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Le logiciel de la soumission intellectuelle en action
LES ELITES ARABES OCCIDENTALISEES
Publié dans L'Expression le 11 - 08 - 2016


Des artifices pour dociliser les élites
«L'Europe ne dit pas ce qu'elle fait; elle ne fait pas ce qu'elle dit. Elle dit ce qu'elle ne fait pas; elle fait ce qu'elle ne dit pas. Cette Europe qu'on nous construit, c'est une Europe en trompe-l'oeil.» Pierre Bourdieu.
La haine de soi c'est ainsi que l'on peut qualifier les positions à géométrie variable des élites arabes installées confortablement en Occident et sommées de réagir selon un deal invisible, non écrit pour gloser et pis encore pour porter atteinte d'une façon ou d'une autre à leur paléo-identité arabe, voire religieuse. Régulièrement, ils écrivent sur commande pour faire allégeance et d'une certaine façon faire partie de ce qu'on appelle les bons Arabes éclairés par les «Lumières» comme au bon vieux temps des colonies. Ce qui me fait réagir est l'hallali à cause de tueurs qui ont endeuillé la France en 2015-2016, notamment l'attentat abject de Nice. Le courage de ces bons Arabes ne va pas jusqu'à - au-delà de la compassion tout à fait naturelle- tenter de décrire les prémices de ces attentats et dire à la face du monde et en pleine conscience qu'il n'y a pas de fumée sans feu. Rien de tout cela, nos brillants intellectuels autoproclamés font assaut d'allégeance. Il y a ceux qui comparent les terroristes aux icônes de la révolution algérienne, rien que cela! Il y a ceux qui font dans la haine de soi en chargeant les Arabes et les musulmans - ils s'oublient au passage- de psychopathes par qui Cologne est arrivée. Il y a aussi ceux qui intiment aux Arabes à bien se tenir - comme l'avait fait Roger Cukierman président du Crif suite aux élections gagnées par Jean-Marie Le Pen- sinon ils auraient vocation à quitter ce beau pays qu'est la France, mettant dans le même sac pour les besoins de la cause son propre vécu d'émigré et la situation de Français musulmans nés sur le sol français et pour qui la France est leur patrie. Il y a encore ceux qui s'attaquent d'une façon violente aux fondements de l'islam traitant cette religion de fascisme vert comme le proclame le prophète paléo-égyptien installé confortablement et courageusement en Allemagne avec une panzer division pour le protéger. Il y a enfin l'intellectuel lisse sans aspérités qui prône un Islam de salon laïco-compatible qui veut gagner sur tous les fronts, qui dans la plus pure tradition du y a-qu'à, à distance, naturellement fait injonction pour sortir de la glaciation actuelle.
A contrario je rapporterai aussi la position scientifiquement honnête d'un intellectuel de notre point de vue autrement plus articulé, plus fécond dans la droite ligne des Feraoun, Mammeri, Dib, mais qui n'est pas en odeur de sainteté par les biens-pensants en France, ce qui lui ferme toutes les portes des Goncourt et autres hochets inventés par la doxa occidentale pour dociliser ses élites, mais qui lui ouvre plus que jamais droit à la reconnaissance des sans-voix Que deviennent les Français lambda nés musulmans pratiquants ou non, mais tous dans le même sac par un martelage des médias à qui on dit qu'on est en guerre sous-entendu contre vous? Et que vous n'en faites pas assez pour mériter d'être français. Ils ont beau faire assaut de bonne volonté et aller prier d'une façon naturelle dans les églises par compassion, il n'empêche qu'ils sont marqués au rouge et leur avenir est sombre. Ils ne peuvent éviter qu'à leur encontre les amalgames seront légion.
