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La mode des plages privées
ILS PROPOSENT TRANSATS, PARASOLS, ACTIVITES NAUTIQUES, SERVICE À TABLE...
Publié dans L'Expression le 28 - 07 - 2016


Les plages privées sont en plein boom
Même dans les plages dites publiques on se retrouve obligés de payer la location d'un parasol ou d'un transat pour obtenir une bonne place, alors que beaucoup préfèrent payer un peu plus un bout de plage qui en principe appartient à tout le monde...
L'été bat son plein, la canicule aussi! C'est donc le temps de partir à la mer! Mais les plages sont bondées, s'y rendre est souvent stressant! Ça devient plus un cauchemar qu'une bonne journée de relaxation. Surtout quand on est une jeune fille qui après une longue semaine de travail veut faire bronzette en bikini sans se sentir «matée» par 20 millions de mâles...Alors comment faire? Certains seraient donc prêts à payer une fortune pour trouver cette tranquillité. Cela a donné des idées à des promoteurs pour «surfer» sur la vague des plages privées. C'est même la grande mode cette année, elles ont volé la vedette aux piscines privées de plus en plus chères, et dont la qualité de service s'amenuise d'année en année. Elles sont prises d'assaut bien sûr par les jeunes filles avides d'un petit paradis tranquille au milieu du brouhaha d'Alger, par des jeunes hommes, des couples, mais aussi des familles qui préfèrent éviter de se retrouver au milieu de la ruée vers la grande bleue. A Alger, la plage privée la plus connue est celle de l'hôtel El Riadh de Sidi Fredj. L'entrée est à 1500 DA, elle donne accès à la plage, mais aussi à la piscine de l'hôtel.
Entre 1000 et 2000 DA l'accès
La plage qui est une petite crique n'est pas très fameuse, mais la tranquillité de l'endroit est inestimable. On y trouve du beau monde. Une clientèle très sélect. On se croirait même à l'étranger avec des transats bien agencés. Les clients ne se regardent pas comme des chiens de faïence. Certains font bronzette, d'autres, un petit plongeon pour se rafraîchir. On y trouve même des gens attablés à la terrasse sous le soleil avec un petit verre, ou des jeunes filles brûlant une cigarette sans que cela ne choque personne ou attire de mauvais regards. Non loin de là, juste à côté de la plage du Centre de thalassothérapie, on trouve une autre plage privée qui est plus fréquentée par les familles que les jeunes couples ou les gens en solo. On paye 2000 DA, ce qui donne droit à quatre transats et un parasol. On peut aussi y ajouter des chaises pour les enfants. L'endroit est tout aussi tranquille.
Les estivants profitent bien de la douceur de la mer Méditerranée. Il y a aussi la plage du Sheraton Club des pins. Elle est tout aussi agréable, mais son prix est au-dessus des autres, ce qui reste trop cher pour la classe moyenne.Néanmoins, depuis le 21 du mois en cours une nouvelle plage privée est venue concurrencer celles qui existent déjà depuis des années. Il s'agit de Sunset Beach, au niveau de l'hôtel Sultan à Palm Beach.L'accès est à 2000 DA pour un couple, transat et parasol inclus. La plage est magnifique et très intime. La clientèle est triée sur le volet. D'ailleurs, on annonce directement la couleur.«Accès réservé uniquement aux familles, aux couples respectueux, et aux groupes d'amis, aux gens ayant un certain savoir-vivre, si vous appréciez le #ýwayway & #ýeyey, si vous aimez courir dans le sable, si vous aimez crier, mettre de la musique sur votre téléphone sans écouteurs, si vous êtes du genre à vouloir draguer toutes les nanas, cette plage n'est pas faite pour vous, merci», écrivent-ils sur leur page Facebook pour «filtrer» d'emblée les clients.Une plage privée aussi sympa, doit aussi ouvrir prochainement au niveau de Boumerdès. Elle porte elle aussi un nom exotique, Ushuaia Beach.
A Oran, c'est comme sur la Côte d'Azur...
Plusieurs activités nautiques y sont proposées. On y trouve même un service de restauration à table! Cette plage qui se trouve sur un côté désert de la côte de Boumerdès, avait déjà ouvert l'année dernière avec un franc succès. Au milieu de toutes ces plages privées mixtes, on en trouve une qui sort du lot étant réservée uniquement aux femmes. Il s'agit de «Marina Palme», sise au niveau de Bordj El Bahri, Alger.
La plage disposant de quatre bassins larges pour la natation et d'une piscine, ainsi que de plusieurs espaces verts et de divertissement, est conçue à la manière de celles existant dans certains pays musulmans, c'est-à-dire, assiégée des quatre côtés et voilée par des lézards empêchant la vision pour les personnes curieuses de sexe masculin. C'est la destination privilégiée en cet été des jeunes femmes réservées et timides, celles à cheval avec la religion ou tout simplement celles qui ne veulent pas se mêler aux hommes. Au fait, dans la capitale il y a des plages privées pour tous les goûts et toutes les convictions. Toutefois, il faut signaler que cette mode vient de la capitale de l'Ouest du pays, Oran. Là-bas, ce n'est pas une nouvelle mode, mais ça existe depuis des années.
Les nombreux hôtels qui s'y trouvent ouvrent leurs plages à des clients extérieurs monnayant un droit d'entrée. On cite entre autres celle de l'Eden Palace Oran, la Plage Reinette, New Beach... Elles sont nombreuses et le service proposé est de haute gamme avec un prix des plus abordables. Sur certaines d'entre elles, on se croirait même dans une belle plage de la Côte d'Azur.
Les plages privées sont donc en plein boom. C'est certes un confort qui coûte cher, mais il faut avouer qu'avec les loueurs de parasols, même les plages publiques sont devenues payantes. Il faut déjà compter les 100 DA au minimum du parking, tout en y ajoutant souvent les 500 DA d'un parasol ou les 1500 DA de la panoplie chaise-parasol si on veut avoir une bonne place ou ne pas se faire embêter. Car, ces jeunes qui normalement ont tout juste le droit de louer des parasols imposent leur loi. Ils plantent leur matériel dans les places de devant, laissant une petite parcelle à ceux qui viennent avec leur propre parasol. Et gare à celui qui osera demander des explications, il entrera dans une bagarre sans fin qui peut aller très loin, dans le meilleur des cas gâcher cette paisible journée de repos qu'il est venu chercher. Alors, beaucoup préfèrent payer un peu plus un bout de plage qui en principe appartient à tout le monde...


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