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"Son abrogation coûtera 7 milliards de dollars"
ABDELHAK LAMIRI À PROPOS DE L'ARTICLE 87 BIS
Publié dans L'Expression le 24 - 02 - 2014

Pour l'économiste, il faut se focaliser sur une meilleure croissance et voir comment elle se distribue.
L'amendement de l'article 87 bis ne doit pas être à l'ordre du jour. C'est du moins ce qu'a déclaré hier l'économiste, Abdelhak Lamiri, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. «L'amendement de l'article 87 bis est une opération assez complexe, parce qu'elle intervient dans un contexte où la productivité algérienne baisse approximativement de 1% par année», a expliqué l'hôte de la Chaîne III. Ce sont des centaines de milliers de travailleurs qui souhaitent voir cet article abrogé. Mais pour l'économiste «il est difficile aujourd'hui de faire quoi que ce soit». Il a estimé qu'il «faudrait établir un lien entre la productivité et les salaires». Pour ceux qui font l'amalgame entre la distribution de la croissance nationale avec la disponibilité financière de l'Algérie par rapport aux réserves de change, il considère cela «très maladroit». «Dire qu'on a des réserves et donc on peut améliorer les salaires, c'est jouer aux dés sur l'économie nationale», a-t-il jugé.
Dans le cas où cet article sera amendé, la masse salariale peut augmenter de 11 à 20%. Ça sera donc, selon l'expert en économie, au Trésor public, de couvrir environ 7 milliards de dollars mensuellement en cas d'abrogation de l'article 87 bis du Code du travail. «Une telle décision doit conduire les responsables à bien réfléchir sur l'après-amendement de cet article», a estimé M.Lamiri. L'hôte de la Chaîne III, a soulevé le fait que «15 à 20% des entreprises algériennes qui sont déjà mal en point auront du mal à appliquer une telle augmentation». L'abrogation de cette loi qui a été instituée en 1994, par la politique d'ajustement structurelle dictée par le FMI, aura «automatiquement des relèvements pour une très grande catégorie pour plus de 30% de la masse salariale. C'est toute une chaîne de salaires qui sera relevée», a-t-il noté. C'est pourquoi, «les entreprises qui seront dans la difficulté d'appliquer l'augmentation salariale, c'est à l'Etat de prendre en charge une proportion de 5 à 6% des cotisations sociales pour que certaines entreprises puissent survivre et se développer», a-t-il fait savoir. Une façon, d'après l'économiste, d'alléger pour ces entreprises, les coûts de cette masse salariale», a, encore, expliqué M.Lamiri. Ce dernier a relevé le fait que le pays manque d'outils pour bien mesurer et gérer les conséquences de l'amendement de l'article 87 bis. Il a cité à titre d'exemple, le manque de «simulateurs économétriques qui pourraient donner en quelques minutes les informations très précises». Dans ce contexte, c'est toute la politique salariale qui doit être revue selon l'invité de la Radio nationale. A cet effet, il a indiqué qu' «aujourd'hui, l'élément essentiel pour revoir la politique salariale consiste à dire comment distribuer la croissance nationale». L'enjeu principal, aujourd'hui, est celui de la croissance économique. «Le pays a toutes les possibilités pour développer une croissance à 10%, soit 20 milliards de dollars de plus chaque année pour l'économie nationale», a-t-il souligné. Pour réussir le pari d'une croissance économique forte, M.Lamiri a préconisé «la mise en oeuvre d'un plan Marshall de développement des ressources humaines» et des mesures visant, d'une part, à accroître le rythme annuel de création d'entreprises, et d'autre part, à améliorer le management des entreprises existantes. «Une politique économique axée sur la valorisation des ressources humaines devrait permettre à moyen terme à l'Algérie de connaître des taux de croissance de 10 à 12% et de figurer dans le lot des nouveaux pays émergents» a-t-il encore plaidé. «La science et la technologie doivent être au coeur des politiques publiques» a soutenu le même intervenant qui ajoute qu' «il faut impérativement booster le niveau de qualification de nos ressources humaines pour les hisser aux niveaux des standards internationaux». Selon lui, il existe aujourd'hui, «une prise de conscience et une volonté politique pour moderniser le management du tissu économique national». La relance de l'économie du pays est la dernière chance pour le pays. Pour rentrer dans les rangs des pays émergents, la croissance économique est la seule issue de secours pour que l'Algérie «sorte la tête de l'eau».


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