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Menaces sur la ville
SIDI BEL-ABBÈS
Publié dans L'Expression le 26 - 02 - 2005

Il est aberrant qu'en 2005, les maladies éradiquées il y a des décenniesre fassent surface.
Le déficit pluviométrique et l'insalubrité de l'environnement causeront des épidémies si des mesures draconiennes ne sont pas prises dès maintenant afin d'écarter ce danger et le plus vite serait le mieux.
Un constat s'impose : le bilan qui a été établi en matière d'hygiène et autres sujets qui touchent directement à la santé des populations est peu reluisant.
On sait que la prévention, qui peut plus ou moins freiner et alerter les citoyens, ne nécessite pas de grands moyens. A ce sujet, il est utile de rappeler que la première responsabilité incombe aux présidents des APC, responsables de la prévention, de l'hygiène et de la salubrité de l'environnement public (article 107 de la loi n°90/70 du 7 avril 1990) par le biais des bureaux d'hygiène communaux.
Dans ce contexte, à Sidi Bel-Abbès, malheureusement, il a été constaté un déficit en matière de gestion, étant donné que les services concernés par celle-ci sont les seuls habilités à contrôler l'eau potable (AEP) et les produits alimentaires dans leurs localités respectives.
Par ailleurs, le problème de l'environnement est indéniablement lié à la croissance démographique, l'exode rural, la détérioration du pouvoir d'achat, l'implantation tous azimuts et sans contrôle des cités «bidonvilles» où les normes d'hygiène les plus élémentaires n'existent pas.
D'autre part, il y a lieu de signaler l'existence de décharges publiques anarchiques à travers différents quartiers de la ville de Sidi Bel-Abbès où l'on constate un manque de civisme flagrant chez un grand nombre de citoyens. Aussi, les responsables de la DSP appellent-ils à plus de vigilance et à la prévention du fait que le choléra revient tous les quatre ans.
Pour rappel, en l'an 2000, la situation sanitaire avait donné lieu à l'enregistrement de quatre cas de maladies à transmission hydrique à travers la wilaya de Sidi Bel-Abbès. Les enquêtes épidémiologiques effectuées autour de ces cas avaient révélé la consommation d'une eau stockée non traitée.
Aussi, malgré la baisse sensible des cas de maladies à transmission hydrique, il persiste des facteurs à risques pouvant à tout moment contribuer à l'apparition de pathologies liées à l'eau, la wilaya de Sidi Bel-Abbès y reste exposée par le fait qu'elle est limitrophe à d'autres wilayas à hauts risques.
Pour ce qui de la facture médicale, il est à signaler qu'un vaccin coûte à l'Etat 350 dinars alors qu'une prise en charge hospitalière de 21 jours pour un cas de fièvre typhoïde revient à 12 millions de centimes.
Ainsi, il est aberrant qu'en 2005, les maladies éradiquées il y a une dizaine d'années environ refassent surface alors que la nomenclature est dépassée par les pays développés qui sont à l'heure de la médecine de pointe dans la recherche des traitements et vaccins des maladies telles que le sida, le diabète, l'asthme, etc.
La non-application sur le terrain des décisions prises par les hautes autorités est flagrante et elles impliquent tout un chacun dans la prévention et la sensibilisation des citoyens.
Lorsque l'effet pathogène de ces micro-organismes eut été compris, l'analyse micro-biologique et les techniques de désinfection de l'eau se sont développées ; les méthodes appliquées depuis, restent en grande partie efficaces jusqu'à nos jours.
L'ensemble des stratégies menées dans le cadre de l'intervention ayant pour objectif commun la lutte contre les MTH ont eu un résultat probant. Cela dénote bien la cohésion des différents secteurs avec celui de la santé qui demeure jusqu'à présent le principal appareil d'alerte en la matière, car la moindre faille se répercute irrémédiablement sur la santé de la population. Cependant, si les actions multisectorielles consenties pour diminuer ou enrayer de manière palpable l'incidence des MTH ont eu un impact positif, cela ne prouve en aucun cas que le risque est écarté, bien au contraire, celui-ci est omniprésent et peut même être menaçant.
Face à cette situation pleine de risques, il faut en convenir, la solution réside particulièrement dans l'assainissement de l'oued Mekerra d'une part, et un suivi des contrôles assidus auprès des agriculteurs activant au bord de la rivière, d'autre part.
A ce sujet, il serait souhaitable également d'entretenir régulièrement le cours de l'oued qui est devenu un véritable égout à ciel ouvert et pour lequel il est judicieux de budgétiser des travaux annuels de curage et d'entretien pour se prémunir contre des risques de propagation des différentes épidémies comme dit l'adage: «Il vaut mieux prévenir que guérir».


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