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Est-il (encore) la solution?
Publié dans L'Expression le 31 - 01 - 2013

Une réunion cruciale du Comité central du FLN se tient aujourd'hui au moment où l'ex-parti unique est secoué par une grave crise. Au centre de cette crise, un homme: Abdelaziz Belkhadem. En effet, l'actuel secrétaire général du FLN est désormais contesté, outre les «redresseurs», par une brochette de ministres et une partie des députés et du Comité central. Cela fait trop pour un homme dont la mission est de conduire les destinées du parti. Ce qui - à tout le moins- aurait dû inciter le premier responsable du FLN à réfléchir sérieusement à la situation dégradante induite au sein de l'ex-mouvement de libération nationale (FLN) miné par une fronde dont il est, à l'évidence, le principal protagoniste et objet de l'ire partisane. Or, en marge d'une cérémonie commémorative, lundi dernier, du premier anniversaire du décès de Abdelhamid Mehri - ancien secrétaire général du FLN (1988-1996) -, M.Belkhadem s'est surpris à affirmer qu'«il ne quitterait pas un parti en crise».
Un tel comportement de quelqu'un qui se veut responsable peut être assimilé à de la bravade dès lors qu'une telle sortie n'est ni constructive, ni conciliatrice de la part d'un homme qui a réuni contre lui une large frange des militants du FLN. Le mérite d'un homme politique, dirigeant de surcroît, est d'abord d'être, avant tout, un rassembleur. Or, les capacités d'unificateur de M. Belkhadem étant prises en défaut et remises en question, le secrétaire général du FLN fait désormais partie du problème, le noeud gordien de la crise qui secoue son parti depuis plusieurs mois. Ce qui induit que M.Belkhadem n'est plus l'homme de la situation. Il n'est plus la solution au malaise que vit le FLN. Il y a dorénavant un fait incontestable, son rejet par plusieurs catégories de responsables au niveau du parti. Ce qui aurait dû amener M.Belkhadem à composer avec ses contestataires, plutôt que de s'accrocher à un siège, devenu éjectable, dont le moins qui puisse en être dit, n'est pas la propriété du responsable en charge du secrétariat général du parti. Aussi, M. Belkhadem a beau exciper qu'il ne quitterait pas le FLN en «pleine crise», ou qu'il revendique la confiance du chef de l'Etat - argument qui se discute - le fait est qu'il est rejeté par ses propres «amis» et militants de base du parti. Le fait est indéniable dès lors que le secrétaire général du FLN reconnaît qu'il y a crise au parti. Arrivé à ce point de non-retour, le constat est simple: face à l'impasse, l'une des parties doit céder, non-point pour une question de prestige - il semble que M. Belkhadem a perdu la confiance des militants du parti - mais parce qu'il faut sauver le glorieux «FLN» du discrédit et de la chute où l'ont mené ceux censés veiller à sa continuité, le mettre au service du pays et hors des mains de ceux qui en ont fait un tremplin pour accéder à des postes bassement politiciens. Reste au secrétaire général du FLN de déterminer ce qui est aujourd'hui important: son maintien à la tête du FLN ou la sauvegarde de ce qui peut l'être encore du mouvement qui libéra la Patrie. Dans le contexte qui est celui du FLN, partir de son propre gré, peut s'avérer salutaire et une saine manière de remise en ordre d'un parti, devenu l'ombre de ce qu'il aurait dû être, ne serait-ce que du fait que celui-ci - qui n'est plus le FLN libérateur - mérite sans doute d'avoir une nouvelle chance de rédemption pour le recouvrement de sa vraie stature. Celle du mouvement de 54-62 qui a su rassembler autour du FLN tous les Algériens de quelque obédience ou idéologie qu'ils se réclament qui se sont retrouvés dans le combat initié par le mouvement de libération nationale. Subrepticement, le FLN, qui contribua activement à la chute du colonialisme, est désormais le paravent derrière lequel se cachent des affairistes qui s'en servent pour leur promotion (sociale, politique, économique). Aussi, il est patent qu'en sachant raison garder, M.Belkhadem ferait oeuvre de salubrité publique en mettant un terme à une crise devenue déraisonnable et à la déchéance d'un sigle qui reste, malgré tout, cher au coeur des Algériens. Dès lors, la seule question qui mérite d'être posée est que fera M.Belkhadem: choisira-t-il son intérêt ou celui du parti?, ne serait-ce que dans l'optique de limiter les dégâts dont est victime le FLN. Wait and see!

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