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Le hold-up du néolibéralisme et la désymbolisation du monde
L'INVENTION DU PÈRE NOËL
Publié dans L'Expression le 27 - 12 - 2012


Le mythe du Père Noël a la peau dure
«Petit Papa Noël, quand tu descendras du ciel, n'oublie pas de nous reloger»: Les familles de mal-logés en France
On nous avait annoncé la fin du monde pour le 21 décembre. Une angoisse sourde tenaillait les humains. Il n'en fut rien. Cette délivrance a été fêtée par chacun dans le slogan, tout est permis puisque nous avons l'éternité devant nous. La proximité avec les fêtes de Noël nous donne l'opportunité de faire le point sur la façon dont un événement majeur pour l'espérance de plus d'un milliard de chrétiens - la naissance du Christ- a, au fil des centaines d'années, été détourné de son essence originelle pour devenir en définitive un événement festif païen qui a une saveur particulière avec son hold-up par la mondialisation néolibérale qui en a fait une source de profit.
La naissance du Christ
Un sujet qui fait toujours débat est la date de la naissance du Christ. Elle est importante parce que c'est à partir de cette date que l'on a commencé à compter... l'ère chrétienne. Sur le site Hérodote, nous lisons: «Dans les temps anciens, on comptait généralement les années à partir de l'année d'intronisation du souverain régnant. Les Romains préféraient toutefois les compter à partir de la fondation de Rome. Pour fixer la date de Pâques, principale fête chrétienne, qui célèbre la résurrection de Jésus-Christ trois jours après sa mort sur la croix, les premiers chrétiens s'en remettent à la tradition juive, fondée sur un calendrier lunaire. Mais cette solution finit par déplaire à l'Eglise, désireuse de prendre son autonomie par rapport au judaïsme. (...) C'est ainsi qu'en 532 de notre ère, au temps de l'empereur Justinien, un moine, Denis le Petit, situe l'année de la naissance du Christ, 753 ans après la fondation de Rome, l'année de référence des anciens Romains... On pense aujourd'hui qu'il s'est trompé de 5 ans, le roi Hérode, contemporain de la naissance du Christ, étant mort en l'an 750 de la création de Rome; le Christ serait donc né entre l'An 3 et l'An 6 avant l'ère chrétienne. Deux siècles plus tard, au temps de Charlemagne, un moine anglo-saxon, Bède le Vénérable, envisage de généraliser cette pratique. À sa suite, on prend l'habitude de dater l'année en cours à partir de l'année de naissance présumée du Christ. C'est une façon de christianiser le temps. Le Christ devait donc avoir 37 ans à sa mort. (1)
La fête de Noël le 25 décembre, historique
On sait que la période entourant Noël revêt un aspect largement profane et commercial et dans certains pays, le jour de Noël est férié. Dans cet esprit, Noël devient une fête à connotation folklorique et caractérisée par un regroupement des cellules familiales autour d'un repas et d'un échange de cadeaux. Dans le christianisme, on fête la naissance de Jésus de Nazareth, le 25 décembre dans les calendriers grégorien et julien. Nous allons voir que cette naissance a fait l'objet de plusieurs dates. À l'origine, il existait à cette date des festivités païennes marquant le solstice d'hiver, symbole de la renaissance du soleil.
