Le centre-ville de Constantine était, hier, quadrillé par un important dispositif sécuritaire visant à empêcher la marche des gardes communaux en direction du siège de la wilaya. En effet, plus de 350 gardes communaux ont manifesté, menaçant de recourir à la grève de la faim dimanche prochain. Cette grève, selon le coordinateur national du mouvement Rabah Bouhafer, devrait être entamée par l'ensemble des gardes communaux depuis plus de deux ans, à savoir les 25 000 protestataires qui ont épuisé toutes les voies de recours avec le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Ils ont réclamé la permanisation des éléments transférés dans des entreprises publiques et la réouverture du dossier des radiés des rangs des gardes communaux. Par cet énième mouvement de protestation, qui a mobilisé quelque 350 gardes communaux, relevant des différentes brigades de Constantine, les manifestants ont voulu avant tout «rappeler» aux pouvoirs publics leurs promesses quant à la régularisation de leurs doléances, maintes fois réitérées. La menace cette fois-ci est sérieuse puisqu'ils se disent «prêts à tout et n'ont pus rien à perdre». Leur coordinateur, toujours, renseigne sur un «tsunami» de la colère au cas où, la tutelle continuerait de faire la sourde oreille.