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Les Tunisiennes subjuguent les Béjaouis
5E EDITION DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU THEÂTRE DE BEJAIA
Publié dans L'Expression le 04 - 11 - 2013

En Présentant dans le cadre de la 5e édition du Festival international du théâtre de Béjaïa la pièce sous le titre Si mon ombre mourrait, la troupe tunisienne s'est particulièrement distinguée dans la nuit de samedi à dimanche par une prestation à la grande salle Taos Amrouche de la Maison de la culture de Béjaïa.
Cette pièce se présentait comme une sorte de comparaison entre le système d'un président déchu et l'actuelle équipe aux commandes en Tunisie après une campagne autour des changements politiques à apporter dans le pays sur le plan culturel en général et théâtral en particulier que beaucoup ont tenté de saborder. Il s'agit de personnes qualifiées dans la pièce Criquets El djarad, cet insecte qui ne rate rien sur son passage en détruisant sans distinction toute nature.
Une relation directe avec les crimes commis à l'endroit des artistes, des intellectuels et politiciens en Tunisie pour faire taire toute volonté allant dans la sens de la modernité en provoquant des difficultés et des obstacles.
A travers le spectacle théâtral, qui reflète une situation en vigueur en Tunisie, un pays qui vit le pire des moments de son paysage culturel, menaçant les artistes en dépit de leur détermination à résister à cette pression faite de multiples menaces.
«J'ai voulu transmettre un message d'espoir en osant demander à ceux qui gouvernent de lever leur domination sur le peuple pour lui permettre une vie paisible et joyeuse, d'où le prénom, Hayette (vie) attribué à la comédienne Saida El Hami et Dounia (L'Univers) à Fouzia Benmansour. Ce sont donc deux prénoms qui expriment un espoir redonné au Tunisiens pour retrouver ainsi les beaux jours vécus dans le passé. Qui a le droit de survivre éternellement? Ou comment vivre pour soi et pour la vie? Ce sont les questions auxquelles a tenté de répondre Dalila Meftahi à travers sa troupe tunisienne «Masrah innas de Tunis» dans un spectacle intitulé Si mon ombre mourrait.
C'est l'histoire de deux femmes comédiennes, Saida El Hami et Fouzia Bemansour, en fin de carrière, qui décident de participer à un casting pour un grand film en voie de réalisation. Il faut cependant que le comédien sache une partie de la pièce historique. Elles décident par conséquent de se préparer et répéter durant la nuit-même en vue de décrocher le rôle.
Au théâtre, elles subissent en dépit de toutes leurs expériences une dure réalité des réalisateurs qui les jugent sur le moindre détail.
C'est alors la rencontre entre le passé et le présent, la modernité et l'obscurantisme, l'artiste et son rôle dans la société, bref, toutes les séquences de la société tunisienne sont revisitées dans une pièce qui illustre toute cette complexité et à travers elle la société musulmane.
Les dix Tunisiennes envoyées en Syrie, l'assassinat de Choukri Belaïd, le départ de Ben Ali et l'arrivée des islamistes, tout y est pour démontrer que quel que soit le changement, l'égoïsme humain reste le même quels qu'en soient les régimes.
Autant pour le pouvoir que pour l'opposition, le rituel est le même. On fait peur, on promet pour enfin de compte reproduire le schéma de son prédécesseur au nom de la légitimité et la préservation des acquis. Mais à la fin bien qu'on s'y accroche on finit par tout perdre et dure sera l'heure de la relève.


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