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Les jeûneurs tirent la langue
LE RAMADHAN ENTRE DANS SA DERNIÈRE LIGNE DROITE
Publié dans L'Expression le 14 - 08 - 2012

Après les dépenses du mois sacré, ce sera l'Aïd, en un mot, la saignée!
Les spéculateurs ne leur feront pas de cadeau et les pouvoirs publics ne leur seront d'aucun secours. La fin du mois sacré se fera au rythme de températures caniculaires et de dépenses substantielles.
Canicule, feux de forêts, délestages intempestifs, coupures de courant, insécurité, flambée des prix de produits de consommation en général, de vêtements, coupures d'alimentation en eau potable...L'été 2012 est vite à oublier.
Difficile cependant lorsque l'on a à affronter autant d'épreuves à la fois. Quand on vit dans un pays normal, ce sont les vacances que l'on prépare après une année de dur labeur. Chez nous, dorénavant, on doit prendre nos dispositions onze mois à l'avance pour faire face aux dépenses du mois de Ramadhan en faisant l'impasse sur un repos bien mérité. L'expérience de 2012 aura été utile à bien des égards pour en tirer ce type de leçon. Nos compatriotes qui n'ont pas encore fini de suffoquer au sens propre et au figuré, ne sont pas au bout de leurs peines. La fin du mois de jeûne se fera au rythme de températures caniculaires et de dépenses substantielles. Ils savent à quoi s'en tenir. Les spéculateurs ne leur feront pas de cadeau et les pouvoirs publics ne leur seront d'aucun secours. Rappelons à titre d'exemple cette déclaration du ministre du Commerce. «Toutes les conditions sont réunies pour assurer une disponibilité des différents produits durant ce mois sacré, qu'il s'agisse des céréales, de la semoule, de la farine, des légumes secs, du lait et de ses dérivés, des viandes, des fruits et des légumes frais... les marchés enregistreront une abondance des produits à des prix abordables pour le consommateur», avait annoncé le 28 juin 2012 Mustapha Benbada, lors d'un point de presse, en marge de la visite qu'il avait effectuée dans la wilaya de Mostaganem (ouest du pays). La suite on la connaît. Il n'y a eu aucun répit. L'Algérien a été saigné à blanc. Il doit désormais s'organiser et planifier son budget pour éviter son asphyxie. Il est peut-être temps aussi de repenser notre mode de consommation durant le mois sacré pour juguler cette frénésie et cette surconsommation qui s'emparent des jeûneurs. Elles constituent le terreau des spéculateurs. Il faut revenir par la force des choses à plus de raison. A une forme d'alimentation moins anarchique sans toutefois sombrer dans l'ascétisme pour faire barrage à la prolifération de commerces douteux, sans foi ni loi. Les promesses des pouvoirs publics de veiller au grain pendant le mois de Ramadhan pour ne pas laisser les coudées franches aux spéculateurs n'ont pas été tenues. L'Algérie, qui a tiré brutalement un trait, contrainte et forcée, sur l'économie planifiée, a subi des conséquences qui se sont répercutées sur le mode de vie et de consommation de sa population. Les Algériens, dont le pouvoir d'achat a été laminé, ne doivent certainement leur salut qu'à la survivance d'un mode d'organisation traditionnel basé sur la solidarité et la mise en commun de leurs revenus pour faire face à la cherté de la vie. Il faudra toutefois, probablement, racler ses fonds de tiroir ou gratter celui de son porte-monnaie pour honorer comme il se doit la fête de l'Aïd. Juste le temps de souffler. La rentrée scolaire pointe déjà le bout de son nez. Elle aura lieu quelque deux semaines après avoir célébré en grande pompe cet événement qui marque la fin du mois sacré. La flambée des prix des produits de consommation de base, des fruits et légumes, des viandes rouge et blanche a fait table rase pendant le Ramadhan. Les mafias qui contrôlent ces marchés... passent la main. Au tour des commerçants spécialisés dans la confection des gâteaux, des magasins de vêtements de se frotter les mains et de faire de belles affaires. Une sorte de rituel qui est désormais inscrit depuis quelques années dans l'agenda des ménages... Les Algériens n'ont pas fini de tirer la langue.


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