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Démission ou décantation?
PRÈS DE 60.000 ASSOCIATIONS ONT DISPARU DEPUIS 2011
Publié dans L'Expression le 30 - 09 - 2015


La mort absurde du mouvement associatif
Le gouvernement a besoin de relais crédibles au sein de la société et non de «partenaires saisonniers» alléchés par l'odeur des subventions.
La machine sociale est grippée et la bureaucratie verse du sable à poignée. Le mouvement associatif en Algérie est presque décimé. Les résultats d'une étude sur les associations algériennes menée par la section algérienne d'Amnesty International a révélé que «sur les 93 000 associations officiellement recensées fin 2011, deux tiers d'entre elles auraient disparu ou n'auraient pas renouvelé leur agrément en 2015».
Outre Amnesty International, cette étude a fait appel à la contribution de la section algérienne de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh, de l'Union européenne (UE), du Centre d'information et de documentation sur les droits de l'enfant et de la femme (Ciddef), de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (Laddh), du réseau de défense des droits de l'enfant Nada, etc...
Menée pendant une année à l'échelle nationale sur un échantillon de 600 associations activant concrètement sur le terrain, l'enquête s'est articulée autour de la nouvelle loi 12-06 sur les associations et son impact sur l'activisme de ces dernières.
Excédées par tant de restrictions, plusieurs organisations ont voulu desserrer l'étau et ont appelé à une «meilleure reconnaissance» par l'Etat de l'apport du mouvement associatif à la société, à travers notamment la levée des restrictions entravant l'activité de ces associations. «Certaines associations rencontrent des difficultés pour travailler normalement alors que d'autres arrivent à activer au niveau local, ce qui démontre que cela est possible», a déclaré Hassina Oussedik, présidente de la section algérienne d'Amnesty International lors d'une conférence de presse à l'occasion de la présentation des résultats de l'étude en question.
De l'enthousiasme du début des années 1990 à la méfiance qui s'en est suivi durant les années noires du terrorisme sommes-nous aujourd'hui dans une phase de maturité de décantation? Pas si sûr à entendre les déclarations des animateurs de ce mouvement. Il s'agit plutôt de restrictions administratives et de tracasseries bureaucratiques. Une situation qui a conduit à une démission citoyenne collective.
Déplorant les contraintes rencontrées par des associations aux niveaux politique et juridique, la présidente de la section algérienne d'Amnesty International, a en effet, regretté que les citoyens ne soient pas conscients de la «richesse» que celles-ci représentent et de leur contribution à l'édification de la paix sociale et d'un Etat de droit.
Le rôle du mouvement associatif n'est pas seulement limité à la lutte et à la prévention contre la drogue, un domaine où on a tendance à le circonscrire. Encore qu'à ce niveau le danger est réel. C'est notre jeunesse qui est ciblée avec une augmentation de 100% du nombre de consommateurs de cannabis depuis ces cinq dernières années.
Le mouvement associatif est porteur de vrais espoirs à même d'éloigner la jeunesse de ce monde idyllique que créent les effluves du kif. Un foisonnement d'associations n'est autre qu'un signe de vitalité et de dynamique génératrice d'idées. Le mouvement associatif est directement concerné par les mutations qui traversent le pays et de manière plus globale par la crise économique actuelle.
Le gouvernement a besoin de relais crédibles au sein de la société et non de «partenaires saisonniers» alléchés par l'odeur des subventions. C'est à ce niveau que réside la valeur ajoutée que constitue le mouvement associatif tel que démontré par l'enquête en question. Mme Oussedik a noté que le mouvement associatif doit être appréhendé comme étant un «partenaire» qui crée des «passerelles» entre le citoyen et l'Etat, car connaissant la réalité du terrain et susceptible, de ce fait, d'apporter des solutions aux problèmes identifiés.
Il convient alors de s'interroger sur le rôle que peuvent jouer les associations dans la situation économique, politique et sociale actuelle. Comment et quel travail doivent effectuer ces organisations pour répondre aux défis actuels de notre société?


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