Religions et «idéologies meurtrières»
Dans un écrit objectif et cohérent, Henri Tinq explique que les religions du «Livre ont le même soubassement; l'extrémisme musulman, n'est donc pas une singularité». Nous l'écoutons:
«Dans les pays arabes, les rêves de liberté et de démocratie ont sombré dans le terrorisme islamiste le plus barbare. En réseau ou isolés, de jeunes djihadistes puisent dans la lettre du Coran une irrépressible haine de soi et des Autres. Le plus souvent réduites -très injustement- à leurs expressions fanatiques, les religions «monothéistes», improprement appelées «religions du Livre», à distinguer de l'hindouisme et du bouddhisme qui ont aussi leurs extrémistes, sont réunies sur le même banc d'infamie. On verra que si le «sacré» a toujours produit de la violence, de tout temps aussi, l'homme a instrumentalisé le «sacré» pour justifier et légitimer sa propre violence. Les «guerres saintes» n'ont jamais eu d'autre but que de mobiliser les ressources spirituelles pour une prétendue noble cause...» (1)
La responsabilité des Occidentaux
Le soir même de l'attaque de Nice, les avions français bombardaient Daesh en Syrie. Résultat: plus de 150 morts civils; la Syrie a protesté en vain au Conseil de sécurité. Les médias français ont naturellement zappé cela, les enfants les femmes syriens ne méritent pas de compassion. Mieux que cela, on déclare que Djebhet Nosra qui «faisait du bon bouleau» est terroriste mais les Occidentaux continuent à soutenir les mouvements terroristes à Alep, l'Occident fait sa guerre dans le silence, presque honteusement. Les grands médias tentent bien d'applaudir les petits exploits des terroristes, mais seulement du bout des lèvres. Ils ne peuvent pas s'en empêcher, mais ne peuvent pas non plus encenser trop ouvertement ceux que leurs gouvernements ont condamnés officiellement comme responsables des attentats de Nice, (...) Les deux programmes, L'islamophobie dans le monde occidental d'un côté, et la conquête du Levant de l'autre, ne semblent plus vouloir fonctionner sans couacs.» (2)
Les allégeances coupables
Tahar Ben Djelloun s'est fendu d'un texte dans Le Monde du 30 juillet. Il demande en gros aux musulmans de se tenir à carreau ou de faire leurs valises. Dans une réponse percutante, l'écrivain Mabrouck Rachedi répond à la lettre de Tahar ben Jelloun qui fait injonction aux musulmans de rentrer dans le moule ou de rentrer chez eux même s'ils sont nés en France. Il écrit: «Dans Le Monde daté du samedi 30 juillet, Tahar Ben Jelloun écrit une lettre aux musulmans.
M.Ben Jelloun souhaite dégager L'islam des griffes de Daesh. Le véritable échec serait dans une absence de réaction des citoyens français, en particulier musulmans: la mobilisation, des musulmans et autres, je la vois tous les jours autour de moi. Certains sont plus visibles que d'autres: tout le monde n'a pas la chance d'avoir accès à des tribunes médiatiques comme M.Ben Jelloun, M.Ben Jelloun énumère la liste des devoirs des musulmans dont le premier: «Nous devons renoncer à tous les signes provocants d'appartenance à la religion de Mahomet. Nous n'avons pas besoin de couvrir nos femmes comme des fantômes noirs qui font peur aux enfants dans la rue.» M. Ben Jelloun va plus loin: «Nous n'avons pas le droit de laisser faire des criminels qui ont décidé que leur vie n'a plus d'importance et qu'ils l'offrent à Daesh.» Est-ce à dire que «nous» laissons faire des criminels? L'accusation de passivité est non seulement injuste, mais aussi dangereuse, parce qu'elle rend les musulmans responsables d'actes dont M.Ben Jelloun reconnaît qu'ils sont aussi parmi les victimes. Si «nous» regardions passivement ce qui se trame devant nous, «nous» serions déjà complices de ces assassins. M.Ben Jelloun finit sa lettre par «sinon il ne nous restera plus qu'à faire nos valises et retourner dans le pays natal». J'ai peur que M. Ben Jelloun emprunte aux discours de certains partis politiques peu fréquentables. Faut-il lui rappeler que des millions de musulmans sont nés en France? Mon pays natal, c'est la France. Je réponds à M. Ben Jelloun en tant que Français (...)» (3)
