Le juge du tribunal de la ville d'Azazga a prononcé, jeudi matin lors du procès qui a opposé le sénateur Mohand Ikherbane et trois autres personnes à un membre de l'association religieuse du village d'Aghribs, un non-lieu en faveur des accusés pour diffamation. Les faits, pour rappel, remontent à la fameuse affaire de la construction d'une mosquée au village de l'ex-leader du RCD, Saïd Sadi, auquel le comité de village s'est opposé farouchement. Le procureur a reconnu l'immunité du sénateur du RCD de la wilaya de Tizi Ouzou, Mohand Ikherbane. Les accusés, dont fait partie aussi le maire de la commune d'Aghribs, ont réfuté en bloc l'accusation retenue contre eux. Ils ont tenu le 9 janvier une conférence de presse au siège du RCD à la ville de Tizi Ouzou dans lequel ils ont dénoncé avec véhémence les entorses de la justice. Signalons qu'un collectif d'avocats, conduit par maître Saheb, lui aussi ancien député du RCD, s'est constitué pour défendre les quatre accusés. Jeudi matin, une foule nombreuse avait accompagné les accusés au tribunal de la ville d'Azazga où devait se tenir le procès.