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La Syrie, un cas d'école!
Publié dans L'Expression le 05 - 09 - 2013

L'Occident va-t-il frapper la Syrie? La question est devenue en fait subsidiaire et ne présente d'importance que pour le malheureux peuple syrien, otage des politiques de domination des grandes puissances. Et la Syrie, outre d'être une région politiquement stratégique, attise désormais les convoitises par les richesses énergétiques que ses eaux territoriales renferment.
Or, les énergies fossiles concentrées dans le Moyens-Orient font courir les grandes puissances. L'envahissement en 2003 de l'Irak et l'accaparement de son pétrole et son gaz par les multinationales états-uniennes, les frappes de la Libye en 2011 avec la chute du régime de Mouamar El Gueddafi, la guerre imposée à la Syrie depuis plus de deux ans et demi participent de la politique dite de «défense des intérêts» américains et ne s'expliquent pas autrement. Le président américain, Barack Obama, reconverti en général Patton, a réitéré à maintes reprises, que son administration défendra partout sur la planète les «intérêts» américains. Pour dire que les Américains n'envoient pas leurs Gi's et leurs marines défendre la femme et l'orphelin, mais bien pour s'assurer de la part des Etats-Unis dans les richesses que recèle un Moyen-Orient au coeur de toutes les appétences. Plus de quatre mille militaires américains ont été tués en Irak entre 2003 et 2008, mais dans le même laps de temps, un million d'Irakiens- femmes, enfants, vieillards, valides et invalides - ont été tués par ces militaires US et par un singulier auxiliaire...nommé Al Qaîda.
Le résultat est là: absentes d'Irak, les multinationales américaines y sont revenues et se sont emparées de l'or noir irakien sur lequel elles ont la pleine mainmise. L'aventure syrienne - s'il se confirme des frappes sur ce pays, dont les seules victimes seront encore les civils syriens sur lesquels l'Occident versera des larmes de crocodile - ne sera qu'une suite du hold-up commis en Irak et qui se poursuivra en Syrie. D'autant plus que plusieurs pays se disputent les immenses nappes de gaz off-shore découvertes au large du Liban et de la Syrie. Israël - en coopération avec Chypre - a déjà commencé à exploiter ces gisements au mépris du droit international. La Turquie, adversaire déclaré du régime syrien, veut aussi avoir sa part du «gâteau» gazier syrien. Bien sûr, les Etats-Unis se positionnent également pour récupérer ce magot énergétique pour lequel ils sont prêts à tous les expédients. Pour les Etats-Unis, il n'est ni plus ni moins question que de la santé de leur économie. Pour cela, l'establishment politique et militaire américain ne reculera devant rien pour assurer le leadership économique américain qui lui permet de perpétuer son hégémonie sur le monde. De fait, l'influent député démocrate, Robert Menendez, président de la commission des Affaires étrangères au Congrès n'y va pas par trente-six chemins et affirme (à propos des frappes sur la Syrie): «Le régime syrien et les autres, comme lui, doivent comprendre que les lignes rouges sont indélébiles, nos ennemis ne doivent jamais douter de la résolution des Etats-Unis.» Les «ennemis» des Etats-Unis sont ceux qui empêchent la «libre entreprise» des multinationales US - cela a été le cas de l'Irak hier, ça l'est aujourd'hui en Syrie - ou ceux qui prétendent acquérir le savoir-faire scientifique et technologique - cf; l'Iran et son nucléaire. En un mot, ceux qui entravent la prépondérance des Etats-Unis sur l'économie, sur la science et la technologie, qui leur permettent de maintenir la dépendance des pays en développement (PVD). Parallèlement, les grandes puissances «assèchent» lesdits PVD de leurs élites intellectuelles, scientifiques, technologiques détournées vers les Etats-Unis et l'Europe des 28. Quand les dirigeants états-uniens agissent, ils le font toujours - ils le proclament - au nom des intérêts (militaires, économiques, politiques, stratégiques et culturels) américains. Ils n'envoient certes pas leurs «gars» mourir dans les profondeurs d'un pays perdu pour défendre la démocratie, les libertés et tutti quanti. Leurs meilleurs alliés sont d'ailleurs les monarchies du Golfe - dont certaines vivent encore à l'ère de l'esclavage. Cela nous éloigne-t-il du cas qui occupe le monde et la présumée attaque aux armes chimiques du régime syrien? Pas du tout, car nous sommes en fait, au coeur du propos. Il n'y eut jamais de «Printemps arabe» en Syrie, mais bien un véritable complot ourdi qui consiste - dans le sillage des turbulences qui touchaient certaines régions du Monde arabe - à se débarrasser d'un régime syrien définitivement hostile aux Etats-Unis.


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