Le texte de Ben Jelloun me rappelle les contorsions d'un autre intellectuel maghrébin Abdelwahab Meddeb qui a été décoré par Ben Ali et qui devint révolutionnaire en 2011 quand le vent a tourné. Alain Gresh nous en parle: «(;..) Ce qui est frappant dans l'ouvrage, c'est sa «pudeur» concernant ses positions sur le régime de Ben Ali. Dans son ouvrage Contre-prêches (2006), il consacre une chronique à la Tunisie: «Lorsqu'on se promène à Tunis dans cette atmosphère d'amitié entre les sexes, on se dit que la solution est simple, que le remède à la maladie [de L'islam] est à portée de main, (...) Mais on se demande aussi pourquoi l'exemple tunisien n'est pas davantage connu, pourquoi il ne constitue pas une référence (sic), pourquoi il ne s'érige pas lui-même en modèle (re-sic). Dans son best-seller, La Maladie de l'islam, Abdelwahab Meddeb se livre ainsi à un véritable hymne à la Tunisie sous le Protectorat français, «Il faut le reconnaître, le modèle européen dans lequel j'ai grandi, celui qui émane des Lumières françaises et qui m'a formé, à travers un enseignement franco-arabe, n'est plus attractif. [...] J'ai assisté dans mon enfance (dans les années 1950), dans cette citadelle de l'islam qu'est la médina de Tunis, au dévoilement des femmes au nom de l'occidentalisation et de la modernité; cela a concerné les femmes, les filles et les soeurs des docteurs de la Loi qui tenaient chaire dans la millénaire université théologique de la Zitouna» Cette célébration de ́ ́l'islam des Lumières ́ ́ pense Geisser, (cité par Alain Gresh) évoque parfois les accents fortement assimilationnistes de certaines élites indigènes profrançaises pendant la période coloniale. Abdelwahab Meddeb n'hésite pas à se réclamer ouvertement du penseur nationaliste Ernest Renan:«C'est ce désir qui m'a fait choisir la communauté française, où je continue d'entretenir ma généalogie islamique et de la croiser avec mon autre généalogie européenne. Ainsi l'hérité et le choisi se combinent à l'intérieur d'un seul et même être.» (4)
Jacques Marie -Bourget analysant le texte infâme de Kamel Daoud sur la propension des Arabes, dont il fait partie, à être des psychopathes s'oubliant au passage et que c'est la nature humaine qu'il devrait insulter en général écrit: «Toute la France qui pense bien est tombée amoureuse de Kamel Daoud, un Algérien qui a le courage d'écrire la vérité sur les Arabes et autres musulmans. C'est-à-dire que ces êtres humains sont à vomir, la lie de la terre. Ahmed Bensaâda, dans son livre «Cologne contre-enquête» nous montre le visage du vrai Daoud, ennemi des Palestiniens et lui-même ancien barbu. Cet essai est remarquable. (...), un nommé Kamel Daoud va être recyclé par les élites de Paris qui en fait une tête de gondole. Voilà un nouveau héros, martyr d'une fatwa en peau de lapin. Après avoir été lui-même, jusqu'au moment de la fondation du Front islamique du salut, un barbu affirmé, il dit qu'il n'y pouvait rien, qu'à l'époque il n'a pas vu s'organiser les «fascistes» verts, (...) Voilà le livre d'Ahmed Bensaâda. Il nous dit que, même pour l'incurable athée que je suis, insulter des peuples au nom de leur religion supposée est un crime. (5)
La réalité des choses.
On le voit, les auteurs cités - il y en a d'autres!- n'essaient pas de comprendre les raisons premières. A la place de ce syndrome auto-culpabilisant, je préfère les mots de Rachid Boudjedra sur les prémices de cette anomie mondiale. Nous l'écoutons: «Après la défaite de l'armée nationale afghane, soutenue par l'armée soviétique appelée en renfort par le président Najibullah au milieu des années 1980, l'armée américaine va s'installer en Afghanistan pour chasser les taliban. Rambo est arrivé! Mais, après trente ans de guerre, le résultat américain est égal à zéro. Et c'est de l'Afghanistan des taliban et avec les dollars saoudiens que les terroristes algériens, formés à tuer à Kaboul et à Peshawar, ont déferlé sur l'Algérie dès le début des années 1990. L'Algérie a été ainsi le premier pays à être le laboratoire de la CIA et du roi d'Arabie pour mettre à l'épreuve cette arme nouvelle, le terrorisme islamiste. L'Algérie, durant dix ans, a été le premier pays à être dévasté par le terrorisme, dans l'indifférence des puissances occidentales, la France à leur tête. C'était l'époque de Mitterrand qui a cru prendre sa revanche sur l'Algérie qui a défait la France en 1962. Ce sont ses services qui ont créé la fable du «Qui-tue-qui?», qui ont innocenté les islamistes pour affirmer et aboyer pendant une dizaine d'années que les coupables des crimes atroces commis par les terroristes algériens étaient l'oeuvre de l'armée