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La tension persiste
BEJAIA
Publié dans L'Expression le 01 - 03 - 2014

Ni les assurances de Sellal, encore moins celles du directeur de l'éducation de la wilaya n'ont suffi à calmer les élèves de terminale.
La ville de Béjaïa qui a connu les premiers affrontements entre les lycéens frondeurs et des forces de l'ordre dépêchées pour protéger les édifices publics, mercredi dernier, a renoué durant toute la journée de jeudi avec une tension qui s'est faite plus intense des deux côtés. Alors qu'au départ il ne s'agissait que d'un rassemblement de protestation inscrit dans le cadre de la réclamation contre les décisions de rattrapage telles que conçues par les autorités de l'éducation, la situation a vite dégénéré en début d'après-midi pour se traduire en affrontements plus violents jusque tard dans la nuit de jeudi à hier. Dans la matinée, le directeur de tutelle s'est même permis le luxe de s'adresser directement aux manifestants leur expliquant qu'aucune mesure prise n'est obligatoire.
La veille, c'était le Premier ministre qui donnait ses assurances, à partir de Boumerdès. Cela n'était pas suffisant. En début d'après-midi, alors que les manifestants et les policiers se regardaient en chiens de faïence, le premier couac se produit.
Une voiture privée est prise à partie avant d'être renversée avec son occupant. C'était là que les policiers ont intervenu déclenchant des échauffourées qui ont duré tout l'après-midi de jeudi. Et c'est alors le remake des scènes de violence et de débandade de centaines de jeunes lycéens qui se sont rassemblés devant le CNS, limitrophe, du siège de la direction de l'éducation.
Conséquemment, l'accès au centre-ville a été coupé pour les automobilistes qui étaient contraints d'utiliser d'autres accès, engendrant des bouchons interminables. Aux jets de pierre et autres projectiles des manifestants, les forces de l'ordre, appelées en renfort ripostaient par des tirs de bombes lacrymogènes pour tenter de disperser la foule. Des dizaines de blessés légers ont été déplorés lors des affrontements particulièrement intenses, qui se sont poursuivis jusque tard dans la nuit. Un véhicule blindé de la police a été calciné. C'est dire combien la tension était forte. Derrière cette colère, il y a lieu de rappeler la revendication des lycéens, quant au maintien des dates d'examen et leur refus de sacrifier les week-ends et les vacances de printemps pour rattraper le retard dans les cours, comme indiqué par le ministère de tutelle, avant de se raviser quelque peu.
Présentement, seule la tutelle et la police ont tenté de ramener le calme. Les parents si prompts à dénoncer les grèves des enseignants regardaient en spectateurs. Les enseignants et les chefs d'établissements sont restés inactifs. Hier, les commentaires allaient majoritairement dans ce sens.
Et le pire est à craindre pour dimanche, premier jour de semaine. Les nombreux cas de blessés déplorés de part et d'autre ajoutés aux nombreuses arrestations effectuées le jeudi seront autant de raisons, beaucoup le redoutent, de rééditer le scénario de jeudi. N'est-il pas urgent pour toutes les parties de réagir?


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