Les participants au deuxième colloque pédagogique sur l'enseignement de la mosaïque ont plaidé, mardi dernier à Mostaganem, pour l'introduction de ce domaine artistique dans les programmes d'enseignement des écoles régionales des beaux-arts. Directeur de l'Ecole régionale des beaux-arts de Mostaganem, l'artiste Hachemi Ameur, a situé l'importance d'introduire cet art dans les cursus pour sa relance en tant que patrimoine civilisationnel authentique et art noble. L'Algérie est célèbre depuis longtemps par sa mosaïque. Des musées du pays, de Tipasa, Cherchell et Sétif préservent des oeuvres d'art dans ce domaine, a-t-on soutenu, mettant l'accent sur la nécessité d'uniformiser les programmes entre écoles régionales des beaux-arts et les outils de gestion pédagogique. Les organisateurs ont programmé, lors de ce colloque, trois ateliers au profit des étudiants pour leur faire découvrir cet art, ses formes et les moyens utilisés. Deux courts métrages sur la mosaïque et l'ancienne école régionale des beaux-arts de Mostaganem ont été projetés par deux étudiantes, Bénaissa Sarah et Baghil Kahina. Par ailleurs, une galerie d'art a été ouverte à l'Ecole des beaux-arts de Mostaganem exposant des toiles réalisées par des enseignants de l'école et autres signés par des élèves. Organisé par cette école, ce colloque, qui s'étale jusqu'au 30 janvier en cours, enregistre la participation de 70 élèves et universitaires de 11 écoles régionales et de l'Ecole supérieure des Beaux arts.
