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La Méduse sans radeau
Publié dans L'Expression le 05 - 01 - 2011


Quand une année s´en va, tout se passe dans une joie un peu artificielle: c´est peut-être pour faire oublier qu´on vieillit. C´est terrible de constater qu´en vieillissant, on n´a pas appris à vivre, comme le dit si bien le poète de l´amour malheureux. Vivre, cela s´entend par comprendre les phénomènes, les événements de la vie et aussi l´importance qu´il leur faut accorder. C´est terrible! Enlisé dans une quotidienneté morose et médiocre où l´exploit quotidien consiste à se lever de bonne heure pour ravir à un épicier devenu hautain, un sachet de lait subventionné, on a de la peine à imaginer qu´il y a encore des gens pour croire aux balivernes dont on nous arrose par tous les généreux canaux de la communication. Il y a encore des hommes politiques qui ont le culot, le toupet, l´estomac (de l´estomac, ils en ont tous!), le front, le courage, l´audace de claironner à coups de chiffres bien choisis que tout va bien et que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et pourtant, comme disait Aznavour quand il était plus jeune, la réalité est tout autre: et ce ne sont pas seulement les échos des émeutes à répétition, la fumée des pneus brulés sur les routes goudronnées ou les nombreux barrages (les vrais!) qui ceinturent une capitale asphyxiée, pour démentir cet optimisme béat qui monte à la tête de ces politiques responsables d´appareils de partis dont l´idéologie est à géométrie variable comme ces navires qui voguent sur une mer ignorée dont on ne sait pas d´où viendra le vent. Alors, la galère se laisse porter...Vent d´est ou vent d´ouest, advienne que pourra! Les quartiers-maîtres ont tous des gilets de sauvetage! Tant pis pour les galériens qui triment à longueur d´année, exposés aux intempéries. Ils ne sont heureux que quand ils trouvent un sachet de lait subventionné. Un sachet de lait, ce n´est pourtant pas la mer à boire! Dire qu´en face «ils» prétendent pouvoir résoudre des problèmes très compliqués comme ces fameux équilibres entre la production et la consommation, la formation et l´emploi, la démographie et l´habitat, l´agriculture et l´industrie, le développement et l´environnement... Et s´il n´y avait que cela! Hélas, sur tous ces fameux problèmes vient se greffer le plus hideux, le plus terrible, le plus dangereux des maux qu´une société organisée comme celle de la jungle peut connaître: la corruption! Ce terrible mot, cette hydre aux innombrables têtes, qui résiste à tous les textes de loi, à toutes les commissions ad hoc, à tous les antibiotiques aux effets secondaires garantis, enfle, grossit et empeste l´atmosphère comme un cloaque à ciel ouvert. C´est une verrue, une tare génétique qu´il devient difficile de supprimer au fur et à mesure que l´hypocrisie s´installe dans les moeurs: faire comme si...Les euphémismes employés dans les discours à visage découvert, ne contredisent en rien le langage emprunté le dos tourné à la caméra ou tout simplement la rumeur publique qui rend la corruption source de tous les problèmes et du retard de l´Algérie. Cependant, le bilan d´un gouvernement ne saurait se réduire à la lutte contre la corruption: la réduction de la dette, la création d´entreprises performantes, la baisse du chômage et du taux d´inflation, la hausse du pouvoir d´achat, l´éradication de l´analphabétisme et des maladies moyenâgeuses, la baisse du nombre de candidats à l´émigration sauvage, la baisse du nombre d´habitants par mètre carré construit, la baisse de la mortalité infantile ou l´indépendance alimentaire sont autant d´indicateurs d´une amélioration de la gouvernance. «On peut tromper quelqu´un toute sa vie, on peut tromper tout le monde quelque temps, mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps...», disait Abraham Lincoln.

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