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Belkhadem: La vraie réforme, c'est celle du pouvoir local
Publié dans L'Expression le 08 - 10 - 2011

La « vraie réforme » est celle qui toucherait le pouvoir local dont les charges sont intimement liées au quotidien du citoyen, a affirmé samedi à Alger le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), M. Abdelaziz Belkhadem.
« Outre la réforme politique destinée à approfondir la pratique démocratique, la vraie réforme c'est celle qui concernerait le pouvoir local (...) car c'est celui-ci qui a la charge de régler les problèmes locaux, ce qui renforce la nécessité de trouver des solutions aux contraintes qui se posent à ce niveau là », a dit M. Belkhadem à l'émission opinions et convictions de la chaîne
III de la radio algérienne. Il s'agit d'abord, a-t-il ajouté, de mettre en place des textes de loi, ensuite d'assouplir les procédures et surtout mettre à la disposition des autorités locales des moyens financiers et matériels suffisants.
« Actuellement, nous vivons une décentralisation initiée en 1967 lors de l'élaboration du premier code communal qui a octroyé beaucoup de missions à la commune en tant que cellule de base du pouvoir, et qui se doit de promouvoir l'économie de la commune, et de répondre aux diverses attentes du citoyen sans disposer pour cela de grands moyens », a constaté M. Belkhadem.
Soulignant que sur les 1541 communes que compte le pays, plus de 800 vivent sur le budget de l'Etat, il a mis en évidence l'idée que l'on « ne peut demander aux élus locaux de gérer leurs communes, avec une vision décentralisée, tout en les privant des moyens nécessaires ».
Il a néanmoins précisé que la décentralisation ne veut pas dire déconcentration, ni régionalisation, ni fédéralisme, mais « donner plus d'attributions aux élus locaux jusqu'à la possibilité de pouvoir rester honnête vis-à-vis des électeurs en concrétisant les promesses électorales données ».
Pour lui, il s'agit à la fois de donner des attributions aux élus pour leur permettre de faire face aux attentes des citoyens, et de garder un « pouvoir de tutelle » pour pouvoir contrôler la gestion financière des communes et éviter le clientélisme.
Le code communal, dont une nouvelle mouture a été récemment adoptée, « a renforcé l'élu et a voulu le réhabiliter », a conclu le responsable du FLN. Revenant sur les projets de lois débattus dernièrement par l'assemblée populaire nationale (APN), notamment le code électoral, il a affirmé que le FLN « ne peut être que contre le nomadisme politique, mais il faut trouver le moyen de gérer ce phénomène ».
Pour le FLN, le « nomadisme politique » ne doit pas être géré par un texte de loi et il y a « certainement » des mesures à prendre à un autre niveau, tel que la discipline partisane, puisque, selon M.Belkhadem, « le mandat électif est issu de la volonté populaire qu'il faut respecter ».
« On ne peut demander des comptes à un élu qui papillonne et change de conviction car il faut accepter la diversité et l'opinion différente », a-t-il soutenu. Il a également réitéré l'opposition du FLN à l'élection d'une assemblée constituante, expliquant que son parti avait toujours prôné la révision de la constitution et que la future assemblée nationale sera là pour permettre aux éventuelles nouvelles formations politiques de pouvoir faire partie du paysage politique et prendre part à son amendement.
Interrogé sur le principe de la limitation du mandat présidentiel, M. Belkhadem a fait savoir que le comité central du FLN n'avait pas encore tranché la question, mais qu'il estimait, lui personnellement, que la démocratie c'est aussi « laisser le citoyen choisir, renouveler ou non sa confiance à son président ».
Pour lui, « le problème ne se pose pas en termes de limitation de mandat, mais en terme de régularité des scrutins, de transparence des élections et de capacité à convaincre pour être réélu ou non ». L'échéance présidentielle de 2014 est « importante », alors que les prochaines législatives de 2012 sont « doublement importantes car nous allons vers une assemblée qui aura un rôle constitutionnel », a-t-il ajouté.
Selon l'échéancier des réformes politiques en cours, la révision de l'actuelle Constitution du pays doit intervenir après les prochaines législatives. Invité par ailleurs à donner son avis sur le recours de certains citoyens à l'immolation par le feu pour exprimer leur mécontentement, M. Belkhadem a déploré ce phénomène qu'il juge inconcevable tout en admettant que les revendications de ces personnes, jeunes pour la plupart, pouvaient être « légitimes ».
Sur les questions internationales, notamment les relations algéro-francaises, il a réaffirmé que le FLN restait sur sa position , à savoir « exiger de la France officielle des excuses au nom de la France coloniale ». « On ne peut pas engager des relations sereines avec un peuple et avec un Etat quand le devoir de mémoire est oublié, écarté ou occulté », a soutenu le responsable du FLN.
D'autre part, M. Belkhadem est revenu sur « les mouvements en cours dans certains pays arabes », soulignant à l'occasion son incapacité à trancher la question de savoir s'il s'agit de « révolution arabe » ou de manipulation « Tout n'est pas blanc et tout n'est pas noir, ce qu'on appelle révolutions arabes est parti comme un feu de brousse au début de cette année et on les imaginait s'étendre inexorablement vers tout le monde arabe, mais la mécanique s'est enrayée après la Tunisie et l'Egypte qui se débattent dans des crises poste révolutionnaires », a analysé M. Belkhadem.
« A Bahreïn, le mouvement populaire est réduit à Darae el Djazira, au Yémen, la situation est bloquée par les divisions tribales, en Syrie, le pourrissement continue malheureusement, et en Libye, l'insurrection n'a dû son salut qu'à l'intervention étrangère: s'il n'y avait pas l'Otan on n'en serait pas là », a-t-il encore détaillé.
A son avis, « il faut faire la différence entre la volonté des peuples de vouloir changer de régime ou de dirigeants et l'intervention étrangère (car) indique-t-il est clair qu'un nouveau Sykes-Picot se dessine, et l'histoire retiendra une réalité qui fera toujours grincer des dents, qui consiste en ces changements qui n'ont été possibles que grâce à l'intervention occidentale ».
« De par les positions qu'elle exprime et qu'elle défend, l'Algérie n'est pas à l'abri d'un tel scénario et est toujours ciblée même si, au grand dam de ceux qui tentent de déstabiliser le pays, les Algériens n'ont pas mordu à l'hameçon », a encore estimé M. Belkhadem.


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