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Comment les Grecs conjurent le sort
AU BORD DE LA FAILLITE ET FACE À UNE GRAVE CRISE ECONOMIQUE
Publié dans L'Expression le 24 - 06 - 2013

Des licenciements massifs à la fermeture des entreprises publiques en passant par les plans d'austérité, la Grèce se trouve actuellement en crise politique ouverte
Malgré la crise financière qui la secoue depuis près de trois ans, la Grèce continue d'attirer des centaines de milliers de touristes.
La crise financière que traverse la Grèce depuis près de trois ans s'est muée en profonde crise politique. Sous la pression de l'Union européenne, dont certains pays veulent tout simplement pousser la Grèce vers la porte de sortie, les dirigeants grecs ont pris des décisions impopulaires contre lesquelles se sont dressées les populations. Des licenciements massifs à la fermeture des entreprises publiques en passant par les plans d'austérité, la Grèce se trouve actuellement en crise politique ouverte, provoquée par la décision, prise le 11 juin dernier, de fermer la radiotélévision ERT, afin de réaliser des économies et de s'acquitter des suppressions d'emplois décidées avec les créanciers de la Grèce, l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI).
En prenant cette décision, le Premier ministre conservateur, Antonis Samaras, a failli perdre sa majorité parlementaire après avoir déclenché une grave crise avec ses alliés socialistes et de la gauche modérée au sein de la coalition gouvernementale. Résultat: un remaniement gouvernemental devrait se faire incessamment. Le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, en a appelé, jeudi dernier, à l'issue d'une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Luxembourg, au sens des responsabilités des dirigeants grecs «pour le bien de la Grèce et de l'Europe». Cette double crise financière et politique a-t-elle affecté le secteur du tourisme dans ce pays connu justement pour son potentiel touristique?
«La crise financière n'a pas touché le secteur du tourisme. On attend beaucoup de touristes cette année et c'est une aide financière pour nous», a indiqué, lundi 17 juin, Apostolos Tzitzikostas, gouverneur de la Macédoine grecque. Ce gouverneur de la région la plus touristique de la Grèce est un jeune dont l'âge ne dépasserait pas 40 ans, rencontré au siège du gouvernorat dans la ville côtière de Thessaloniki, à l'occasion d'un voyage touristique organisé par l'agence de tourisme, Dam Tours, cosponsorisé avec une agence grecque, Travel Agency. M.Tzitzikostas a affirmé que la région a enregistré 2 millions de touristes l'année dernière, souhaitant «que les gens proches de nous puissent venir facilement en Grèce faire du tourisme». Selon lui, la réussite du tourisme dans son pays repose sur quelques facteurs dont les «prix bas», «les services de haute qualité», le «caractère accueillant des Grecs» et les «dons de la nature».
Lors de cette visite effectuée, la semaine dernière, nous avons constaté des rushs de visiteurs étrangers au niveau des lieux touristiques. Les plages ne désemplissent pas en ce début de saison estivale. Si les responsables grecs affirment que la crise n'a pas affecté le secteur du tourisme, notamment en raison de la présence des étrangers, ce qui est vérifiable sur le terrain, des observateurs et des diplomates affirment le contraire, du moins pour ce qui concerne le tourisme local. Selon eux, le tourisme interne est réduit à sa plus simple expression; les foyers étant en partie touchés par la crise. Mais cette crise semble profitable aux étrangers qui, avec de relatives baisses des prix, continuent à affluer par milliers aux sites touristiques tels que le Mont Olympe, les Météores et les villes balnéaires.
Pour conjurer ce mauvais sort économique, la Grèce veut donc se tourner vers le tourisme. Pour encourager et développer le secteur, des mesures sont prises, notamment en ce qui concerne les visas pour les étrangers. Les Algériens ne sont pas en reste des peuples que le pays de Socrate veut attirer.
Selon une source diplomatique algérienne, rencontrée dans un hôtel de la ville balnéaire Platamonas au sud de la Grèce, dans le même cadre, «le problème de visas ne se pose plus pour les Algériens qui veulent se rendre en Grèce dans le cadre du tourisme».
Près de 700 harraga algériens en Grèce
«On compte actuellement environ 700 Algériens irréguliers en Grèce. Plusieurs d'entre eux sont en prison. Ce nombre a beaucoup baissé car il y a trois ou quatre ans, ils étaient entre 3000 et 4000», a indiqué, la semaine dernière, une source diplomatique algérienne, rencontrée dans un hôtel Platamonas au sud de la Grèce, à l'occasion d'un voyage touristique organisé par l'agence de tourisme, Dam Tours. La même source a ajouté que la crise financière est, en partie, la raison du retour de la majorité des harraga au pays. «La crise économique est un facteur de leur retour. Avant, les résidents irréguliers mettaient 3 à 4 ans avant le retour. Aujourd'hui, au bout de 3 semaines, ils se manifestent pour demander de rentrer en Algérie», précise notre interlocuteur, estimant que «les harraga n'ont pas d'avenir en Grèce». En revanche, la même source affirme que près de 400 Algériens résident d'une manière régulière dans ce pays, dont la majorité à Athènes, la capitale.
L'ambassade d'Algérie en Grèce a délivré, depuis le début de l'année 2013, près de 400 visas aux Grecs dont 90% des demandeurs viennent pour faire des affaires.


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