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Ils nous ont quittés en 2012
Publié dans L'Expression le 31 - 12 - 2012


Chadli Bendjedid
Troisième président de l'Algérie indépendante. Il est né le
1er juillet 1929 à Seba'a (daïra de Bouteldja), dans la région d'El Tarf, nord-est de l'Algérie. Il rejoindra les rangs de la révolution en 1955. À l'Indépendance, il sera désigné à la tête de la 5e Région militaire (Constantine) jusqu'en 1964. Il prit ensuite en charge la 2e Région militaire d'Oran où il aura la lourde et difficile mission d'évacuer les forces militaires françaises stationnées à Mers El Kebir, conformément aux Accords d'Evian. Il accède à la présidence de la République le 7 février 1979 suite au décès de Houari Boumediene. Un poste qu'il occupera pendant plus de 13 ans. Réélu à trois reprises, Il fût contraint à la démission qu'il remettra le 12 janvier 1992, au lendemain du premier tour des élections législatives de décembre 1991 remportées par l'ex-fis dissous. Son mandat sera marqué par les événements d'Octobre 1988 réprimées dans le sang. Il fit adopter, en février 1989, une nouvelle Constitution, et ouvrit la scène politique au multipartisme en septembre 1989. Son nom est intimement lié à l'ouverture démocratique qui mettra fin à l'hégémonie du parti unique. Il décède le 6 octobre 2012 des suites d'un cancer à l'hôpital militaire de Aïn Naâdja.
Ben Bella
Premier président de l'Algérie indépendante (1962-1965), Ahmed Ben Bella est décédé le 11 avril à son domicile familial à Alger à l'âge de 96 ans. Marqué par les massacres du 8 mai 1945, Il adhère au Parti du peuple algérien (PPA) et au Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (Mtld), de Messali Hadj. Membre de l'OS dirigée par Hocine Aït Ahmed, il participe au fameux braquage de la poste d'Oran.Il sera arrêté en 1950. Emprisonné, il s'évade en 1952 pour se réfugier au Caire. Il sera arrêté une nouvelle fois, en octobre 1956, suite au détournement de l'avion qui devait le conduire du Maroc en Tunisie en compagnie de Mohamed Boudiaf, Hocine Aït Ahmed, Mohamed Khider et Mostefa Lacheraf. Après la signature des accords d'Evian il s'oppose à Boudiaf et Krim et critique le Gouvernement provisoire. Il est élu président de la République en 1963. Le tournant qu'il imprimera à la Révolution sera contesté. Il sera renversé par un coup d'Etat le 19 juin 1965. Son nom étroitement lié à l'Histoire de l'Algérie indépendante ne lui évitera pas une controverse qui le poursuivra jusqu'à son dernier souffle. Son engagement au sein du Mouvement national, sa prise du pouvoir et son exercice, son renversement par le colonel Houari Boumediene, son emprisonnement jusqu'en 1980, puis son exil de 1980 à 1990 sont autant d'étapes qui marqueront un long itinéraire politique chaotique. Une sorte de rendez vous raté avec l'Histoire...
Abdelhamid Mehri
Il s'est éteint le 30 janvier à l'hôpital militaire de Ain Naâdja à l'age de 85 ans. Comme de nombreux militants de la cause nationale de la première heure il milite dans les rangs du PPA, Parti du peuple algérien (PPA) puis au sein du Mtld, Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques dans lequel il est membre du comité central. Il est arrêté et emprisonné entre novembre 1954 et avril 1955. Il rejoint la délégation extérieure du Front de libération nationale quelques mois plus tard. Il sera membre du Cnra, Conseil national de la révolution algérienne, puis du CCE, Comité de coordination et d'exécution.Au sein du gouvernement provisoire il occupera le poste de ministre des Affaires nord-africaines (1958-1960) puis de ministre des Affaires sociales (1960-1961). C'était un homme politique à l'esprit libre qui a fait de l'égalité et de la justice ses principes. Durant toutes les années où il fût ministre de l'Information sous Chadli, puis ambassadeur à Paris et à Rabat, et enfin quand il succédera à Messaâdia à la tête du FLN après les événements d'Octobre 1988, il restera égal à lui-même. Le pouvoir ne lui montera jamais à la tête. Sa liberté de ton et ses convictions lui vaudront quelques inimitiés au sein de sa propre famille politique. Un homme exceptionnel qui aurait dû avoir une autre carrière... s'il avait vendu son âme au diable. Jusqu'à la fin de ses jours il restera droit dans ses bottes.
