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L'ONU écarte une intervention militaire avant l'été 2013
Conflit malien
Publié dans Le Temps d'Algérie le 21 - 11 - 2012

La disponibilité du mouvement islamiste Ançar Eddine et celle du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) pour des négociations avec le pouvoir transitoire à Bamako favorisent le recours à la solution politique pour la crise qui secoue ce pays et repousse la date d'une éventuelle intervention militaire étrangère au nord du Mali.
L'émissaire des Nations unies pour le Sahel, l'ancien président du Conseil italien Romano Prodi, a exclu avant-hier lors d'une visite au Maroc toute intervention militaire d'une force internationale au Mali avant l'été prochain. «Il a dit qu'une opération militaire dans le nord du Mali ne serait pas possible avant septembre ou octobre de l'an prochain», a déclaré un responsable du ministère marocain des Affaires étrangères, cité par des agences de presse. «Selon lui, toute action militaire nécessite des préparatifs et tout doit être fait pour la paix et pour éviter la guerre», a ajouté ce responsable.
Les Nations unies pourraient avoir décidé de donner le temps à une solution pacifique à la crise avant de donner l'aval à une intervention militaire étrangère au nord du Mali. La date butoir pour arriver à cette solution pourrait être fixée pour l'été 2013.
«Je ferai tout mon possible pour éviter la guerre au nord du Mali dont nous connaissons les conséquences qui sont tragiques et dramatiques», a déclaré Romano. Ma mission est de «rechercher toutes les solutions pour la paix au Mali», a-t-il dit, estimant qu'une action militaire doit être bien préparée pour être «crédible». L'Union africaine (UA), rappelle-t-on, a donné son aval il y a une semaine à un plan d'intervention au Mali pour «chasser les rebelles islamistes du nord du pays».
Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se sont engagés à envoyer 3300 soldats au Mali, rappelle-t-on encore. Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont décidé, le 11 novembre dernier, lors d'un sommet extraordinaire à Abuja (Nigeria), l'envoi au Mali d'une force de 3300 soldats pour reprendre le contrôle du nord du Mali.
Le département d'Etat américain a, quant à lui, réitéré avant-hier l'importance du dialogue entre le gouvernement malien et les groupes touaregs pour résoudre la crise au Mali en proie à des problèmes politique, sécuritaire et humanitaire, rapportent des agences de presse.
Les Etats-Unis «cherchent l'engagement d'un effort de sensibilisation politique de la part du gouvernement (malien) pour, à la fois, traiter les revendications des Touaregs et dissocier ces derniers des éléments extrémistes», a déclaré la porte-parole du département d'Etat, Mme Victoria Nuland, lors de son briefing quotidien : «C'est quelque chose sur laquelle nous travaillons beaucoup», a-t-elle ajouté.
Rappelant la visite effectuée par la secrétaire d'Etat américaine, Mme Hillary Clinton, fin octobre dernier à Alger, la porte-parole a souligné que la chef de la diplomatie américaine «s'était rendue en Algérie afin de travailler avec les Algériens sur la façon dont nous pouvons atténuer les retombées potentielles» de la crise malienne et pour d'autres questions aussi essentielles dans ce dossier, rapportent encore des agences de presse.
Le dialogue est inévitable
Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra avait, note-t-on, jugé, dimanche dernier à Ouagadougou, que le dialogue était «inévitable» avec Ançar Dine, l'un des groupes armés occupant le nord du Mali, et la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui ont fait récemment une offre de dialogue avec Bamako pour sortir de la crise.
«Nous ne prétendons pas intervenir directement au Mali, ce qui serait pour de nombreuses raisons contre-productif, mais nous sommes mobilisés et nous nous mobilisons pour aider les Africains à trouver une solution africaine» a-t-il dit avant-hier soir lors d'une conférence de presse dans la capitale française. Le ministre français des Affaires étrangères a également insisté sur l'intérêt de consolider le dialogue politique «entre les autorités du Mali, celles du nord du pays et celles aussi qui refusent la violence et le terrorisme pour aboutir au règlement de la crise dans ce pays».
Il a dans ce cadre tenu à réitérer la convergence de vues entre la France et l'Algérie en faveur d'une solution politique reposant sur le dialogue, soulignant que s'agissant de certains groupes terroristes, «on ne pourra éviter le volet sécuritaire», rapportent des agences de presse. François Hollande a, d'autre part, confirmé hier l'enlèvement d'un ressortissant français dans le sud-ouest du Mali, «pas dans la partie où il y avait le plus grand danger».
«Nous devons tout faire pour retrouver notre ressortissant», a déclaré le chef de l'Etat français lors d'une conférence de presse à l'Elysée. Le président de la République française a affirmé que ce «moyen de pression» choisi par «les terroristes» ne «pèsera pas» sur l'action de la France au Mali.


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