avait pris l'habitude des AG marathon, les temps ont changé. C'est, peut-être, un record qui a été battu hier dans la salle de conférences de l'hôtel Sheraton à l'occasion de la tenue de l'assemblée générale de la Fédération algérienne de football. Un record dans le temps qu'il a fallu consacrer à l'événement. Effectivement, la séance, qui devait débuter à 9h30, n'a démarré qu'à 10h20 en raison du retard pris dans les opérations d'accréditation. On a, alors, pensé que l'on était parti pour des débats qui allaient déborder sur le début de l'après-midi. Or il n'en fut rien puisqu'à 11 heures tapantes la séance a été définitivement levée. En quarante minutes l'affaire a été bouclée et tout le monde s'est retiré satisfait du fait que l'on n'ait pas traîné en longueur. Il faut dire que l'occasion n'a pas été donnée pour que des ingrédients viennent se coller en sus pour permettre à certains de s'exprimer et de faire dévier l'AG sur des chemins où la diatribe et la contestation sont monnaie courante. Il n'y avait qu'un seul point à l'ordre du jour, il fallait s'en tenir à cela. Certes, le mot «divers» a été ajouté par les organisateurs mais, vu le calme et la sérénité qui régnaient, tout «intrus» aurait été, vraiment, mal accueilli. Des présidents de clubs du groupe Centre- Est du championnat de la division 2 nous avaient fait part, avant le début des travaux, de leur intention de demander l'arrêt de la compétition jusqu'à ce que l'affaire des joueurs de l'USTébessa, qui accusent des dirigeants du CSConstantine d'avoir tenté de les soudoyer, soit terminée mais leur tentative a avorté. Comprenant qu'on les prendrait pour des empêcheurs de tourner en rond, les tenants d'une telle initiative ont préféré rester dans leur coin et se taire car l'endroit était mal choisi pour mettre sur le tapis des querelles de «championnite». L'AG a valablement siégé du fait que sur les 154 membres inscrits, 112 se sont présentés pour se faire accréditer. Elle a porté sur les bilans moral et financier de la période allant du 1er juillet au 31 décembre 2002, deux bilans approuvés à l'unanimité après lecture des rapports financiers par M.Ahmed Guerza, le commissaire aux comptes de la FAF. Lesquels rapports font ressortir un solde déficitaire de 26.592.748,18 DA( plus de deux milliards de centimes), résultat qui n'a aucune signification particulière pour M.Guerza du fait que la période comptable est limitée à un semestre et au transfert de la gestion des compétitions nationales à la LNF qui a engendré un très grand manque à gagner pour la fédération.