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«Il faut faire des tests ADN sur les cadavres repêchés»
Les parents de harraga disparus le réclament :
Publié dans Le Temps d'Algérie le 23 - 01 - 2009

L'information faisant état de la présence dans les morgues espagnoles de plus de 600 dépouilles d'émigrants clandestins, au nombre desquelles figureraient des harraga algériens décédés en mer, a mis en émoi les familles des candidats à l'exil disparus à Annaba.
Réagissant à cette lueur d'espoir pour ceux d'entre les parents qui souhaitent ardemment faire le deuil de leurs chers disparus, Kamel Belabed, initiateur de l'association des parents des harraga disparus, remet en avant sa revendication incessante d'ouverture d'enquêtes sur les cas signalés.
Ce père de famille prêt à remuer ciel et terre pour que les autorités se manifestent sur le terrain par des investigations humanitaires poussées ne cesse de répéter qu'«il faut que le gouvernement algérien mène des recherches sérieuses, en ouvrant un fichier des disparus et surtout en faisant procéder par les services spécialisés de médecine légale à des tests ADN sur les corps repêchés en Algérie et ailleurs dans les pays du bassin méditerranéen. C'est la seule manière d'apaiser notre peine sur le sort de nos enfants».
Sans nouvelle de leurs enfants depuis avril 2007, les parents de 10 jeunes harraga de Annaba s'étaient organisés en association pour rechercher ces derniers où qu'ils soient et «à n'importe quel prix». Cette initiative fait suite, selon M. Belabed, «au peu d'empressement affiché par les autorités algériennes à retrouver ne serait-ce qu'une trace des 10 jeunes gens, fussent-ils morts ou emprisonnés dans l'un ou l'autre des pays des deux rives de la Méditerranée».
Toujours selon ce père, aucune des démarches effectuées par les familles auprès du ministère des Affaires étrangères et des représentations diplomatiques algériennes, en Tunisie et en Italie notamment, n'ont eu de suite, ce qui ajoute à leur désarroi. «Nous n'avons pourtant ménagé aucun effort dans notre quête de la vérité, n'hésitant pas à faire de longs et contraignants déplacements entre Alger et Tunis.
À l'affût de la moindre information, nous accourions vers ce pays dès qu'une rumeur faisait état d'émigrés clandestins interceptés ou de cadavres repêchés là-bas. Nous avons demandé, sans y parvenir à chaque fois, à visiter les morgues et les prisons. Ceci en expliquant à quiconque voulait nous écouter que nous comprenions les lois internationales régissant le phénomène de l'émigration clandestine.
Par cette démarche, nous voulions juste être rassurés sur le sort de nos enfants. Les savoir en prison ou dans un centre d'accueil de réfugiés même dans les pires conditions de détention nous rassurera certainement.» M. Belabed, dont le fils âgé de 25 ans à l'époque faisait partie de l'équipée de 10 clandestins qui avaient embarqué le 17 avril 2007 depuis la plage de Sidi Salem, fait une priorité absolue de cette opération de recherche désespérée.
Toutes affaires cessantes, ce gérant d'une boîte de communication avait entrepris de fédérer les parents des compagnons d'infortune de son propre enfant et d'entamer les contacts avec tous les organismes susceptibles de les aider. Après avoir pris attache avec les corps de sécurité et les garde-côtes au niveau local à Annaba, il a adressé des correspondances aux ambassades et consulats des pays qui se trouvent sur l'itinéraire supposé emprunté par les harraga algériens en direction de l'Italie.
Aidé en cela par les autres parents, il a rédigé et rendu public à une large échelle un avis de recherche comportant les photos et l'identité des 10 disparus. «Nous sommes déterminés à faire l'impossible pour savoir ce qu'il est advenu d'eux, nous ne pourrons jamais faire le deuil de nos enfants si les les choses restent en l'état.
Il y a parmi nous qui sont devenus dépressifs et deux chefs de famille évoquent sérieusement le suicide tant leur désespoir est grand. «Il y a certes eu des gestes de soutien et de compassion avec les familles éplorées, affirme M. Belabed. Ils ont été exprimés par de simples citoyens qui se proposent de les aider avec les moyens dont ils disposent.
Mais ceci ne saurait suffire malheureusement», regrette notre interlocuteur, avant de conclure en disant qu'une faible lueur d'espoir viendrait de l'ambassadeur d'Italie à Alger, lequel a assuré par écrit de sa solidarité agissante, promettant même de sensibiliser les autorités de Malte sur le cas des disparus.
En attendant, les familles continuent à scruter l'horizon de la grande bleue en gardant un œil sur internet pour recueillir toutes les informations sur les cas d'émigration clandestine rapportés çà et là.


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