17 harraga ont été interceptés par les garde-côtes, vendredi, à 10 miles de Ras El Hamra, wilaya de Annaba, ont apporté des sources maritimes qui ajoutent que les intéressés étaient sur une embarcation de fortune d'une longueur de 6 mètres. Les prétendants à l'émigration ont été interceptés vendredi dernier à 2h30 du matin, lors d'un sillage de contrôle de routine, après un départ opéré depuis la plage de Oued Bagrattes dans la commune de Séraidi. Toujours selon notre source, originaires de la wilaya de Annaba, les prétendants à l'émigration clandestine, âgés entre 18 et 33 ans, ont été soumis aux contrôles sanitaires d'usage, par les éléments des services des urgences du Samu. Selon les précisions apportées par les soins de notre source, les 17 harraga seront déférés, aujourd'hui, par-devant le procureur de la République, près le tribunal de Annaba, qui devra les sommer de citation directe, pour comparaître devant la barre du tribunal. Par ailleurs, il est à rappeler que les garde côtes de la façade maritime de la wilaya de Annaba, ont déjoué durant le mois écoulé, une opération d'émigration clandestine pour plus de 61 postulants à la traversée de la mort, lesquels ont tenté de rejoindre le présumé eldorado situé sur la rive sud de la Méditerranée, l'ile de Lampedusa en l'occurrence. En outre, il convient de noter qu'au moment où les vigiles de la mer déjouent des opérations d'émigration clandestine, d'autres ont pu échapper à leurs filets et les harraga dont, le nombre avoisine les 92, ont atteint le sud de l'Italie. Dans ce sens, on apprend près des parents de certains d'entre eux, qu'ils sont arrivés à bon port. Partis depuis les plages de Annaba, El Tarf et Skikda, les harraga, âgés entre 17 et 54 ans, sont entrés en contact avec leurs familles. Certains d'entre eux ont même quitté le centre de rétention de Lampedusa et se sont rendus pour bon nombre en France, Bordeaux, Paris et Marseille.
