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La caricature vecteur de liberté
LE DESSIN ET SES INCLINAISONS
Publié dans L'Expression le 19 - 06 - 2003

Au-delà des moyens de communication, la caricature demeure le moyen le plus fiable où l'artiste peut s'exprimer librement.
Saisissant le moindre instant de son temps précieux à la recherche des informations sur les divers évènements où qu'ils se produisent, le caricaturiste est l'unique artiste à pouvoir mettre en exergue la vérité dans toute sa teneur avec célérité et originalité, suscitant par à même l'intérêt de toutes les catégories de la société. Cela a fait prendre conscience aux médias, notamment la presse écrite, de l'importance de cet art figuratif, vu son impact et sa capacité de véhiculer les idées les plus complexes d'une manière simple, sincère, concise et accessible à tous les récepteurs quel que soit leur niveau d'instruction. Le caricaturiste se distingue par rapport aux autres artistes expressionnistes par sa quête obsessionnelle des nouveautés, il est au fait des évènements de la vie quotidienne qui constituent ses sources d'inspiration. Les artistes Nadjia Mabrouk, Abdelbaki Boukhalfa et Youcef Chikit sont des exemples de cette génération qui s'est sacrifiée pour cet art, qui s'est imposé là où l'écrit s'est avéré vain, avec sa créativité spontanée qui se concrétise à travers des flashs émotifs et expressifs auxquels nul ne peut rester insensible. Sa passion et sa capacité de faire parler son environnement, acquises à travers son expérience accumulée depuis son jeune âge, ont fait du caricaturiste Nadjia Mabrouk une fine plume apte à simplifier et approfondir le sens de toutes les thèses. Une caricature ne peut être réussie, estime-t-elle, si elle n'émane pas des tréfonds de la vérité et si elle ne renferme pas cette simplicité créative conjuguée à une touche humoristique, qui suscite l'intérêt du lecteur même si le contenu est dramatique. Vu l'importance de la caricature, la langue de l'époque, estime-t-elle, il est nécessaire de créer des écoles spécialisées pour entourer la pratique de cet art des critères scientifiques et artistiques et des règles déontologiques, à même de le confiner à sa vocation informative. Un bon caricaturiste, selon Abdelbaki Boukhalfa, doit être concis dans sa créativité, privilégiant la touche esthétique et simpliste, quelle que soit l'importance de l'idée véhiculée. Le caricaturiste, ajoute-t-il, se distingue par sa créativité, ses sacrifices et sa noblesse, passant le plus clair de son temps à mettre au point son image qui perd son éclat, l'espace de quelques secondes, sans pour autant le dissuader à poursuivre son parcours en quête de nouvelles idées, motivé par le désir de faire connaître ses dessins, et non de se faire connaître. Cependant une caricature privée de liberté d'expression refléterait une image altérée et faussée de la société, a indiqué Boukhalfa, ajoutant que cette liberté ne doit pas sortir du cadre professionnel et moral, car si l'artiste dénigre les principes et fondements moraux, culturels et spirituels de la société, il deviendrait source de discorde et de troubles, ce qui est contraire à la déontologie de sa profession. Plasticien de formation, Boukhalfa a souligné que si un tableau requiert de la part de l'artiste, une dimension romantique et une imagination fertile, véhiculant un message artistique, le caricaturiste reste attentif et conditionné par l'évènement auquel il est confronté et qui lui insuffle la teneur de sa caricature. C'est là que résident l'importance et la gravité de la caricature dont la valeur civilisationnelle reste ancrée dans la mémoire collective et contribue au façonnage des mentalités et des idées. Toutefois grâce à l'ouverture et la liberté d'expression dont jouit l'Algérie, le caricaturiste a pu diversifier ses visions artistiques et traiter une réalité riche en événements politiques et socioculturels, a précisé Boukhalfa. D'autre part, le caricaturiste algérien, a pu, grâce à son esprit innovateur et son style distingué, susciter également l'intérêt de la presse écrite notamment a l'étranger. Le caricaturiste algérien, même négligé, reste déterminé à refléter une image fidèle de sa société, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.

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