La France a appelé, mardi 30 juillet, par la voix du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, à la libération de l'ex-président égyptien Mohamed Morsi. Ce dernier a été arrêté le 3 juillet, quelques heures après sa destitution par l'armée. Son lieu de détention demeure inconnu à ce jour, et sa famille s'est plainte de n'avoir aucun accès à l'ex-président. Seule la chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, a pu rendre une première visite à Mohamed Morsi mardi. Elle a rencontré le président déchu pendant deux heures, et a assuré qu'il allait "bien" et avait "accès aux informations". La détention de Morsi reste cependant préoccupante. Laurent Fabius juge ainsi que "la situation est très critique en Egypte". "Nous, la France, nous appelons au refus de la violence et à la libération des prisonniers politiques y compris celle de l'ancien président Morsi", a déclaré le ministre lors d'un point presse à Paris. "Il faut revenir vers un cheminement démocratique."