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Un parcours de géant
GUERRE DE LIBERATION
Publié dans L'Expression le 16 - 03 - 2003

Difficile de cerner en quelques phrases l'origine du FLN. Elément dynamique et principal facteur de l'accélération de l'histoire à partir de 1er Novembre 1954, le FLN, disons-le tout net, n'est pas né ex nihilo. Encore moins de la dernière pluie, puisqu'il plonge ses racines à la fois dans le réveil de conscience du peuple algérien après la Seconde Guerre mondiale, et les contradictions des partis du mouvement national qu'il transforma en dynamique pour passer à l'action directe. Parmi les hommes qui ont été à l'origine de la création du comité révolutionnaire qui lui donna naissance, on peut rappeler Didouche Mourad, Rabah Bitat, Mohamed Boudiaf, Larbi Ben M'hidi, Krim Belkacem, Amar Ouamrane, pour ne citer qu'une infime partie de tous ceux qui se préparèrent à déclencher la guerre anticoloniale à travers l'ensemble du territoire national. Il faut savoir que durant toute la période allant de la scission du MTLD, au mois de mars 1954, au 1er Novembre de cette même année, les limiers des renseignements du commissaire Forcciolli n'avaient d'autre piste que celle qui menait immanquablement au CRUA (Comité révolutionnaire d'unité et d'action), un leurre opportunément érigé pour permettre en sous-main au Comité révolutionnaire de préparer l'insurrection.
Le résultat de tant de précautions ne se fait pas attendre. La guerre que le peuple, encore sous l'effet de la torpeur des années noires qui succédèrent à la répression du 8 Mai 1945, apprendra la nouvelle du déclenchement, dans l'enthousiasme certes, mais sans le manifester publiquement. Mais c'est quand même la guerre que la bras séculier du FLN, autrement dit l'ALN (Armée de libération nationale) va mener à son terme pendant une période de 7 années et demie jusqu'à l'indépendance. Une guerre sur tous les fronts. A savoir le front diplomatique, celui du renseignement militaire et celui de l'action psychologique pour gagner la sympathie des pays dont les élites militaient déjà en faveur de la décolonisation.
Comme à chaque fois qu'une grande oeuvre émerge du néant et se fraie un chemin ex nihilo dans l'opinion des hommes, urbi et orbi, elle peut aussi bien revêtir divers aspects pour gagner à ses principes fondateurs le maximum de sympathisants. C'est ce qui fut fait et c'était de bonne guerre, notamment lorsqu'on sait que cette oeuvre se nomme FLN et qu'elle est entrée dans la scène politique par effraction. Après la guerre, ce même FLN connaîtra trois phases. Une première qu'on qualifiera d'effervescente avec le populisme exacerbé de Ahmed Ben Bella. La seconde qu'on peut comparer au stand-by du FLN quand un pays le sollicite pour le sortir du guêpier de la banqueroute. Enfin, la troisième c'est celle que nous vivons aujourd'hui avec l'émergence du pluralisme démocratique dans lequel il se défend comme un chef. Après avoir tout essayé, y compris le terrorisme islamiste, voilà que le peuple algérien revient au FLN en masse. Pourquoi? Parce que El-Djeb'ha h'nina, nous disait un ancien maquisard lors de la dernière campagne électorale pour les locales.


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