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Les oiseaux de l'Algérie : adieu hirondelle, bonjour… vautour !
Des phénomènes de nature et de société
Publié dans Le Temps d'Algérie le 01 - 07 - 2013

L'Algérie, par sa diversité naturelle, est une destination de prédilection pour plusieurs espèces d'oiseaux migrateurs. Cependant, ces dernières années, de belles races tardent à rejoindre notre pays qui, habituellement, est leur lieu d'habitat et de nidification.
D'autres domaines sont marqués par l'oiseau. Ainsi, en football, les Sétifiens, auréolés du titre de champion d'Algérie, ont de quoi brandir avec fierté leur emblématique Aigle noir ; et en ce qui concerne le chant, toutes les «variétés» de l'espèce ont été «entonnées».
En effet, par le symbolisme qui lui est associé, plusieurs artistes algériens ont «chanté» l'oiseau. Le beau plumage jaune du Maknine Ezzine (le chardonneret), les yeux envoutants de «Lahbara» (l'outarde), le long bec du Bellaredj (la cigogne), la danse du Taous (le paon) ont inspiré nos célèbres chanteurs et chanteuses.
Même les redoutables oiseaux de proie ont eu leur lot d'honneur. Suggérant la morale, en utilisant l'allégorie et le jeu mélodique qui lui sont connus, feu El Hachemi Guerrouabi évoque dans une de ses œuvres le Sqar (faucon) ainsi que Ferkh El Bouma (poussin de l'hibou), quand à Lounis Aït Menguellat, il nous apprend que l'imposant
El Vaz (l'aigle) n'est plus qu'un oiseau lorsque la montagne lui manque.
Dans tout les cas, tout en espérant que «les oiseaux de l'Algérie ne se cachent pas pour mourir», et avant que Lahmam (le pigeon) de Mustapha Toumi qui a tant chagriné le maître du châabi, le regretté El Hadj M'hamed El Anka et dont la couleur a aussi charmée Belaoui El Houari, nous quitte, tous les aspects (écologiques et socioculturels) relatifs aux espèces algériennes sont à étudier, cette fois-ci, par les hommes de sciences (naturelles, humaines et exactes).
N'omettons pas aussi de signaler qu'après l'épisode de la «grippe aviaire» qui a mobilisé toute la planète, faisant craindre le pire pour l'espèce humaine, certaines espèces d'oiseaux font désormais partie de ce qu'on appelle les «nouveaux animaux de compagnie».
Pour cela, il est particulièrement important de faire attention aux maladies qui peuvent nous être transmises ainsi qu'aux risques sanitaires auxquels s'exposent les propriétaires et les éleveurs d'oiseaux. La redoutable ornithose-psittacose qui peut être transmise à l'homme lors d'une morsure de perroquet par exemple en est le parfait exemple.
Ramadhan et rapacité : la consommation avec le «sacré» retour des… vautours !
Il est navrant de le constater et de le dire, mais les bons et beaux oiseaux désertent nos cités.
Ils sont remplacés par les oiseaux de... mauvais augure. Azeffoune, Maghnia et la «florissante» Aïn Témouchent, habituées aux agréables races, en savent quelque chose.
La mésange fait défaut aux forêts de l'Akfadou et de Yakourene. Du côté d'Alger, la forêt de Bainem et le jardin d'essai restent le seul refuge pour les quelques sujets angoissés par la pollution sonore et destitués de leur milieu par l'urbanisation.
La caille qui niche dans le sol que l'écrivain et homme de lettres, Fenni Achour (*), prospectait dans les champs «labourés» de Sétif, pour recueillir ses «précieux» œufs, lui rappelant sa nostalgique enfance, s'est déplorablement volatilisée.
A El Bayadh et Ghardaïa, la menace d'extinction pèse sur l'outarde houbara et ses congénères l'outarde canepetière et la grande outarde.
Après l'anéantissement du chardonneret, à Miliana et Dellys, ne restera dans notre cité, envahie par les déchets, que l'ambigu : «corbeau» qui adulait le néant. Ce dernier s'aventure, à son tour, en plein centre de la citadelle.
