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La méningite tue à Saïda
COTE D'ALERTE
Publié dans L'Expression le 09 - 07 - 2003

Elle résulte le plus souvent d'une infection virale ou bactérienne.
Après la confirmation de trois cas de peste, selon une source médicale, la situation épidémiologique continue de se dégrader dans la wilaya de Saïda où la méningite à son tour, continue de faire de nouvelles victimes, provoquant même un décès selon des sources recoupées et dignes de foi.
En effet, la méningite (exactement méningite de gocoque), cette autre maladie contagieuse, a provoqué la mort d'un quadragénaire. Il est décédé après une hospitalisation de huit jours au service des maladies infectieuses. Aucune enquête épidémiologique n'a été déclenchée pour contenir cette autre maladie redoutable et qui comptabilise jusque-là 150 cas.
Selon une source au niveau de la Direction de la santé de la population de la wilaya de Saïda, la méningite est une inflammation des membranes (méninges) qui recouvrent le cerveau et la moelle épinière. Elle résulte le plus souvent d'une infection virale ou bactérienne.
La méninge bactérienne, quoique plus grave que la virale, réagit bien aux antibiotiques si le diagnostic est précoce. C'est une maladie qui se manifeste par de la fièvre, une raideur de la nuque, une léthargie, des maux de tête, des étourdissements, des vomissements et une sensibilité anormale à la lumière. Plus rarement, elle s'accompagne d'une éruption de tâches rouge-pourpre sur la majeure partie du corps. Il faut dire aussi que la méningite bactérienne est très grave et peut même être mortelle si elle n'est pas traitée à temps.
Et en dehors des épidémies, au moins 1,2 million de cas, dont 135.000 mortels, de méningite bactérienne se produisent chaque année dans le monde, selon les estimations, Environ 500.000 cas et 50.000 décès sont imputables au méningocoque. Le diagnostic précoce est donc une urgence. Aucun retard thérapeutique n'est permis. C'est pourquoi le diagnostic doit être évoqué, même par excès.
Quand un cas est décelé, on conseille tout de suite une antibiothérapie aux membres directs de la famille et à toute personne qui a été en contact étroit avec la personne malade. Cette antibiothérapie réduit mais ne peut supprimer le risque d'attraper la maladie.
De plus, il y a lieu de signaler qu'il faut rester vigilant durant un mois. A rappeler enfin, qu'il s'agit d'une maladie à déclaration obligatoire et la Dsprh est appelée logiquement à déclencher au moins une opération coup-de-poing afin d'éliminer le microbe dans son éventuel foyer et prévenir les citoyens de la wilaya de Saïda, des risques de contamination.
Ce qui n'est pas le cas avouons-le maintenant, puisque la méningite menace toujours, sans que personne en parle. Ce mal était quasiment éradiqué par le passé. Il refait surface à nouveau. Cette pathologie grave, générant souvent des handicaps irréversibles, est due principalement à la diminution des ressources en eau.
En plus, la pollution de l'eau due à une stagnation, constitue la raison principale de l'enregistrement de plus de 150 cas dans la wilaya durant cette année. Elle est liée à la dégradation des conditions de vie.
Notons enfin que dans la wilaya de Saïda, les citoyens sont toujours raccordés au réseau d'AEP à hauteur de 49% et au réseau d'assainissement à raison de 35% seulement, selon une source digne de foi. Les citernes remplies d'eau impropre à la consommation et les fosses septiques dégageant des odeurs nauséabondes qui polluent l'environnement, sont, entre autres, les premiers facteurs de cette autre épidémie qui est en train de se profiler.


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