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"La nouvelle Constitution divise plus qu'elle ne rassemble"
BENFLIS À BLIDA
Publié dans L'Expression le 24 - 01 - 2016

«Après la révision constitutionnelle il y aura toujours une crise de régime...»
Le président du parti Talaiou El Hourriyet, Ali Benflis, qui a exprimé son désaccord avec le principe et la démarche de la révision constitutionnelle a affirmé, lors d'une rencontre à Béni Tamou (Blida) avec ses militants que «l'initiative de la révision constitutionnelle (...) est destinée à protéger les intérêts, l'hégémonie et les visées exclusives du régime politique en place». «Après la révision constitutionnelle il y aura toujours une crise de régime dont il faudra bien continuer à rechercher le règlement». «Le régime politique en place a fait le choix d'ignorer les mises en garde contre sa démarche erronée, contre l'ouverture inutile d'un chantier manifestement improductif et contre une fuite en avant qui ne mène nulle part», a-t-on souligné. La conduite contestable et malsaine de cette révision constitutionnelle augure bien mal ces perspectives que le régime politique en place prétend ouvrir au pays: «Ce projet conçu par une autorité illégitime, va être soumis à l'aval d'un Parlement manquant de légitimité et à l'appréciation d'un Conseil constitutionnel sans marge de manoeuvre et sans liberté de décision», est-il relevé.Une centaine d'amendements que contient la nouvelle mouture de la Constitution «n'affectent en rien la nature autocratique et totalitaire du système politique en place et le pouvoir personnel en sort sain et sauf et plus conforté que jamais». «Cette initiative prétendument consensuelle s'est révélée plus diviseuse que rassembleuse». Il suffit de se référer aux réactions(...) de rejet qu'elle a suscitées pour se convaincre qu'elle a plus créé des lignes de fracture dans les rangs de la nation qu'elle ne les a unis et soudés. «Jamais la Constitution de la République n'est apparue, avant ce jour, aussi contestable et contestée», est-il constaté. «Elle est la Constitution d'un régime politique et la Constitution que la République attend toujours», dit-il. «La Constitution que le pays attend doit être élaborée par des élus et des institutions représentatifs et légitimes». «Alors que l'heure est grave, que les problèmes du pays sont d'une extrême sensibilité pour la pérennité de l'Etat, pour la stabilité, l'unité et la cohésion de la nation(...), le pouvoir qui est l'auteur d'un échec monumental, ayant conduit le pays à une impasse politique, une faillite économique et une situation sociale tendue et dégradée, propose une révision constitutionnelle», commente-t-il. Globalement, constate-t-il, «le pays se trouve dans cette situation où le vide au sommet de l'Etat a été comblé par des forces extra- constitutionnelles qui, tapies dans l'ombre, font régner leur propre ordre dans toutes les sphères de la vie nationale qu'elles soient politiques, économiques ou sociales». «Ces forces ont pris possession du centre de décision nationale qu'elles ont assujetti à leurs calculs, à leurs intérêts et à leurs desseins». Sur le plan économique, il indique que «l'argent a coulé à flots et que l'Algérie ne dispose toujours pas d'une économie créatrice de richesses et performante...».
«La dépréciation de l'effort, la course à l'argent facile, la discrimination, le népotisme, le clanisme, le régionalisme, le favoritisme et la corruption, sont autant d'éléments sur la liste des germes malfaisants, qui est longue et qui se sont installés durant les 16 dernières années. «Notre société est une société à laquelle son présent ne procure que frustration, son devenir inquiète ou angoisse....», a-t-il soutenu.
Durant la décennie écoulée, l'Algérie a eu entre les mains l'équivalent de 1 000 milliards de dollars dont 800 milliards ont été affectés aux plans de relance qui n'ont absolument rien relancé sinon le gaspillage, la corruption et l'expansion de l'argent douteux à très grande échelle», a-t-il estimé.
Notre pays se trouve et n'aurait jamais dû se trouver dans cette situation où ses recettes extérieures proviennent toujours à 97% des hydrocarbures, où son budget est toujours financé à hauteur de 70% par la fiscalité pétrolière, où il dépend de l'étranger pour presque tout, de son alimentation à son équipement en passant par les soins de sa population, où l'industrie ne représente plus que 5% du PIB, où l'agriculture plafonne à 10% du PIB, où les richesses touristiques demeurant toujours inexploitées et où la moyenne nationale du chômage est de 12% et de 30% pour les jeunes de 16 à 25 ans.


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