Peut-être qu'il a trouvé en ville le… «renard», venant donc régler une vieille histoire avec lui. A ce rythme, espérons que les oiseaux du parc de l'Ahaggar, qui font partie du patrimoine national, soient préservés.
Quant aux traditionnels «vautours», rapaces connus pour être des charognards de premier ordre et dont le «vol» est différent de celui des hirondelles, malgré les draconiennes mesures gouvernementales prises chaque année pour les éradiquer, et qui malheureusement n'ont pu en venir à bout, ils perpétueront certainement, cette année, à l'approche du mois sacré, leur tradition en envahissant, à ciel découvert, toutes nos cités.
Par conséquence, le phénomène des vautours, contrairement aux autres, ne semble pas être d'ordre environnemental ou lié à la nature. Les sciences naturelles ne pouvant l'étudier, il devrait l'être sur d'autres plans, entre autres, religieux puisque le caractère sacré du mois s'y prête.
Toutefois, la première problématique pour amorcer l'étude (dont tout Algérien pourrait poser) serait: pourquoi les vautours font toujours leur apparition au mois sacré du… Ramadhan ?
Le retour du roi des cieux et des oiseaux : le salvateur «aigle» !
D'ici là, puisque la frénésie consommatrice reprendra le-dessus, le «cher» poulet sera, à la fois, maître de la volaille, des conurbations et de la table. Déjà, il a commencé à prendre l'envol.
Par ailleurs, vu la cadence de l'inflation, il est certain que le citadin sera déplumé. Il sera, encore une fois, le dindon de la farce, car le citoyen de la campagne (ou de la montagne) sera plus chanceux, puisque certains oiseaux bien «de chez nous» peuvent lui être utiles.
Détroussé, son concitoyen de la ville, même s'il n'a pas la culture sociale pour faire la différence du lieu, lui enviera l'épithète péjoratif de «campagnard» ou de «montagnard», puisque ce dernier retournera à la nourriture des années de disette d'antan, où, à défaut de chorba à l'étourneau ou au merle, il se contentera de «grives»: c'est peut-être mieux que la «chaire de poule» ou encore de l'intruse, celle qui vient de loin : la «bovine» congelée.
Il est dit que dans cet imbroglio «environnemental», les bavardes «pies» ont été priées de fermer le «bec. toutefois, pour remettre de l'ordre, aussi bien dans les hautes sphères qu'à terre, l'imposant «aigle royal» tarde à réinvestir les lieux, tandis que son proche rival, l' «aigle impérial» est à l'affût.
Particulièrement ces derniers temps, avec son impressionnante «vision», qu'il soit royal, impérial ou même ravisseur, qu'il soit de Batna, de Metlili, de Béjaïa ou même de Tlemcen, soit des quatre points cardinaux de l'Algérie, le salvateur «Aigle» s'avère plus qu'indispensable à l'équilibre de notre biomasse et notre «éco…système» !
Note :
«(*) Le Dr Fenni Achour, chercheur à l'université d'Alger, spécialiste en intelligence socioculturelle, m'apprendra que dans certaines régions d'Algérie (même dans les villes), le tTaleb (parent pauvre de l'institution scolaire officielle française), homme humble, était formateur et éducateur.
L'envergure de ses connaissances et son inséparable «bâton d'olivier» ont fini par lui donner le nom de l'éminent et dominant «bellaredj».
«Les lieux d'Algérie est une analogie au célèbre livre de Mostefa Lacheraf» des noms et des lieux ; mémoire d'une Algérie oubliée»
«Concernant la Cité, le concept de Platon nous rappelle que la ressemblance entre la ville (cité sédentaire agglutinée) et la campagne (cité sédentaire séparée) se situe dans le noyau central et fort qui est : la famille.
Cette famille ne vit pas seule et elle cultive des liens (la terre, les animaux…) pour survivre et suivre les idées de progrès.
«Un grand remerciement à tous mes professeurs et enseignants de l'Ecole Nationale Supérieure de journalisme et des sciences de l'Information d'Alger et à M. Rezigui de l'université d'Oran, doyen des journalistes, qui, malgré son âge, n'a ménagé aucun effort pour nous rejoindre à Alger et nous inculquer les bases du journalisme.


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