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Un important chef chiite échappe à un attentat
GUERRE EN IRAK
Publié dans L'Expression le 28 - 12 - 2004

La situation sécuritaire s'est totalement détériorée ces derniers jours avec le pic, hier, de l'attentat contre le chef du Csrii.
La violence en Irak, passée au surmultiplié, a enregistré hier, une tentative d'assassinat du chef du principal parti chiite, le Conseil suprême de la Révolution islamique en Irak (Csrii), Abdel Aziz Al-Hakim dans un attentat contre ses bureaux à Bagdad. Cet attentat a occasionné la mort de treize personnes et 66 blessés, selon les premières indications de témoins sur place. Ce chiffre a été revu à la baisse en milieu de journée, indiquant qu'il y a eu la mort de quatre ou cinq gardes, mais plusieurs blessés, selon Mohsen Al-Hakim, le fils de Abdel Aziz Al-Hakim. Mohsen Al-Hakim confirma que son père est sain et sauf, indiquant à une agence de presse: «Il y a plusieurs blessés. Dieu merci, Abdel Aziz Hakim est sain et sauf.» Il précisera par ailleurs que cet attentat a été perpétré par «les ennemis de la nation irakienne qui refusent que les élections aient lieu à la date prévue», soulignant: «Ce sont les mêmes qui ont tué Mohamed Baker Al-Hakim», ancien chef du Csrii, tué en août 2003, lors d'un attentat à la voiture piégée contre une mosquée à Najaf, la ville sainte des chiites. Il y a eu 83 morts, dont Baker Hakim, et une centaine de blessés. De son côté, le porte-parole du Csrii, Haitham Husseini, dira pour sa part que «trois ou quatre gardes ont été tués», sans donner d'autres précisions sur le drame qui a touché le siège de son parti, laissant toutefois entendre qu'il s'agirait d'un attentat suicide. Il ne fait pas de doute que les prochaines élections du 30 janvier soient la cause principale de ce déchaînement de la violence d'autant plus que la liste du Conseil suprême de la Révolution islamique en Irak, menée par Abdel Aziz Al-Hakim, qui a reçu la bénédiction de l'influent ayatollah Ali Sistani, est assurée de rafler la mise au prochain scrutin. Un témoin indique avoir vu une voiture «foncer en sens interdit vers le poste de garde, avant d'entendre une forte explosion». La dégradation générale de la situation en Irak est connotée à l'approche des élections dont la tenue fait de plus en plus problème. Ainsi, dans des entretiens aux médias chinois, le chef de la diplomatie intérimaire, Hoshayr Zebari, a laissé entendre que ces élections pourraient être retardées dans les régions «dangereuses» indiquant: «Les élections dans des régions dangereuses comme Mossoul (Nord) et autour de Bagdad pourraient être retardées pour que nous puissions concentrer nos ressources en matière de sécurité à la destruction des capacités de l'opposition à viser et à intimider les gens». Comme en écho, le général John Abizaid, a déclaré sur CNN que l'armée «allait procéder à des ajustements supplémentaires pour cette ville (Mossoul)», indiquant: «Il est clair que Mossoul nécessitera un renfort de militaires pendant la période électorale». En arrière-plan et sans doute dans le souci de ne pas faire éliminer les sunnites des postes de pouvoir - créant ainsi un nouveau abcès de fixation - la Maison-Blanche chercherait à garantir, selon le New York Time, «des rôles clés» pour les sunnites, ce qui laisserait entrevoir de possibles manipulations des résultats annoncés comme totalement favorables aux chiites. Refusant de commenter l'information, un porte-parole de la Maison-Blanche, Trent Duffy, a déclaré: «C'est à la commission électorale irakienne de déterminer les règles.» Une sorte d'appel du pied pour faire bénéficier les sunnites d'un quota qui resterait à déterminer. Ces informations ont fait réagir le président de la commission électorale, Abdel-Hussein Al-Hindaoui, selon lequel de telles mesures, outre «d'outrepasser les pouvoirs de la commission (...)» et «attenteraient», par ailleurs, «à l'équité» du scrutin. Pour M.Hindaoui, ce qui se rapporte «c'est une information de presse. Ce n'est pas la réalité. En ce qui concerne les élections, nous savons que la commission est la seule autorité compétente dans le pays», ajoutant: «Si l'on intervient dans le processus électoral, cela signifierait qu'il n'y a pas d'élections en Irak.» C'est en fait, la précipitation et le défi de faire tenir un scrutin électoral dans un pays marqué par la violence quotidienne, qui a rendu un peu plus confus le champ électoral irakien et incertain l'avenir ‘'démocratique ‘' de l'Irak. Les Américains semblent s'apercevoir, un peu tard, que les élections organisées selon le schéma actuel, éliminerait quasiment du champ politique irakien une ethnie, certes minoritaire, qui a participé durant tant de décennies à la configuration de l'Irak moderne. Telles qu'elles sont parties, les élections du 30 janvier concourront plus au démembrement de l'Irak qu'à reconstruire son unité. De fait, la pétition de 1,7 million de signatures, demandant l'indépendance du Kurdistan, qu'une délégation kurde a déposée jeudi dernier au secrétariat général de l'ONU, ouvre la voie au dépècement tant redouté de l'ancien pays des Abbassides.

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