Avant de la placer à la date d'une célébration solaire liée au solstice d'hiver lit-on dans l'Encyclopédie Wikipédia, de nombreuses dates furent proposées: 6 janvier (correspondant à l'Epiphanie, date choisie par les Basilidiens vers la fin du iie siècle et reprise par les communautés chrétiennes d'Orient), 28 mars, 18 novembre (date proposée par Clément d'Alexandrie)... Le 25 décembre marquait depuis Aurélien (v.270) l'anniversaire du Sol Invictus. Pour des raisons symboliques, et dans un souci de christianiser les anciennes fêtes païennes, cette date fut progressivement étendue à tout l'Occident latin. «Aucun texte chrétien ne précise quel jour dans l'année est né Jésus-Christ. Noël ne fait pas partie des fêtes suivies par les premiers chrétiens, Au ive siècle, la date du 25 décembre a été choisie comme date pour la fête de Noël, principalement dans le but de la substituer aux fêtes païennes qui étaient d'usage à l'époque, comme la fête de la renaissance du Soleil Invaincu (Sol Invictus), le solstice d'hiver et les Saturnales romaines qui avaient, toutes, lieu à la période du 25 décembre. Bien avant l'apparition du christianisme, l'époque du solstice d'hiver était déjà une période charnière de l'année, qui regroupait de nombreuses croyances païennes relatives à la fertilité, la maternité, la procréation et l'astronomie. Elle donnait donc lieu à de nombreuses manifestations. Ces traditions antiques ont de nombreux points de similitude avec la fête chrétienne. Selon une tradition mithraïque née en Asie mineure, Mithra serait né «jaillissant du rocher» (petrogène) ou d'une grotte - élément éminemment lié au culte de cette divinité - tandis que des bergers assistent à cette naissance miraculeuse dans un récit qui influencera ceux de la naissance de Jésus pour l'adapter aux thèmes païens. Il est possible qu'une tradition plus ancienne, d'origine mithraïque et mazdéenne, présentant la mère de Mithra - Anahita (ou Anahid) - comme vierge ait également influencé les premiers auteurs chrétiens (2).
L'invention du Père Noël
Mieux encore, d'autres auteurs indiquent que le Christ ne serait pas né un 25 décembre, mais en automne. Nous lisons: «Existe-t-il des preuves bibliques que la naissance de Jésus-Christ a eu lieu en automne et non pas un 25 décembre? Il en existe plusieurs. La date exacte n'est pas connue bien que les preuves indiquent qu'elle aurait eu lieu en automne. Alors qu'il n'existe aucune preuve de la naissance du Christ un 25 décembre, il en existe de nombreuses indiquant une naissance tôt à l'automne.» (3)
L'un des marqueurs des fêtes de Noël est justement le Père Noël. Qu'en est-il exactement? Bien que la tradition du Père Noël ait des origines en Europe du Nord, il est popularisé aux Etats-Unis au xixe siècle. La première mention du «Père Noël» en français est trouvée en 1855 sous la plume de George Sand (on parle avant plutôt du bonhomme de Noël ou du petit Jésus). Qu'il soit appelé Father Christmas ou Santa Claus en anglais, Weihnachtsmann en allemand, ou Père Noël, sa fonction principale est de distribuer des cadeaux aux enfants dans les maisons pendant la nuit de Noël du 24 au 25 novembre. (4)
Martyne Perrot écrit à ce sujet: «Si certains ne savent pas très bien ce que l'on fête à Noël, nul n'ignore le Père Noël, figure emblématique de la société de consommation. Le Père Noël a une longue histoire, associée à la fête de Noël. «Noël» a deux étymologies possibles: l'une adoptée par les chrétiens en liaison avec la naissance de Jésus; l'autre en relation avec la célébration du solstice d'hiver, les Saturnales romaines et le culte du dieu Mithra. La généalogie du Père Noël commence au IVe siècle avec l'évêque saint Nicolas. Devenu au XVIIe siècle le fournisseur de cadeaux des enfants aux fêtes de fin d'année, il se dédouble avec l'apparition du Père Fouettard, son négatif aux noms multiples.» (5)
«Le Père Noël n'a pas eu la vie facile! La Réforme et la Contre-Réforme catholique abolissent saint Nicolas au profit de «l'enfant Jésus», puis c'est le «Bonhomme Noël» laïque qui apparaît. Martyne Perrot décrit l'immigration en France du Père Noël-Saint Nicolas, par l'Alsace et la Lorraine à la fin du XIXe siècle d'abord, puis par les Etats-Unis, où les émigrants hollandais l'ont emmené au XVIIe siècle, et d'où il revient après la Seconde Guerre mondiale, redessiné par le matérialisme américain et Coca-Cola... En 1931, Coca-Cola l'utilisa comme argument publicitaire. Les couleurs rouge et blanc de la marque fixèrent l'uniforme du Père Noël contemporain. Le Père Noël s'impose enfin, même si, en 1951, il est pendu et brûlé à Dijon par des autorités ecclésiastiques! Prétextant une «paganisation inquiétante de la fête de la Nativité, détournant l'esprit public du sens proprement chrétien de cette commémoration, au profit d'un mythe sans valeur religieuse».(5)
Un autre exemple est donné par la lutte perdue par l'Eglise pour combattre une fête païenne: Halloween importée du temple du libéralisme, concurrençant la fête de Noël. L'Eglise crée, pour la circonstance, un slogan: «Holy Win!», «le sacré vaincra!» Il n'a pas vaincu...
