Les citoyens auront, des années durant, remarqué qu'à l'approche du mois sacré de ramadhan, un grand nombre de commerçants changeaient d'activité pour investir dans la préparation et la vente de friandises et autres gâteaux, dont zlabia et kalb el louz. Ils auront également remarqué que cette année fait exception puisqu'ils n'assistent pas à une telle situation maintes fois dénoncée par les autorités. Au marché Redha-Houhou (ex-Clauzel), à Alger-Centre, de nombreux commerçants se sont, eux aussi, félicités du fait qu'on n'assiste pas, cette année, à une certaine anarchie qui régnait lors des précédentes années, pendant le mois sacré, dans des quartiers d'Alger où des commerces changent de façon anarchique d'activité pour proposer à la vente des produits en rapport avec ce mois sacré. Même constat à la place des Martyrs de la capitale. Les commerces n'ont pas changé d'activité. Par ailleurs, un commerçant à Bab Ezzoun nous a dit que «cette année, la loi a été respectée. Ne vendent les friandises et autres gâteaux produits principalement au cours du mois sacré que les commerces qui proposent ces produits à longueur d'année». L'on assiste, actuellement, à une prise de conscience puisque cette situation anarchique se fait de plus en plus rare. Il est à rappeler que la loi exige le lancement d'une enquête commodo et incomodo avant l'ouverture d'un commerce en milieu urbain. Cette loi permet aux habitants d'exprimer une opposition à la nature du commerce, selon des responsables du ministère du commerce et des maires des APC de la capitale. Cette loi a souvent été bafouée ces dernières années ; les conséquences ont été parfois désastreuses, et souvent désagréables pour les habitants, quand des fabriques dégageant des produits chimiques et autres sont installées à l'intérieur des cités. Il est à noter que la capitale compte 100 000 locaux commerciaux. A Boufarik (Blida), une ville connue pour sa zlabia et autres cherbet, des commerçants nous ont indiqué que cette année, il y a respect de la réglementation en général et des normes de vente des produits. Ainsi, ils ont expliqué que même l'étiquetage des produits est assuré par les vendeurs puisque les emballages de différents produits très sollicités au cours du mois sacré, comme zlabia et cherbat portent des indications sur le producteur. Halwat etturk, produit dangereux, toujours dans les commerces à Tébessa Malgré la décision de retrait du marché prise par le ministère du Commerce concernant la confiserie halwat etturk (chamia), portant les marques commerciales Ennaoura et El Ghazella ou encore Papillon, suite aux analyses confirmant la présence de quantités importantes de salmonelle, ces produits sont toujours écoulés dans les marchés de Tébessa, a-t-on appris de sources locales. «Aucune équipe des services du commerce n'est venue pour un contrôle», selon un jeune qui tient un commerce en plein centre-ville. Notons que cette confiserie est introduite par la voie de la contrebande à partir de la Tunisie dans les wilayas frontalières de Tébessa, Souk Ahras et El Oued.
10 nouveaux espaces de commerce ouverts à Batna Dix nouveaux espaces de commerce seront ouverts dans la wilaya de Batna durant la première semaine du mois sacré de Ramadhan, selon la direction du commerce. Sept de ces espaces, totalisant 252 locaux, ont été réalisés dans le cadre de la lutte contre le commerce informel dans les communes de Sefiane, Ras Layoun, Talkhemt, Ouled Sellam, Ksar Belezma, Oued El Ma et à la cité des 1200 logements de la ville de Batna, a précisé la même source. Un nouveau marché couvert de 102 locaux et un autre espace commercial de proximité seront ouverts respectivement dans les cités populaires Kechida et Lombarkia, au chef-lieu de wilaya, parallèlement à la réhabilitation de l'ancien marché couvert de la cité Kechida. Au centre de la capitale des Aurès, le vieux marché Errahba, le plus fréquenté par les Batnéens, notamment pendant le Ramadhan, a rouvert ses portes à la veille du mois sacré après une vaste opération de réhabilitation qui aura duré près de deux années.