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Le baril chahute l'Algérie
LE PRIX DU PETROLE S'ENFONCE SOUS LA BARRE DES 90 DOLLARS
Publié dans L'Expression le 12 - 10 - 2014


Une baisse inquiétante des prix du pétrole
En alerte maximale pour assurer sa sécurité aux frontières elle doit aussi faire face à la chute ininterrompue des prix du pétrole qui risquent de mettre à mal l'ensemble de son économie.
C'est ce qui s'appelle être au four et au moulin. Si sur le plan sécuritaire l'Algérie assure, sur celui de l'économie elle demeure moins maîtresse de son destin qui reste tributaire de la bonne santé du marché pétrolier. Les vents lui étaient pourtant favorables ces dernières années. Les cours de l'or noir ont battu des records. L'Algérie n'a cependant pas profité des niveaux élevés du pétrole pour sortir de sa dépendance par rapport au secteur des hydrocarbures. Pire, elle a vécu au-dessus de ses moyens. Le récent rapport de la Banque mondiale rendu public le 10 octobre fait ce terrible constat sans complaisance. «L'économie reste très dépendante du secteur des hydrocarbures qui, en dépit de la baisse de production depuis 2006, représente encore environ un tiers du PIB (Produit intérieur brut) et 98% des exportations» soulignent les experts de la BM. Les cours de l'or noir qui ont battu des records depuis un certain jour de juillet 2008 en dépassant les 147 dollars le baril (avant de lourdement chuter à quelque 33 dollars à la fin de la même année) ont permis à l'Algérie d'engranger un pactole de quelque 200 milliards de dollars. Une occasion ratée pour s'affranchir de la rente pétrolière. L'intitution de Bretton Woods met en exergue le rendez-vous manqué avec cette fabuleuse opportunité.
«En outre, dans le secteur non pétrolier, un climat des affaires difficile freine le développement du secteur privé, ce qui compromet les chances de parvenir à une croissance forte, durable, et à la création rapide d'emplois. Les principaux défis auxquels est confrontée la gouvernance de l'économie (algérienne, ndlr) - l'amélioration de l'environnement des affaires, la réduction des subventions, la diversification de l'économie et la création d'emplois du secteur privé - restent pratiquement sans réponse» déplore le document de la Banque mondiale. La situation ne s'est guère arrangée en cette fin de semaine. Le pétrole s'est enfoncé sous la barre des 90 dollars à Londres. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait vendredi, en fin d'échanges européens, 89,85 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Une baisse de 20 cents par rapport à la clôture de jeudi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light Sweet Crude (WTI) pour la même échéance perdait 9 cents, à 85,68 dollars. Une conjoncture intenable pour l'Algérie qui a besoin d'un baril à plus de 100 dollars pour assurer ses équilibres budgétaires. «L'équilibre budgétaire requiert des niveaux de prix des hydrocarbures supérieurs à 112 dollars le baril», avait prévenu la Banque d'Algérie dans un rapport présenté par Djamel Benbelkacem, son directeur-conseiller, au début du mois de juillet 2012. Le baril chahute sérieusement la loi de finances 2015. La question de savoir si certains projets prévus dans le cadre du plan d'investissements publics d'un montant de 262 milliards de dollars, dont l'adoption par le Conseil des ministres est prévue pour la fin de l'année 2014 ne seront pas carrément remis en cause se pose désormais avec acuité. Comme il se pose la question de l'incidence financière sur le trésor public suite à la supression de l'article 87 bis du Code du travail qui prévoit des augmentations de salaires massives. Doit-on puiser dans cette fameuse manne financière de 200 milliards de dollars pour y faire face? Faut-il procéder à des coupes budgétaires pour réduire le train de vie de certains ministères qui dépensent sans compter?
Une éventualité qui n'est pas à exclure si l'on prend en compte les conseils du FMI. «Il est nécessaire de mener un travail ambitieux et soutenu de rééquilibrage des finances publiques pour placer la politique sur une trajectoire viable et veiller à épargner la richesse des hydrocarbures pour les générations futures», a conseillé Zeïne Zeïdane, le chef de la mission du Fonds monétaire international qui a séjourné dernièrement en Algérie. Le Premier ministre ne semble quant à lui, pas préoccupé outre mesure par toutes ces mises en garde. «L'Algérie pourra compter sur ses recettes pétrolières pour amorcer ce décollage économique, aidée par une production d'hydrocarbures, en hausse à partir de 2015, avec la mise en exploitation de plusieurs nouveaux gisements», avait déclaré Abdelmalek Sellal lors de son dicours d'ouverture des travaux de la 17e tripartite qui s'est tenue le 18 septembre à Alger.
La conjoncture ne semble pourtant pas jouer en faveur de cette thèse. Les exportations d'hydrocarbures ont diminué alors que les recettes en devises ont reculé dans le sillage des prix du pétrole qui ont dégringolé depuis la mi-juin 2014. Sauf retournement de situation exceptionnel...


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