«En tout cas, s'il existe, lit-on dans la contribution suivante, des mathématiciens ont montré combien il aurait la vie dure, ce vieil homme barbu. Si on compte qu'il y a 378 millions d'enfants dans le monde qui attendent avec impatience le 25 décembre avec en moyenne 3,5 enfants par foyer dans le monde, on arrive à 91,8 millions de maisons. C'est là le nombre de descentes à réaliser pour le Père Noël, en supposant qu'il y ait bien au moins un enfant sage dans chaque maison... Or, pour bien faire cela, Santa Claus dispose de 31 heures en supposant qu'il voyage d'est en ouest et que son traîneau suit les fuseaux horaires. Il doit donc faire 822,6 descentes de cheminée par seconde, ce qui lui laisse approximativement plus de 0,001 seconde pour distribuer les cadeaux dans chaque maison. Mais le Père Noël n'est pas le seul à être éprouvé. Les rennes ont eux aussi fort à faire! Si on estime que les maisons sont éloignées les unes des autres de 1,2 km en moyenne, le voyage total est de plus de 120 millions de km. En 31 heures, cela suppose une vitesse supérieure à 3,8 millions de km/h, soit 1 050 km par seconde environ. Les rennes devraient donc galoper en l'air à Mach 3000! (...) En estimant que les cadeaux de chaque enfant pèsent 900 grammes, la charge totale emmenée serait de 321.300 tonnes. Un renne normal ne pouvant tracter plus de 136 kg, il faudrait donc un attelage de quelque 2.360.000 rennes normaux. Mais on le sait bien, les rennes du Père Noël sont des rennes magiques... A supposer qu'ils puissent transporter dix fois plus que les autres, ils ne seraient plus que 236.000 dans l'attelage. Reste la résistance dans l'air qui ne peut être éludée. En effet, 321.300 tonnes voyageant à 3,8 millions de km/h nous donne une résistance de 14,3 milliards de trilliards de joules d'énergie pour les rennes placés en tête de cortège. Bref, là encore, à moins de poils magiques ignifugés, les pauvres animaux seraient réduits en poussière et l'ensemble de l'attelage serait consumé en 0,00426e de seconde. Conclusion: si le Père Noël existe, il est vraiment, vraiment magique. (6)
Une solution consiste à admettre qu'avec son expérience et son air futé, le Père Noël a su développer pendant l'année des dépôts dans chaque grande ville, et utiliser Internet, en s'alliant avec les parents. Il n'y a pas un Père Noël, mais un million, il a peut-être recours à une technologie extraterrestre pour se cloner. Les rennes ne sont pas vraiment des rennes, mais des robots. Avec une propulsion antigravitationnelle. Il peut être partout en même temps
Le néolibéralisme et l'instrumentalisation du sacré
Noël, Halloween, tout est bon pour le néo-libéralisme pour extraire de la valeur quand bien même il s'agit de l'espérance de milliards d'individus Cette décadence planétaire des valeurs et de la dignité humaines est due aux dégâts du néolibéralisme dans sa réussite d'imposition d'une nouvelle civilisation virtuelle qui, on l'aura compris, se construit sur les décombres de la civilisation humaine telle que nous la connaissons depuis les premiers villages édifiés, il y a 10.000 ans en Irak. Le néolibéralisme ne laisse pas intact l'individu. On comprend que les individus rendus fragiles par un quotidien sans perspective deviennent des proies consentantes du marché. Ils s'accrochent à tous les ersatz de plaisir en oubliant leur dimension symbolique. Le néolibéralisme ne se contente pas d'imposer sa vision du monde à la fois par la science et la force, il s'attaque aussi aux identités.(7)
Cette désymbolisation du monde mise en évidence par Dany-Robert Dufour, est en train de pénétrer en profondeur le tissu social. A juste titre, la mondialisation et le néolibéralisme peuvent être tenus pour responsables de cette débâcle planétaire. Nous vivons, poursuit Dany-Robert Dufour, une époque où le plaisir est devenu une priorité, où les carrières autrefois toutes tracées se brisent sur l'écueil de la précarité, la vie à deux ressemble de plus en plus à un CDD. Par ailleurs, on peut citer comme autre perturbation inédite, le développement de l'individualisme, la diminution du rôle de l'Etat, la prééminence progressive de la marchandise sur tout autre considération, le règne de l'argent, la transformation de la culture en modes successives, la massification des modes de vie allant de pair avec l'individualisation et l'exhibition des paraître, l'importante place prise par des technologies très puissantes et souvent incontrôlées, comme l'Internet et ses dérivés sont, en définitive, autant d'éléments qui contribuent à l'errance de l'individu-sujet.» (8) (9)
Faut-il croire à tout prix
au Père Noël au XXIe siècle?