Rachid Farès
Disparu le 20 juin 2012, Rachid Farès a vécu comme une météorite. Il a brûlé sa vie par les deux bouts. Ce Gavroche du cinéma algérien, avait joué dans Morituri de Okacha Touita, Le thé d'Ania de Saïd Ould Khelifa, Le Clandestin de Ben Amar Bekhti, L'Envers du miroir de Nadia Chérabi... Sa dernière apparition a été dans le film Benboulaïd de Ahmed Rachedi, aux côtés de Hassan Kachache et Slimane Benaïssa. Au théâtre, il avait donné avec virtuosité la réplique à la comédienne Sonia dans la pièce de théâtre Nuit de divorce...Sa dégaine particulière et les rôles qu'il incarnait au cinéma où à la télévision ont fait de lui une référence pour les jeunes Algériens... Comme une étoile il aura illuminé le ciel de la scène artistique nationale...sans qu'elle lui soit reconnaissante. Il restera une des figures les plus attachantes du grand et du petit écran...
Mohamed Boulifa
Compositeur et interprète, Mohamed Boulifa est décédé le 6 octobre à l'âge de 57 ans. Né le 30 janvier 1955 à Tigdidine (El Oued), il a étudié la musique à l'Inadc (ex-Institut national des arts dramatiques et chorégraphiques, Ismas actuellement) de Bordj El Kiffan avant de poursuivre ses études à Baghdad (Irak), entre 1978 et 1982. Boulifa a composé pour de grands artistes algériens, à l'instar de Warda El Djazaïria. Il a également composé des opérettes comme Hizia ou L'opérette du Chahid. Il signe son premier succès avec Labsa Ezzergati et sort en 1994 sa première cassette sur des poèmes de l'auteur Slimane Djouadi. Mohamed Boulifa est l'auteur en 2012 de la musique de l'épopée El Djazaïr, rihlat hob, un texte du regretté poète Omar Bernaoui. Homme d'une grande discrétion il est parti sur la pointe des pieds.
Cherif Kheddam
Poète, musicien, chef d'orchestre de grand talent, celui qui aura donné une dimension universelle à la chanson kabyle s'est éteint le 23 janvier dans un hôpital parisien où il se faisait soigner pour une insuffisance rénale. Il a formé plusieurs générations de chanteurs kabyles. Il signera son premier contrat en 1956 avec la célèbre maison de disques «Pathé Marconi» et commencera une carrière aussi riche que longue. Après plusieurs années d'exil en France, il rentrera au pays juste après l'Indépendance. Toutes ses compositions seront des chefs-d'oeuvre. Il chantera l'amour, la femme, la misère, les montagnes du Djurdjura...: autant de thèmes et d'hymnes à la vie. Il intègre la RTA où il occupera plusieurs postes avant d'animer la mythique émission «Les chanteurs de demain», sur la chaine II de la Radio nationale d'où émergera une pléiade d'artistes devenus aujourd'hui des vedettes...Tous lui rendront unanimement hommage. Il a chanté l'amour comme jamais quelqu'un avant lui ne s'est essayé. Nadia, chanson mythique à jamais éternelle, Vegayeth, (Béjaïa), reste une offrande faite avec toute la force, la générosité et le génie de l'artiste à tout ce que cette cité a donné à une civilisation qui se perpétue encore dans l'héritage de l'amazighité. Sa disparition à l'âge de 85 ans, tourne la page d'une génération d'artistes issus de milieux défavorisés, en pleine domination coloniale avec son cortège d'injustices et de blessures, aujourd'hui en voie d'extinction.
