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Attention!policiers...
Publié dans L'Expression le 06 - 10 - 2012

Un principal jugé pour corruption, a poussé toutes les polices du pays à plus de retenue dans leurs fréquentations...
L'aîné des Nouas de Koléa, Maître Redouane Nouas, était arrivé très tôt à Chéraga, au premier étage du tribunal où règne sereinement Linda Dabouci la juge du mardi chargée entre autres dans ce rôle de juger un principal de la Dgsn exerçant à Kouba (Alger) après avoir bossé à Koléa.
Poursuivi pour corruption active, le commissaire a constitué trois avocats prêts à une rude bataille à la barre. Sur le siège du ministère public, on peut remarquer l'attitude désinvolte de Abdallah Gomari de retour après un bon congé mérité. Le rôle du jour où quarante-deux détenus attendent d'être entendus, s'illustre par beaucoup de dossiers partant sur l'escroquerie devenue un sport national dans le domaine judiciaire.
La cupidité est mise à l'index. Elle envoie des cadres droit en taule. Un cadre qui touche quatre-vingt mille dinars/mois qui tombe pour trente mille malheureux dinars. Pour Maître Amar Boutarek, l'un des avocats de l'inculpé, l'affaire n'est pas si aisée que l'on croit. «C'est comme l'adultère. Pour ce faire, tout comme l'adultère, la corruption doit aller jusqu'à «la plume dans l'encrier» siffle, en colère Maître Boutarek qui était soucieux du transfert de la victime depuis Koléa, la victime incarcérée pour une autre affaire. Et c'est Maître Nouas qui a insisté pour que son client soit présent durant les débats. Et Maître Nouas est aussi sûr que les trois avocats de l'inculpé: «Il l'a fait et nous le prouverons» murmure l'avocat de Koléa «Il rentrera chez lui en fin d'après-midi assurent les avocats du détenu qui ignorait tout de la stratégie mise en place par le trio d'avocats. Seul contre tous, Maître Nouas ruminait contre un pilier de la salle des «pas perdus» une plaidoirie d'où jaillira la vérité racontée toute crue par la victime. Et lorsque à treize heures moins des poussières, Dabouci la juge, qui venait de se farcir un procès sur le faux mettant en cause des associés en affaires de...mer, les parties s'avancent vers la barre. L'inculpé, un commissaire principal est vert. Sa face, sa mine, son air sont sans ton, ni couleurs...
La victime, enhardie par la présence de Maître Nouas son conseil, voit d'un oeil les témoins approcher de la barre. Maître Boutarek est silencieux. Maître Lamine Ouafek et Maître Mharhra de Blida encadrent presque l'aire des joutes. Abdallah Gomari, le procureur, semble sûr de sa présence physique sur le siège du parquet. Ce qui est certain, c'est que les débats prévus comme chauds n'ont valu que par le rude interrogatoire de la juge, décidée à trancher ce dossier que les avocats de l'inculpé disent vide!
Au contraire, tout comme l'inculpation Maître Nouas parle de l'application de l'article 25/48 de la loi 01-06 portant lutte contre la corruption.
Le procès d'hier a vu quatre avocats tenter de sortir du pétrin un commissaire de police que Maître Lamine Ouafek avait présenté comme une victime d'un complot mis en place par des énergumènes qui ont l'art de devenir des...enseignants:
«Avez-vous Mme la présidente saisi en une seconde le fait du comment avait fait la victime pour d'abord entrer au Central de Amirouche trouver ensuite le service de la BRI (Brigade de recherches et d'investigations et enfin tout déballer sans que ce Monsieur de Koléa nous explique sa démarche!» s'est exclamé le jeune Maître Ouafek qui a ajouté que lui, avocat, donc un homme de droit et l'exerçant était en train d'apprendre beaucoup de choses de la bouche de la victime qui maîtrise les procédures policières, judiciaires et autres connaissance que seuls les initiés savent. Ce sera d'ailleurs l'exclamation de Maître Amar Boutarek qui s'est étonné que le corrompu soit poursuivi et le corrupteur est là, debout, sous le statut privilégié de...victime. «Ce n'est pas cela la justice». Quant à Mharhra, sous un air débonnaire, il a eu l'idée de rappeler que le commissaire de police a des activités quotidiennes et a le droit d'avoir des amis. «Il y a dans ce dossier, un micro-ordinateur dont le prix n'avait pas été honoré. «Certitude de l'inculpé que la victime éloigne d'une phrase: «Non, les soixante mille dinars ne concernent pas le micro mais bel et bien de la corruption!». Et Maître Mharhra d'asséner pour ce qui est d'une excellente question de Gomari le procureur: «Le représentant du ministère public avait fait preuve d'étonnement autour de la carte grise d'une voiture «gagée». Comment a-t-il pu y penser?
En tout état de cause, aussi bien Maître Nouas que le procureur (qui a requis une peine d'emprisonnement ferme de dix ans) ainsi que les défenseurs ont effectué, leur boulot comme ils l'entendaient sans écorcher la déontologie. Voilà la triste histoire d'un principal qui avait un avenir prometteur devant lui, qui a joué avec le feu en fréquentant un repris de justice qui avait cru se mettre à l'abri ainsi que Abdelkrim son frère, de l'incarcération à la suite du mandat d'arrêt à vider. Une opération qui doit avoir lieu quel que soit le piston actionné...
C'est Maître Nouas qui avait placé la meilleure formule lancée par son client Oualid qui a dit: «Le principal m'a ruiné après m'avoir déplumé et fait courir depuis Koléa à Staouéli en passant par Jolie Vue!» L'affaire a été mise en examen pour mardi 9 octobre 2012.


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