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La leçon allemande contre l'alternance
Publié dans L'Expression le 06 - 12 - 2012

Angela Merkel vient d'être réélue à la tête de son parti avec 98% de voix. Pas une seule voix pour pourfendre ce résultat que les démocrates de pacotille qualifient généralement de «soviétique». Elle est chancelière d'Allemagne depuis 2005. Elle a été réélue en 2009 et s'apprête à décrocher un 3ème mandat en 2013. Revenons à notre pays...
La chancelière allemande, Angela Merkel, a été réélue à la tête de la CDU (Union Chrétienne- Démocrate), mardi dernier, avec 98% des voix. Pour être plus précis, à 97,94%. Pas une seule voix pour pourfendre ce résultat que les démocrates de pacotille qualifient généralement de «soviétique». Comprenez par là, entaché de fraude massive. Mais l'Allemagne, c'est l'Allemagne. Personne n'oserait s'attaquer au fonctionnement des institutions de ce pays qui donne des complexes à la classe politique de bien de pays. D'Europe et d'ailleurs. Merkel le dit le plus normalement du monde, «nous avons conduit l'Allemagne hors de la crise...Pendant que d'autres pays d'Europe sont en récession, nous sommes le moteur de la croissance en Europe. Tout cela n'est pas tombé du ciel». Et d'ajouter, en citant un vieux dicton, «Le vent et les turbulences sont l'oeuvre de Dieu, mais la voile et le gouvernail nous appartiennent». Quand elle dit cela, tout le monde se tait car les faits sont là. Première puissance économique d'Europe, l'Allemagne est aujourd'hui un modèle cité dans le monde entier. Dans l'élan de sa victoire, la chancelière allemande a lancé le même jour, sa campagne pour un troisième mandat dont les élections auront lieu dans dix mois. Le pouvoir en Allemagne est composé d'un président de la République fédérale, actuellement c'est Joachim Gauck, dont le rôle est plutôt symbolique. Il est élu pour cinq ans, renouvelable une fois. Quant au poste de chancelier (ère) (chef du gouvernement) qui dirige réellement le pays, son mandat est de quatre ans, renouvelable sans limite. Angela Merkel détient ce poste depuis 2005. Elle a été réélue en 2009 et s'apprête donc à décrocher un 3ème mandat en 2013. Rien ne l'empêchera de briguer un 5ème, un 6ème, un 7ème mandat. Elle n'a que 58 ans et seules les urnes trancheront.
Dans ce pays modèle, il n'est pas question d'alternance pour l'alternance comme on l'a organisé ailleurs. Ou comme certains voudraient l'ériger en règle «mondialiste». Sans fondement aucun. A part de comparer cette règle en jeu de manège à deux tours par personne. En excluant toute référence au bilan des uns et des autres. Non, les Allemands sont plus intelligents que cela. Ils ne se séparent pas d'un dirigeant hors pair comme Angela Merkel, considérée par la majorité des Allemands, en tant que chancelière qui «n'a plus aucun concurrent» à sa taille. Souhaitons tout le progrès et le bien-être des Allemands sous la houlette de Merkel et revenons à notre pays. Nous aussi, avons un président de la République hors pair. Depuis son arrivée, en 1999, Abdelaziz Bouteflika a réussi à rétablir la paix. Nous ne sommes pas les seuls à le dire.
Mardi dernier, un rapport de l'institut américain «Institut for Economics and Peace» (IEP) a révélé que «les Etats-Unis, l'Algérie et la Colombie sont les pays qui ont réalisé la meilleure progression au cours des dix dernières années en termes de baisse de l'impact du terrorisme». Sur le plan économique, il a réussi non seulement à nous épargner des effets de la crise économique et financière qui frappe le monde, mais, en plus, il a engagé d'ambitieux plans de développement qui ont complètement transformé la vie quotidienne des Algériens. Eau, logements, éducation, transport, agriculture, etc.... En une décennie, l'Algérie a fait un bond qualitatif qu'elle n'avait pas connu depuis son indépendance.
Plus important encore et pour reprendre le dicton cité par Merkel, il a si bien manié «la voile et le gouvernail» qu'il a pu nous faire traverser, sans dommages, «le vent et les turbulences» du fameux printemps arabe. Actuellement, il est passé à la vitesse supérieure pour réduire le déficit en logements (en renforçant la coopération chinoise avec celle des Américains, des Espagnols, des Belges, des Finlandais, etc). Il compte s'attaquer prochainement à la relance industrielle hors hydrocarbures. Il a chargé le gouvernement Sellal de s'attaquer à la relation administration-administrés pour l'améliorer au plus vite. Tout comme les Allemands, nous avons beau chercher, nous ne lui trouvons pas de concurrents. C'est sur tous ces points que Amara Benyounès et beaucoup d'autres s'appuient pour espérer que le Président Abdelaziz Bouteflika accepte un quatrième mandat.
Pour continuer son oeuvre et renforcer davantage le pays. Ce que demande Benyounès, ce que nous demandons, l'immense majorité des Algériens le demande. Laissons seulement les Algériens s'exprimer à ce sujet et nous aurons un score de 98% en faveur d'un autre mandat pour Bouteflika. Les Allemands viennent de clouer le bec aux «forains et à leur manège». Profitons-en! On ne change pas un dirigeant qui gagne. Encore faut-il que Bouteflika accepte ce quatrième mandat!
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