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L'Etat boude les banques privées
BENACHENHOU L'A AFFIRME HIER
Publié dans L'Expression le 03 - 11 - 2003

L'objectif étant «de renforcer la gestion financière des deniers publics».
Algérie-poste sera obligée, en vertu, des nouvelles mesures proposées dans la loi de finances 2004, actuellement en débat à l'APN, de déposer les avoirs de ses clients, particuliers, comptables et régisseurs publics auprès du Trésor. Le texte prévoit aussi l'affectation des produits de cessions par les OPGI des biens immobiliers au profit du même compte. L'annonce a été faite hier par le ministre des Finances M. Abdelatif Benachehou, lors de sa lecture du rapport de présentation du projet de la loi de finances 2004.
L'objectif de cette décision «c'est l'amélioration de la trésorerie et des ressources du Trésor» précise le premier argentier du pays. Lequel ajoute que «ce nouveau dispositif permettra d'avoir plus de transparence dans la gestion des ressources du Fonds de régulation des recettes». Le ministre se montre plus incisif et précise, en des termes à peine voilés, que c'est le scandale de la Banque El Khalifa qui a motivé «ce renforcement de la gestion financière des deniers publics». «Nous allons faire en sorte que la catastrophe financière, ayant engendré des pertes estimées à des centaines de milliards de dinars aux entreprises publiques cette année, ne se reproduise pas». Des pertes que le pouvoir n'est pas prêt d'assumer. Rappelant que le premier chef de l'Exécutif, a déclaré officiellement, dans sa dernière conférence de presse que l'Etat n'a pas les moyens de rembourser ces sommes.
Le pouvoir décide donc de faire marche arrière, après avoir incité les grandes entreprises publiques, pour des raisons politiques, de déposer leurs avoirs auprès de la banque privée El Khalifa, il retire aujourd'hui, pour les mêmes raisons cette décision. S'agit-il d'un mea culpa ou d'une simple mesure de circonstance.
Cette décision témoigne, en tout état de cause, aussi, de la méfiance ayant surgi à l'égard des banques privées après la chute de «l'empire El Khalifa». Les autres mesures citées par le ministre des Finances sont la modification de la nomenclature des mouvements du Fonds de régulation des recettes, à l'effet de «prévoir», d'une part en recettes les avances de la Banque d'Algérie et, d'autre part, en dépenses, les moins-value de fiscalité pétrolière résultant d'un niveau de prix des hydrocarbures inférieur aux prévisions de la loi de finances. «Cette formulation remplace «celle de la régulation de la dépense et de l'équilibre budgétaire pour plus de transparence et de précision».
En vue d'accroître l'efficience de la dépense publique, il est proposé la création, auprès du ministère des Finances d'un établissement dénommé. «Caisse nationale d'équipement et de développement». De l'avis d'un député du FLN, une meilleure gestion des ressources financières de l'Etat passe aussi par le contrôle des différents fonds créés depuis l'indépendance. Dans un autre chapitre, M.Benachenhou a exclu l'éventualité d'une augmentation des salaires. Un message adressé au front social, principalement aux secteurs qui connaissent des bouillonnements comme l'éducation, et la douane. «L'Etat mobilise annuellement 577 milliards de DA, en termes de dépenses destinées à couvrir les salaires».
Il ajoute «480 milliards de DA sont débloqués aussi dans le cadre de son programme d'aide sociale. Cela dépasse largement le fonds d'aide à l'investissement (10 milliards) Une enveloppe destinée, avec mes respects à mes concitoyens à la consommation. Cela ne se fait dans aucun pays», atteste-t-il. Dans son exposé, le premier argentier du pays précise qu'un taux de croissance de 5% est prévu pour l'année 2004, au lieu de 6,5 % enregistré cette année. Cette différence est due au fait que la croissance de l'année précédente a été élaborée sur un prix du baril de 19 dollars.
Par ailleurs le déficit budgétaire se poursuivra l'année prochaine. En effet sur la base de recettes budgétaire de 1528 milliards de DA et de dépenses budgétaires de 1920 milliards, le solde budgétaire s'élève, pour l'exercice 2004, à 392 milliards contre 335, 7 retenu par la loi complémentaire pour 2003. Le taux d'inflation sera de 2% au lieu de 4,2 en 2000. Concernant les prix, ils connaîtront une légère stabilité pour l'année prochaine Le ministre a appelé à une meilleure gestion de la dette publique qui s'élève à 30 milliards de dollars.
La loi de finances pour 2004, élaborée sur la base d'un prix de baril estimé à 19 dollars intervient dans «un contexte particulier marqué par plusieurs facteurs d'incertitude», avec notamment l'intention affichée par les responsables irakiens de maximiser la production pétrolière.
A ces certitudes liées au marché international des hydrocarbures s'ajoutent celles du marché des céréales et d'autres produits de base qui risquent une flambée des prix.


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