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De l'autonomie des chefs de gouvernement
Publié dans L'Expression le 05 - 04 - 2005

Tous les partis dits politiques sont coincés entre leur volonté et leur impuissance à s´ériger en pôles politiques de puissance, en acteurs de la régulation des relations au sein de la nation et à accéder non pas fictivement, mais réellement au pouvoir afin d´appliquer leur propre programme.
Le constat premier à dresser est qu´aucun secrétaire général de parti n´a pu se faire porter à la magistrature suprême. Deux partis de l´alliance dont on dit qu´elle est au pouvoir, sans qu´elle ne constitue le pouvoir, n´ont jamais, depuis l´ouverture de l´ère du pluralisme politique, plébiscité par la voie interne, leur SG comme candidat à la présidence mis à part HMS. Ils avaient soutenu Zeroual, non affilié à un parti et désigné, dit-on par l´armée, puis soutenu Bouteflika, dont on dit qu´il avait été le candidat préféré de l´armée en 1999.
Ils avaient tu leurs programmes pour soutenir celui de Zeroual puis ils avaient de nouveau tu leurs programmes pour soutenir celui de Bouteflika.
De deux choses l´une, ou le programme de Bouteflika était celui de Zeroual, ou du moins ces deux programmes étaient chacun complémentaire de l´autre, adapté aux contextes, alors cette continuité dans le soutien comporterait des éléments de sa validation, ou ces deux programmes étaient entièrement différents, alors en conséquence, il n´y aurait pas lieu de justifier ce double soutien. Il se pose alors un problème. Un parti, peut-il considérer alors que ses militants ne seront concernés directement que par les élections législatives et locales et limiter ses plus hautes ambitions à sa participation à l´Exécutif ?
Les chefs de gouvernement les plus autonomes, ou qui avaient tenu à préserver leur autonomie de décision ne se revendiquaient d´aucune attache partisane durant l´exercice de leurs missions.
Le premier d´entre eux fut feu Kasdi Merbah. Même les départements à la présidence sous tutelle de Hamrouche s´étaient mis en veilleuse pour n´avoir pas à s´ingérer dans les affaires internes du gouvernement.
Le deuxième d´entre eux fut Hamrouche. Les départements à la présidence furent dissous et remplacés par une structure légère sous tutelle de Belkheir et sans ingérence aucune dans les affaires du gouvernement.
Le troisième fut Belaïd Abdeslam lequel, dans un discours fleuve et mémorable, affirma n´avoir pas de compte à rendre au HCE.
Le quatrième fut Reda Malek qui connut deux périodes. La période où il fut en même temps membre du HCE et chef de gouvernement, fut un faste pour son autonomie. Puis la période où au HCE succéda Zeroual lui fut fatale car il y eut changement de stratégie. Reda Malek disait que «la peur doit changer de camp», alors que Zeroual pensait que, par le dialogue, il allait éradiquer la peur.
A partir de là, tous les autres chefs de gouvernement devaient rester sous contrôle étroit de la présidence. Benbitour voulut tenter une échappée, mais en vain.
Celui-ci avait fait son passage à la présidence dans la structure légère citée ci-dessus, dans un contexte où le gouvernement était laissé libre de sa décision. Ce n´était pas encore l´époque où le président de la République était élu pour son programme, parmi d´autres candidats concurrents. Ce n´était pas encore l´époque où le gouvernement était perçu comme devant évoluer en une sorte de cabinet exécutif du président.
Kasdi Merbah avait son programme, Hamrouche était maître du sien puisqu´il avait, à la présidence, dirigé les études portant sur les réformes, Belaïd Abdeslam avait le sien, en totale contradiction avec ce qui avait été fait auparavant, etc.


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