Warda
La diva de la chanson arabe est décédée le 17 mai au Caire. Née en 1940 en France de père algérien et de mère libanaise, Warda al Jazaïria (Rose algérienne) avait commencé sa carrière de chanteuse à Paris dans un établissement appartenant à son père. Elle commence très jeune avec des reprises de chansons des plus grands, les Egyptiens Oum Keltoum, Mohamed Abdelwahab et Abdelhalim Hafez, avant d'interpréter ses propres chansons sur des airs composés par Sadeq Thuraya, son mentor tunisien. Réputée dans le Monde arabe pour ses chansons patriotiques durant la Guerre d'Algérie, Warda commence à travailler en Egypte où elle collabore avec des grands de la musique, comme Abdelwahab. Apres l'indépendance de l'Algérie, elle revient au pays et se marie en 1962. Dix ans plus tard, elle s'installe en Egypte où elle interprète quelques-unes de ses chansons les plus connues et joue dans plusieurs films. Elle atteint l'apogée de sa carrière après sa rencontre avec Baligh Hamdi, compositeur de renommée qui devient son époux. Avec plus de 300 chansons, elle a vendu plusieurs dizaines de millions d'albums. L'Algérie gardera d'elle... Mazal Wakfine.
Professeur Chaulet
Militant de la cause nationale, Pierre Chaulet est décédé le 05 Octobre à Montpellier à l'âge de 82 ans. Il est né le 27 mars 1930 à Alger. Médecin de formation, il a milité pour l'Indépendance de l'Algérie durant la guerre de Libération nationale (1954-1962) au côté de figures emblématiques de la révolution, à l'instar de Krim Belkacem et Abane Ramdane. Pierre Chaulet a opté pour la nationalité algérienne au lendemain de l'indépendance et a occupé de hautes fonctions au ministère de la Santé. Il a été également vice-président de l'Observatoire national des droits de l'homme et membre du Conseil national économique et social (Cnes).Figure attachante de la guerre de Libération, il symbolisera la lutte contre les injustices et le système colonial. Pierre Chaulet a été aussi l'un des fondateurs de l'agence Algérie presse service en 1961 à Tunis. Eminent spécialiste en pneumologie, Pierre Chaulet a formé après l'Indépendance des générations de médecins algériens et a mené un combat sans répit contre la tuberculose. Il nous a laissé en héritage un livre témoignage, sur son parcours de combattant pour une Algérie libre, rédigé avec son épouse Claudine, d'une extraordinaire humanité...
Omar Kezzal
Le Monsieur Football algérien a tiré sa révérence le 8 janvier 2012. Il fut le Secrétaire général de la FAF (Fédération algérienne de football) dans les années 1970 et son président à trois reprises, de 1982 à 1984, de 1989 à 1992 et de 2000 à 2001. Trois mandats qui furent couronnés de grandes réussites pour le football national. Une qualification historique pour la Coupe du Monde de 1982 marquée par une victoire aussi historique contre l'Allemagne qui a dû s'incliner en finale contre l'Italie. Une troisième place à la CAN de 1984 puis l'unique sacre du football algérien en 1990 à Alger en Coupe d'Afrique des nations... Ce qui a fait de lui le président de la FAF le plus titré du football national.
Fréha Abdelkader
Craint comme la peste par tous les défenseurs et les gardiens de but du championnat algérien, le mythique avant-centre du MCO, Abdelkader Fréha, né le 28 octobre1942 nous a quittés, le 1er octobre 2012. Cet attaquant racé, surnommé «tête d'or» qui a fait les beaux jours du club de la ville qui l'a vu naître, a aussi endossé le maillot de l'équipe nationale de football. Meilleur buteur de l'histoire du MC Oran, il a été aussi meilleur buteur du Championnat d'Algérie avec le MC Oran en 1968, 1969 et 1971. Le but inscrit contre la célèbre formation brésilienne de Santos, en 1969, au sein de laquelle évoluait Pelé restera dans les annales de son superbe palmarès.


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