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Guerre par procuration
Publié dans L'Expression le 11 - 10 - 2014

«Une guerre entre Européens est une guerre civile.» Victor Hugo «Une guerre entre Arabes, est un inceste.» Kurzas «Une guerre entre musulmans est une fitna.» Intégriste anonyme
Le plus grand exploit, pour ne pas dire miracle, des premiers conquérants grecs, romains et arabes, cela a été de réaliser l'unité de cet immense patchwork qu'est le Moyen-Orient. Il avait fallu une force armée et la poigne de pouvoirs despotiques pour contenir toutes les velléités indépendantistes de minorités irrédentistes. Cette région avait trouvé un semblant de stabilité sous la férule des Turcs. C'était sans compter sans l'intervention des Occidentaux qui ont pris la liberté de redessiner les frontières à coups de canons et à confier un pouvoir de façade aux plus faibles minorités locales dans chaque pays inventé par les stratèges de la colonisation. En examinant la situation actuelle et en considérant les évènements antérieurs qui ont dessiné la carte du Moyen-Orient, on a vite fait de comprendre le scénario qui a débuté au début de la Première Guerre mondiale (ou bien avant pour les puristes). On a vite fait de comprendre que le «redessinement» de la carte du Moyen-Orient se poursuivait à coups de bombardements, de massacres et de destructions. La première chose qui frappe est la disproportion des forces: d'un côté un pays peu peuplé avec une armée disposant de moyens formidables comparables à ceux d'une grande puissance et dont la force de frappe serait capable de détruire toutes les infrastructures civiles et militaires des pays de la région, de l'autre, des pays arabes dotés d'armées à usage interne. Cette différence dans «l'allonge des bras» est compensée par le déséquilibre démographique: d'une part, un Israël qui arrive péniblement à conserver son équilibre démographique malgré toute la propagande faite pour encourager l'immigration, d'autre part, des pays arabes surpeuplés. D'une part, Israël a toujours compté des gouvernements sionistes dont la politique est de conquérir de nouveaux territoires sur les Arabes, en plus de ceux que l'ONU lui a conférés en 1947, et une population dont la survie est basée sur la fidélité et le soutien qu'elle apporte à ces gouvernements. D'autre part, les pays arabes disposent de gouvernements qui courbent l'échine de plus en plus devant les décisions de l'ONU dictées par les Américains et des populations toujours animées d'un fort esprit de résistance. C'est pour ces raisons qu'Israël et les Américains, ne pouvant pas administrer un territoire aussi vaste, ont fait voter une résolution par l'ONU. Cette résolution prévoit le déploiement d'une force d'interposition entre les forces israéliennes et les forces du Liban. Or, le mandat de cette force (une armée de 15.000 hommes avec un armement léger) présente des contours assez flous. D'abord, elle ne prétend pas s'opposer à une agression israélienne puisqu'elle n'en a pas les moyens, mais aussi aider le gouvernement libanais à asseoir son pouvoir au Liban, c'est-à-dire, à désarmer la milice chiite. Comme ce sont les Etats-Unis et les Européens qui distribuent les qualificatifs de terroristes à qui ils veulent, on a vite fait de comprendre qu'ils veulent couper les bras au Hezbollah. Les attentats suicides contre des casernements américains et français avaient, dans les années 1980, contraint ces pays à retirer leurs troupes. Par contre, cela n'a pas empêché ces mêmes pays occidentaux, après une invasion qui a fait des centaines de milliers de morts en Irak, de créer de toutes pièces, des organisations terroristes qui continueront à faire couler le sang des minorités persécutées. Ces organisations qui changent de nom comme de compte en banque, Nosra, Daesh, Eiil, tournant le dos au problème qui mine le Moyen-Orient depuis plus d'un demi-siècle, c'est-à-dire l'existence d'Israël, vont s'occuper de la tâche que leur ont confiée leurs commanditaires: débarrasser la région de dictateurs qui avaient assuré une certaine stabilité et offert une assurance aux minorités menacées par les groupes dominants. Quand le Daesh s'en prend aux Kurdes, on peut comprendre alors pourquoi la Turquie facilite et aide le passage de mercenaires armés par l'Otan et financés par les monarchies arabes.

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