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Les soins restent gratuits mais...
REFORME HOSPITALIÈRE
Publié dans L'Expression le 30 - 11 - 2004

Le coût des importations de médicaments ne dépassera pas les 700 millions de dollars, indique le ministre.
L'annonce faite depuis quelque temps quant à l'éventualité du paiement des soins dispensés dans les hôpitaux publics, a fait frémir l'ensemble de la population. Le ministre de la Santé et de la réforme hospitalière, M.Mourad Redjimi, intervenant hier sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale, a écarté cette hypothèse. «Sachez que le citoyen a déjà prépayé sa santé, nous avons une assurance pour être soigné gratuitement», a-t-il indiqué.
Néanmoins, ceci est relié directement, selon les propos de Redjimi, «à notre façon de nous organiser».
Se voulant plus explicite, il dira: «A partir de janvier 2005, le citoyen devra se présenter muni de sa carte d'assurance s'il est assuré, ou avec sa carte de démuni s'il est pris en charge par la solidarité. Quant à ceux qui n'ont pas bénéficié de cette assurance, ils n'ont qu'à se manifester.»
Autrement dit, les travailleurs non assurés, dont le nombre est en nette croissance, «doivent veiller à le faire. Ceux qui doivent être pris en charge par la solidarité, il faut qu'ils se préparent à le faire, ils doivent se présenter, à cet effet, à l'APC pour se faire délivrer la carte de démuni. A terme, une fois qu'on aura cerné le problème, celui qui n'a pas ce moyen qu'il aille se faire soigner ailleurs».
Au sujet de la contractualisation des travailleurs de la santé publique, le professeur Redjimi a indiqué que «la contractualisation intervient dans le contrat de performance, cela se fera selon la durée de leur activité et du genre du service».
Quant au personnel de la santé publique qui demande la révision des salaires à la hausse, M.Redjimi a déclaré: «Nous avons les moyens d'augmenter les rémunérations. Ceux qui ont eu 18% d'augmentation en 2001, je les comprends, mais ceux qui ont 244%, ils exigent, autre chose ; un statut particulier.» Il est bon de rappeler que le Syndicat des praticiens de la santé publique (Snpsp) a inscrit cette question en tête de ses revendications. Il convient de noter ici que 70% du budget alloué au ministère de la Santé sont destinés à la masse salariale qui compte quelque 200.000 fonctionnaires et 50.000 médecins.«L'enveloppe financière allouée pour le secteur de santé a augmenté de près de 65 %. Elle est estimée actuellement à 8 % du budget de l'Etat» a déclaré M.Mourad Redjimi qui a ajouté que «ce budget sera suffisant dans la mesure où l'on sait l'utiliser. Pour ce faire, il faut que les gestionnaires se remettent en cause pour améliorer la manière de gérer ce département, bien sûr que le résultat ne sera obtenu que progressivement».
A propos de l'accord signé, en mars 2004, entre ledit syndicat et la tutelle, le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière dira qu'»il est vrai qu'il y a eu des accords, qui sont d'ailleurs en train d'être mis en place. Mais beaucoup d'empêchements ont fait que cet accord accuse du retard quant à son application. Je confirme, à cet effet, que certains textes ont été examinés et je cite à titre d'exemple celui en rapport avec l'intégration qui est prêt à la signature. Le problème a été pris en charge, mais il nous faut du temps pour les appliquer». Pour le ministre de la Santé, le débrayage enclenché par les différents syndicats «ne fera que pénaliser, encore davantage le citoyen et si on veut régler ce genre de désaccord, nous devons d'abord respecter les lois». «Avant d'avoir, a-t-il ajouté, le droit à la grève il y a celui de la santé de la population qui passe en priorité, les exigences des syndicats peuvent être satisfaites mais à long terme».
Au sujet du projet de la loi sanitaire, M.Redjimi a souligné qu'«elle a été longuement examinée. Il a fallu la préparer minutieusement, la discuter, la soumettre aux syndicats avant d'être finalisée et déposée auprès des institutions concernées pour la faire discuter, passée au conseil du gouvernement avant d'être enfin adoptée par le parlement».
Par ailleurs, le ministre de la Santé s'est félicité de la bonne santé de son département, cela malgré les moult épidémies signalées çà et là à travers le territoire national, et peut-être le décès des 13 bébés à l'hôpital de Djelfa est un exemple plus qu'illustratif. «Ce sont là des cas isolés que nous avons vite pu maîtriser», souligne-t-il. «Nous avons un système de santé très lourd et c'est ce réseau d'infrastructures qui nous a permis de prendre en charge cette population qui est en train d'augmenter» a ajouté M.Redjimi.
Les importations du médicament est un autre sujet abordé par le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière. Dans cette optique il a tenu à préciser que «le coût des importations ne dépassera pas les 700 millions de dollars. Et ce chiffre ne représente que 20 dollars par habitant ! Pour pouvoir garantir la santé de la population, il faut mettre les moyens nécessaires». «Pour cette année, une partie des importations est constituée du stock de sécurité parce que l'ancien stock a été épuisé lors du séisme du 21 mai 2003».
Le professeur Redjimi a indiqué par ailleurs que «pour favoriser l'investissement, il faut d'abord faciliter les procédures d'obtention de l'autorisation d'importer.» Cependant, a-t-il ajouté, «au bout d'un certain temps, il faut produire».
Dans ce contexte, il a souligné que, pour le moment, il y a six multinationales qui produisent le générique sans compter bien sûr Saidal ainsi que les investisseurs privés. «On a fait de la promotion à l'investissement, maintenant on fait celle de la production, surtout qu'on va accéder à l'OMC. Il est temps de faire la promotion de la consommation du générique».
Concernant le problème des spécialistes dont l'Algérie souffre sérieusement, M.Redjimi dira à ce propos: «Nous avons eu pour la dernière promotion 800 postes ouverts, et on n'a eu que 500 qui ont pris leurs postes, les autres ont refusé de travailler. On vient de signer une convention avec la Suisse qui va nous équiper un hôpital dans le Sud algérien» a-t-il conclu.


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