
notamment dans le quotidien Liberté du 1er mars 2010, les nombreux citoyens qui se sont présentés devant ces services ont été reconduits et invités à attendre d'autres dispositions», assure-t-on. La population attend du wali des mesures tendant à mettre fin à la présence des baraques dans le lotissement et à la réalisation des projets contenus dans le programme de sa remise à niveau.


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