A l'autre bout du curseur, la dimension humaniste de ressourcement chrétien fait écrire à Chantal Dupille ces mots frappés de bon sens: «Noël! Fête de Mâmon, de la bombance, de la (sur)consommation, du gavage des gens et des oies, de la débauche, de la tentation! Comme on est loin du sens originel... je cite une lectrice, Rita Pitton: «Noël message éternel d'espérance, 2d'Amour, de fraternité»! Jésus est né dans une étable, au milieu des animaux, il a vécu comme un SDF, sans toit, sans biens, sans vêtements de rechange.... et il a dit: «Heureux vous les pauvres»! Le Messie tant attendu n'a pas été reconnu par beaucoup: il était venu, lui le Prince de la Paix, sur un âne, pas sur le Veau d'Or. Mon Noël, c'est le foie maigre, ou plutôt la foi, c'est la sobriété en relation avec tous les pauvres de ce monde, c'est la solidarité avec les oubliés. Qu'y-a-t-il de plus beau, ce jour-là, que de penser à ceux qui n'ont rien, et qui dans la rue, ignorés de tous, vivent plus cruellement encore cette journée d'abandon total?(10)
Le mythe du Père Noël à la peau dure. Le marché s'est emparé de sa dimension matérielle. Plus largement, croire au Père Noël tient de la naïveté de celui qui ne veut pas grandir. La douce naïveté fait dire aux enfants: «Moi, je sais que le Père Noël, c'est Papa!» «Faut il pour autant ne pas croire au Père Noël? Pourquoi le Père Noël fait-il couler tant d'encre?.(...) C'est également une période liée au mythe de la générosité. Durant cette période, c'est comme si le temps n'existait plus. Comme s'il s'établissait une «trêve» par rapport aux soucis humains. (...) Il faut donner la possibilité à l'enfant de rêver, de laisser parler son imagination. L'enfant aura largement l'opportunité de s'apercevoir que le monde n'est pas parfait. Donc laissez-lui le temps de rêver et de laisser libre cours à sa naïveté. Le Père Noël n'est pas un mensonge: c'est une légende, un mythe. De plus, l'enfant a besoin de cette période pour grandir. Jusqu'à 6 ans, il est dans une phase dite de la pensée magique. La limite entre le réel et l'imaginaire est floue. (...) Laisser la magie de Noël opérer. L'enfant a besoin de croire en des choses extraordinaires pour grandir. C'est une période assez courte qui prendra fin lorsqu'il sera âgé de 7 ans.» (11)
1. 1532 à 726 Invention de l'ère chrétienne. http://www.herodote.net/532_a_726-synthese-27.php
2. Naissance du Christ Encyclopédie Wikipédia
3. http://rcg.org/fr/questions/p002-fr.html
4. http://www.joyeux-noel.com/perenoel.html
5. Martyne Perrot http://www.evangile-et-liberte.net/elements/numeros/184/article8.html
6.http://www.maxisciences.com/no%ebl/quand-les-mathematiques-se-penchent-sur-l-039-existence-du-pere-noel_art28054.html
7. http://www.mondialisation.ca/addiction-la-civilisation-du-virtuel-bienfait-outyrannie/22032
8. Dany Robert Dufour: L'Art de réduire les têtes. Editions Denoël, Paris. 2003.
9. Dany-Robert Dufour: Les désarrois de l'individu-sujet. Le Monde diplomatique. 02 2001
10.http://sos-crise.over-blog.com/article-mon-noel-ton-noel-notre-noel-113772996.html
11. http://leplus.nouvelobs.com/contribution/743786-faut-il-croire-au-pere-noel-ou-prevenir-son-enfant-de-cette-supercherie-commerciale.html


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