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8 communes doivent encore attendre
Transfert d'eau à partir du barrage de Taksebt
Publié dans Le Temps d'Algérie le 17 - 07 - 2011

Les huit communes du nord de la wilaya de Tizi Ouzou, à savoir Boudjima, Iflissen, Tigzirt, Aghribs, Akkerou, Azeffoun, Aït Chaffa et Zekri, région dont la population atteindra à l'horizon 2030 plus de 140 000 habitants
avec un besoin estimé à 21 022m3/j soit 7,7hm3/an, doivent encore attendre avant de se voir raccordées
au barrage de Taksebt.
Le projet de transfert composé de plusieurs parties est toujours en cours et tout porte à croire qu'il va durer encore dans le temps. Si les autres régions, notamment celles du Sud qui bénéficient d'une alimentation en eau potable considérée comme étant plus ou moins régulière, les habitants du Nord souffrent depuis des décennies. Les besoins augmentent, les équipements ne suivent pas. Le projet de transfert, gigantesque, prend du temps pour se concrétiser.
Pour la partie refoulement, ce transfert a besoin de la fourniture et pose de 32 400 ml de canalisations dont 21 912 ml en fonte, 1120 en acier enrobé, 6650 en fonte ductile et 2720 en fonte ductile de 300 mm alors que la partie génie civil consiste en la construction de trois stations de reprise, de quatre réservoirs de 5000 m3 et trois autres réservoirs de 100 m3.
En matière d'équipement électrique et électromécanique, il nécessite la fourniture et la pose des équipements des trois stations citées plus haut, la réhabilitation de la station de reprise de Tidmimine, l'amenée d'énergie, l'installation de transformateurs et des cellules de protection ainsi que la réalisation de systèmes de télétransmission et de télémesure.
La partie gravitaire, quant à elle, consiste en la fourniture et pose de 68 732 ml de canalisations de diamètre 400 à 125 mm alors que le côté génie civil connaîtra la réalisation de trois réservoirs de 100 m3, un autre de 1000 m3 ainsi que la construction de huit brises de charge.
Retard dans le taux d'avancement
Pour la première partie du projet, avec un délai de réalisation de 14 mois dont l'ordre de service (ODS) a été délivré le 19 juillet 2010, le taux d'avancement physique est de 65% soit la fourniture et la pose de 20 000 ml de canalisations avec un avancement financier de 36%. Pour la partie génie civil dont l'ODS a été délivré le 10 avril 2011 pour un délai de 14 mois, le taux d'avancement (terrassement des stations)
n'est que de 5% alors que pour l'équipement électrique et électromécanique pour une durée de réalisation de six mois et trois années d'exploitation, l'avancement est de 00%. L'ODS prendra effet à partir de la fin octobre prochain. Pour la partie gravitaire, le taux d'avancement de la réalisation des canalisations n'est que de 44% alors que l'ODS avait été délivré le 27 juillet 2010 pour une durée de 14 mois,
soit l'achèvement de la fourniture et la pose de 11 632 ml en PEHD et 18 800 ml en fonte. Pour la partie génie civil, l'avancement est de 00 %. Le marché lié à cette partie, attribué provisoirement, est toujours au niveau de la commission de wilaya des marchés publics et attend d'être avalisé.
1h d'eau dans les robinets tous les 15 jours
Pour cette partie de la wilaya de Tizi Ouzou, dont certaines communes comme Boudjima, Tigzit, Iflissen sont alimentées exclusivement par les forages du Sébaou, la situation frise le critique. Bien que le patrimoine hydraulique de la wilaya en matière d'alimentation en eau potable est relativement important, car il consiste en un réseau d'adduction d'une longueur
de 1998 km et celle du réseau de distribution d'une longueur de 2745 km, 1049 réservoirs, 149 stations de pompage, 7 stations de traitement, 209 forages, 121 sources et une station de dessalement implantée à Tigzirt, des régions sont mieux loties que d'autres. Ces communes du Nord souffrent le martyre et la rareté de l'eau s'est accentuée depuis la mise à l'arrêt de trois forages au niveau de l'oued Sébaou, forage qui alimente la station de refoulement d'Aït Aissa Mimoun qui, à son tour, alimente les communes citées plus haut.
Résultat : dans la commune de Boudjima, depuis la dernière semaine du mois de juin, ce n'est qu'avant-hier que les ménagères des villages de Talal Teghla et Agouni Oufekous ont retrouvé le sourire même s'il n'était que furtif. Elles ont vu l'eau couler dans les robinets pendant environ une heure seulement. Hier, les femmes habitant ce dernier village devaient organiser une action de protestation devant le siège de l'APC de Boudjima pour dénoncer la pénurie d'eau.
Les puits et les sources pour s'approvisionner
Dans ces villages où la soif est quotidienne, où les robinets rouillent une grande partie de l'année, s'approvisionner quotidiennement en eau potable relève de l'exploit et de la persévérance des femmes dont le dos est courbé par le poids des jerricans. Les puits et les sources sont la seule alternative. Petit à petit, ils tarissent et dès la mi-août, la situation se complique.
Ceux qui en ont les moyens achètent des citernes dont le prix varie entre 800 et 1200 dinars selon la contenance et le trajet. Pour les villages cités plus haut, une citerne de 3000 litres qu'on remplit chez un privé au village Tarihant situé à moins de deux kilomètres, et qui est payée à 200 dinars, arrive chez le client à 1000 dinars. Cette situation est identique à celle que vivent les habitants des autres villages de ces communes. A Tigzirt, la situation est aussi compliquée.
Cette commune côtière est au bord de l'étouffement à ce sujet. La ville balnéaire rate chaque saison estivale à cause de la pénurie d'eau. La station de dessalement n'arrive pas à satisfaire la demande et l'eau qu'elle pourvoit est fade. En plus, ses équipements tombent souvent en panne.


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