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Nouveaux troubles au Mali
Publié dans L'Expression le 02 - 12 - 2013


Le Nord Mali refait parler de lui. A kidal des affrontements ont eu lieu, jeudi dernier, entre des manifestants qui voulaient s'opposer à la venue du Premier ministre malien et l'armée malienne. Ces affrontements qui ont fait plusieurs blessés, se sont déroulés à l'aéroport de Kidal où les manifestants s'étaient rendus pour empêcher l'atterrissage de l'avion du Premier ministre, Omar Tatam Ly. L'avion a dû, d'ailleurs, faire demi-tour. Pour le gouvernement malien, les militaires ont été «pris à partie par des éléments incontrôlés». Pour le Mnla (Mouvement national de libération de l'Azawad), ce sont les militaires maliens qui ont ouvert le feu «à balles réelles» sur les manifestants. Entre les deux, la Minusma (mission de l'ONU au Mali) a appelé à la retenue les parties et leur demande de «revenir à la table des négociations» pour tenir leur engagement contenu dans l'accord de Ouagadougou qui prévoit de «discuter d'une paix durable au Mali à travers un dialogue inclusif». Ce qui ne semble pas être dans l'agenda du Mnla qui a déclaré, vendredi dernier, par la voix d'un de ses fondateurs, Attaye Ag Mohamed, «la fin du cessez-le-feu conclu avec le gouvernement central de Bamako». En réalité, la sécurité au Nord Mali n'a jamais été totalement rétablie. Attaque aux obus à Gao, à Tessalit, voiture piégée à Tombouctou, mines à Ménaka sans compter l'assassinat des deux journalistes français à Kidal, sont autant d'événements qui entretiennent l'instabilité dans cette région. Surtout depuis le départ des forces tchadiennes et nigérianes après l'élection présidentielle malienne. Quant aux troupes françaises de l'opération «Serval», présentes au Nord, leur position n'est pas tranchée. Elles sont même soupçonnées de soutenir le Mnla. Il faut dire que le nombre de militaires français maintenus sur place ne permet même pas d'assurer la sécurité de ses propres ressortissants comme les journalistes français qui y ont été assassinés. Le fait que quelques jours auparavant, quatre otages français détenus dans cette région ont pu être libérés pouvait laisser croire que les militaires français avaient réussi à ramener le calme. Idée aussitôt remise en cause avec l'affaire des deux journalistes enlevés devant la porte du responsable du Mnla avec lequel ils venaient de s'entretenir. Quoi qu'il en soit, cette reprise des hostilités n'est due en rien à de quelconques groupes terroristes d'Al Qaîda qui eux ont été visiblement neutralisés pour les uns et «délocalisés» pour ceux qui ont réussi à échapper. Même si ce qui semble être une affaire intérieure malienne, il n'en demeure pas moins que ces affrontements ont eu lieu le lendemain de l'arrestation, à Bamako, du général Amadou Sanogo, l'auteur du putsch de mars 2012 qui a failli livrer le Mali aux groupes terroristes d'Al Qaîda. Celui qui était à l'époque capitaine cantonné précisément à Kidal d'où il est parti faire son coup de force dans la capitale malienne. Personne ne sait d'où il tirait sa force car même après l'élection d'IBK à la tête de l'Etat, il restait l'homme fort au Mali. Retranché dans une caserne de la capitale, il prétendait jouir des privilèges de chef d'Etat. Son arrestation a eu lieu après son refus de répondre à une convocation de la justice. Un homme au profil aussi trouble que son action en 2012. Il faut rappeler que son coup d'Etat a eu lieu deux mois avant la fin du mandat présidentiel et qu'il laissait la voie libre aux terroristes en quittant, avec ses hommes, Kidal. Difficile de ne pas faire de lien entre son arrestation et les manifestations le lendemain à l'aéroport de Kidal. Bénéficie-t-il de solides soutiens? Et lesquels? Son arrestation aurait été décidée «au plus haut niveau». Les observateurs qualifient cette décision du gouvernement malien, de «courageuse». La paix n'est pas encore gagnée au Mali!

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