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N'est-elle pas belle l'Algérienne ?
Publié dans L'Expression le 27 - 07 - 2003

Si Alger ambitionnait de ressembler à Kaboul de Djamel Eddine El-Afghani le réformiste aux idées modernes, cela aurait pu passer.
Mais ces tchadors, ces djilbabs, tous ces cache-moi ces corps et ces cheveux que je ne saurais voir, nous replongent dans les visions les plus négativistes et nihilistes de la femme.
Celles où justement la e laisse piéger dans un statut d'infériorité irrémédiable! Non, l'Algérienne mérite mieux que ça! Mieux que ces tchadors, djelbabs, djellabas et khimars importés d'ailleurs et qui sont taillés dans le mauvais goût et les canons pompiers!
Nos traditions vestimentaires existent et s'il faut aller chercher ailleurs, nos , nos soeurs, nos filles et même nos mères pourraient trouver des modèles moins sombres, moins agressifs et moins contraignants.
Qu'est-ce que le costume, sinon ce qui nous permet de paraître en public, de nous soumettre au regard des autres, à leur jugement et s'il faut suivre une mode imposée par un courant de pensée obscurantiste uniquement pour prétendre afficher nos convictions religieuses, il existe dans nos costumes traditionnels suffisamment de décence et de «harma» pour ne pas tomber dans les excès d'un fanatisme passe-partout.
Le haïk cousu dans la soie et la m'laya si fièrement arborée par nos de l'Est depuis la défaite de Ahmed Bey, mais aussi la djebba de Kabylie, des Aurès ou des Nayliyate, n'est-ce pas autant d'atouts qui peuvent permettre à l'Algérienne de rivaliser avec n'importe quelle autre femme dans le monde?
Ne parlons pas ici des tenues d'apparat que les portent au cours des mariages et des fêtes familiales ou religieuses.
Même les tenues de tous les jours ont leur charme, d'autant plus que l'Algérienne est connue pour avoir une belle taille, ni trop grosse ni trop maigre, sachant se mettre en valeur avec presque rien, tout en sachant rester discrète et pas provocatrice pour un sou.
Au fait, ce n'est pas l'habit qui fait le moine. Et l'expérience a montré, à maintes occasion, que celle qui se drape dans le hijab d'une trop académique vertu ne fait rien pour éviter les écarts, ni même parfois le grand écart.
La coquetterie et le jeu de la séduction font partie de la vie et c'est ce qui agrémente les rues des grandes villes du monde.
Il y a même toute une industrie qui bâtit sa fortune sur les effets vestimentaires féminins, que ce soit le prêt-à-porter, la grande couture, voire la fine.
Un bout de tissu, quand il est taillé, parfois pas du tout taillé, par un grand nom de la haute couture, peut coûter les yeux de la tête.
Chez nous, les pressions sociales sont encore trop fortes, mais depuis une décennie au moins, celles-ci se doublent d'un activisme religieux de mauvais aloi.
On a vu un regain d'intérêt inexpliqué pour le hidjab juste après le séisme du 21 mai dernier, qui a touché de larges pans de la société dans l'Algérois, des groupes d'intégristes organisés, y compris sous le couvert de partis politiques ayant pignon sur rue, faisant le porte-à-porte pour faire du prosélytisme et distribuer gratuitement des hidjabs.


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