algérienne. Aujourd'hui, Mitterrand est mort, le terrorisme islamiste aussi (en Algérie), mais il s'est propagé en Europe et aux Etats-Unis. Et nous ne disons pas: «Qui tue qui?» Et nous ne nous réjouissons pas de ces massacres odieux parce que nous disons que l'Occident avec son Otan, sa CIA et ses Etats-Unis, a semé et sème les guerres partout (la haine d'un Hollande contre Bachar Al Assad est de l'ordre pathologique!) et depuis toujours. Et il ne fait que récolter une énorme tempête. Ce sont les pouvoirs politiques occidentaux qui sont - d'abord - responsables des massacres odieux que vivent leurs citoyens. Eux, ces responsables, qui ont pendu Najibullah à un arbre dans une ruelle de Kaboul. Eux qui ont pendu Saddam. Eux qui ont massacré à mort Kadhafi à coups de pierres. Eux qui n'ont pas compris que l'Histoire n'oublie jamais. Ce que nous voulons, nous, pacifistes et progressistes du monde, c'est que la notion même de guerre soit à jamais abolie.»(6)
Ce que je crois
Les constructions intellectuelles fictives de ces planqués qui vivent dans des bulles bien au chaud ne savent pas ce que c'est que la terreur. A la première alerte, pour la plupart, ils sont allés rejoindre la mère-patrie des droits de l'homme à géométrie variable. Certains autres ont pris sur le tard le train de la reddition intellectuelle et de la défaite de la vraie pensée, leur islam soft, docile, sans aspérités en France comme un fonds de commerce, ne sert à rien. Ils n'ont pas de mon point de vue l'honnêteté intellectuelle, à l'instar d'un Rachid Boudjedra de dire les quatre vérités et expliquer qu'au lieu de traiter les effets il faut remonter aux causes. Les quartiers sensibles, devenus par la grâce des boutefeux des zones de non-droit, puis des territoires perdus de la République, qu'un ancien ministre de l'Intérieur promettait d'aseptiser au Karcher. Ce sont pourtant des enfants de la République victimes de tous les maux de la société, la mal-vie, les perditions scolaires, le chômage et l'horrible plafond de verre qui fait que même si vous christianisez votre nom cela ne passe pas, vous êtes rendus à votre condition de bougnoule au premier contrôle récurrent de délit de faciès. L'islam est devenu un thème vendeur. Très vendeur même. L'islam a bon dos. L'islamisme est une construction idéologique occidentale dont les buts sont connus. Instaurer partout un néolibéralisme sans état d'âme, s'emparer du pétrole, pour cela reformater le Moyen-Orient, cent ans après Sykes-Picot. En fait, combattre l'islamisme c'est s'attaquer à l'ignorance. On ne peut que désapprouver les attaques terroristes comme également les manipulations, les auto flagellations «payantes» démonétisent les peuples et s'attaquent à L'islam pour quelques euros de plus. Dans le Coran, c'est la tolérance qui est recommandée ce verset «lakoum dinakoum oua lia dini», «vous avez votre religion, j'ai la mienne».
Seule l'éducation à marche forcée et les sciences pourront permettre à L'islam de donner la pleine mesure de son talent. Il faut pour cela que les musulmans soient gouvernés par des élites légitimement élues qui n'instrumentent pas la religion. Il faut que ces élites contribuent par le savoir à un nécessaire aggiornamento in situ par les élites. L'islam devrait tenir compte des autres spiritualités de 5,5 milliards d'individus et trouver un vivre ensemble où chacune des religions apporte une part d'espérance car les vraies causes pour lesquelles il faut se mobiliser c'est comment donner un fondement éthique aux conquêtes de la science et trouver par exemple une réponse cohérente à ceux tentés de créer les premières cellules de vie prélude à la création humaine ou encore l'immortalité telle que nous la promet la science pour 2045.
1.http://www.slate.fr/story/106487/comment-les-religions-sont-redevenues-des-ideologies-meurtrieres
2. http://reseauinternational.net/quest-ce-qui-se-passe-a-alep/
3.http://www.huffingtonpost.fr/mabrouck-rachedi/lutte-daech-tahar-ben-jelloun_b_11294166.html
4.http://blog.mondediplo.net/2011-07-27-La-maladie-d-Abdelwahab-Meddeb-et-la-revolution
5. http://www.lepoint.fr/societe/hamed-abdel-samad-l-islamisme-est-present-dans-la-naissance-meme-de-l-islam-page-2-04-08-2016-2059021_23.php#xtatc=INT-500
6.http://www.humanite.fr/alger-nice-alep-munich-souffrent-dun-cancer-effrayant 613160?ref=yfp


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