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Silence, on assassine!
LES POUVOIRS PUBLICS DEMEURENT SOURDS A NOTRE IRREFUTABLE ARGUMENTAIRE
Publié dans L'Expression le 08 - 09 - 2003

La clarté des preuves, des arguments et des phrases a eu ceci de positif, qu'elle a définitivement démasqué un pouvoir soucieux, avant tout, de bâillonner une presse qui refuse de marcher au pas.
Cela fait un peu plus de quatre jours que notre lettre, on ne peut plus claire et explicite, a été officiellement reçue par le Chef du gouvernement, M.Ahmed Ouyahia. Qu'il eût pas mal de choses «urgentes» à faire, telles que la bipartite et le «limogeage» même pas déguisé des ministres FLN, fidèles à Benflis, passe encore, et explique même que la réponse fut si longue à venir. Mais que celle-ci ne vint pas du tout, même pas sous la forme d'une «excuse polie», le temps d'étudier les volumineuses pièces comptables adjointes à la lettre ouverte, a de quoi laisser perplexe plus d'un.
Le gouvernement, en particulier, et les pouvoirs publics tentent de faire accroire par tous les moyens, qu'ils font des vertus démocratiques, le principal moteur et objectif de l'ensemble de leurs démarches, projets et actions. Démocratie impliquant, comme de juste, le respect du citoyen, quel qu'il soit et quelles que pussent être les «crimes» dont il se serait rendu coupable.
Une démocratie, puisqu'il faut aussi le rappeler, implique que le pouvoir reposât uniquement sur la volonté et la voie populaire. Ouyahia et son parti, qui savent leurs assises branlantes depuis l'éviction du parti majoritaire à cause de vulgaires ambitions électoralistes, auraient sans aucun doute gagné à se montrer plus réceptifs aux desiderata des citoyens, dont nous faisons partie, afin de prouver que la démocratie n'est pas qu'une vaine formule que l'on sort de la naphtaline et époussette, le temps de traverser des caps électoraux où le citoyen devient un peu moins que rien du tout. Nous sommes, en effet, en droit de croire à du mépris de la part du Chef du gouvernement face à notre lettre dont les arguments demeurent à notre humble sens absolument imparables.
Ironie du sort ou «joli pied de nez» du hasard, notre missive, qui a eu la clarté de prendre à témoin l'opinion nationale et internationale, est tombée à peine quelques heures, avant une bipartite consacrant une aide conséquente et agissante de la part des pouvoirs publics aux investisseurs algériens. De quoi se tordre de rire si la situation n'était pas aussi tragique.
L'Expression est une entreprise, dans le sens plein du terme. Ce journal, vieux d'à peine deux années et demi, assure des salaires directs pour quelque 80 familles, sans parler des dizaines d'autres emplois que notre activité n'a pas manqué de générer. Nous contribuons à alimenter le Trésor, mais aussi les caisses sociales, comme a eu à le constater, amèrement il faut le dire, le pouvoir à la suite de ses expéditions punitives sans succès à propos de la protection sociale et du respect de la législation du travail.
Nous avons mis en avant le fait qu'aucune entreprise, quel que soit le créneau qu'elle investit, n'arrive à équilibrer ses comptes en l'espace d'à peine deux ou trois années compte-tenu de la lourdeur des investissements premiers. En dépit de ces considérations, qui collent parfaitement au ton général des pouvoirs publics cherchant, vainement, à draguer les capitaux, mais aussi des mesures illégales prises par les imprimeries sur instructions politiques décuplant immodérément nos dettes, nous nous y sommes pliés, payant la bagatelle de 12,5 milliards de centimes, ce qui constitue une somme énorme, impensable, pour une aussi jeune entreprise.
Nulle preuve ne pouvait mieux illustrer notre bonne volonté d'aller vers un règlement définitif de cette crise somme toute préfabriquée. Les dettes restantes, elle, ne représentent qu'une infime partie de ce qui a été payé.
Nous avons, en outre, prouvé que nous détenons une somme équivalente auprès des institutions étatiques sur lesquelles Ouyahia exerce pleinement son autorité.
La balle, dès lors, est résolument, dans le camp du Chef du gouvernement. Il est tenu, devant le peuple et devant l'histoire, de s'expliquer sur ce silence, mais aussi sur la politique des deux poids deux mesures à travers laquelle on vise à assassiner un journal exclusivement fait par des professionnels de la presse et financé, au prix de pas mal de sueur et de sacrifices, par un des doyens du monde du journalisme algérien à qui le pays doit une considération un peu moins désinvolte...


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