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Les galeries d'art privées à Alger: l'implacable loi du marché
Culture
Publié dans Le Temps d'Algérie le 19 - 02 - 2013

Il arrive bien souvent que des galeries d'art privées ouvrent à Alger, mais toutes ne réussissent pas à survivre longtemps ou à assurer des activités régulières, une situation de fait qui relève pour l'essentiel de considérations de rentabilité commerciale, déplorent les galeristes.
En juin 2012, "Le Colibri" ouvra au Boulevard Mohamed V, au cœur d'Alger. Quelques mois plus tôt, c'est une autre, "Le Garage", qui ferme après une année d'existence à Dely Brahim. Avant elle, "Arts en liberté", "L'espace Noun" (également librairie), "Top Action", pour ne citer que ceux-là, ont dû renoncer au moment ou d'autres fonctionnent au ralenti, à l'exemple de la galerie "Esma" de Riadh-El-Feth.
Elles seraient ainsi très peu nombreuses à exercer sur la place d'Alger de manière plus ou moins assidue.
"Il y a des galeries d'art qui ouvrent mais autant qui ferment. Le défi est donc de durer dans le temps. En l'absence d'un marché de l'art, il n'existe pas d'acquéreurs d'œuvres d'art aussi bien étatiques que privés de sorte à encourager la création artistique", constate le plasticien Farid Benyaa, dont la galerie créée en 2000 est exclusivement consacrée à ses œuvres.
"Le garage", une galerie née d'un rêve longtemps caressé par une jeune artiste peintre, a fini par faire long feu. La loi du marché commerciale s'est imposée à l'idéal artistique de Djenane Zola voulait tant mettre son espace à la disposition d'autres artistes.
"Je n'ai pas exigé un pourcentage sur les ventes des artistes car ma démarche consistait à faire connaître ma galerie. Mais, au bout d'une année j'ai dû mettre les clés sous le paillasson après avoir épuisé toutes mes économies dans la location", raconte cet artiste autodidacte qui dit ne pas regretter pour autant cette expérience.
"Je pense que pour tenir longtemps dans ce milieu, il faut disposer de 2 ou 3 ans d'économie pour la location", soutient-elle en s'appuyant sur l'exemple d'une collègue, contrainte de fermer sa galerie après un mois d'existence à peine.
Ouvrir une galerie d'art, une gageure
"L'ouverture d'une galerie d'art dans notre pays relève de la gageure car il est plus sûr de vendre des sandwichs tous les jours qu'un tableau de peinture", pense le gérant de "Art 4 you", ouverte il y a 4 ans, non loin du Sacré-Cœur au centre-ville d'Alger.
Rahmane Belaili parvient à vivre de son art grâce à la marge bénéficiaire (30%) des ventes réalisées sur les toiles des exposants mais aussi à la prestation d'encadrement des tableaux qu'il propose.
La galerie a vu défiler de nombreux plasticiens dont des noms connus de la scène plasticienne algérienne et son propriétaire se félicite que de jeunes artistes aient choisi sa galerie pour leur première exposition.
"En l'absence d'un marché de l'art organisé, chaque galeriste s'organise comme il peut", confie ce passionné de la peinture qui s'étonne que des artistes ne conçoivent pas que les galeristes puissent avoir leur part de bénéfices sur les ventes comme partout ailleurs", renchérit-il.
Comptant parmi les galeries les plus actives, Dar El-Kenz est gérée par Mme Guelimi Zahia qui regrette que les espaces comme le sien n'attirent les visiteurs que lors des vernissages. Elle aussi aurait aimé que des institutions comme les banques, les assurances, ministères ou autres jouent le rôle de mécènes en acquérant des œuvres d'art.
Enfin, voilà un exemple à suivre peut-être: c'est visiblement la gratuité qu'offre Ezzou'Art Galerie aux exposants qui explique que cet espace parvient à tracer un programme quasiment mensuel et que quelque deux cents (200) artistes y ont exposé depuis son ouverture en août 2010.
"La direction prend en charge les frais de collation, d'installation, d'affichage et autres, et veut surtout encourager les talents en herbe", explique Mme Neggaz Zahia, responsable de cette galerie novatrice.


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