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Peur et incompréhension!
FACE À LA GRÈVE DE L'INTERSYNDICALE, LES CITOYENS INQUIETS
Publié dans L'Expression le 31 - 10 - 2016

Le grand perdant est le citoyen qui n'a aucune emprise sur les évènements
L'atmosphère de crispation qui règne entre le gouvernement et ses partenaires sociaux a suscité l'incompréhension et la peur des citoyens...
Grève paralysante, service public de mauvaise qualité, le citoyen s'est retrouvé seul à payer la facture du clivage opposant les syndicats au gouvernement. La nouvelle annoncée par l'intersyndicale, portant sur la poursuite de la grève dans les différents secteurs, s'est vite répandue comme une traînée de poudre au sein de la société dont les citoyens ne savent plus à quel saint se vouer pour mettre fin à cette crise qui perdure et alléger son impact sur leur quotidien s'interrogeant sur le sort qui leur serait réservé une fois que la grève illimitée serait déclenchée.
En effet, la semaine prochaine s'annonce donc décisive, où l'intersyndicale compte annoncer les dates et les modalités de ses mouvements de débrayage pour contrer la loi sur la réforme de la retraite. La situation est de plus en plus inquiétante, les secteurs dont le service public est assuré au minimum, en temps normal, seront paralysés par une «grève automatiquement reconductible». Une paralysie totale des services et activités dans le pays, dont le grand perdant est bel et bien le citoyen. Face à cette situation, les citoyens dénoncent à la fois l'«irresponsabilité» de l'intersyndicale et «l'incapacité» du gouvernement à expliquer sa démarche au citoyen, en exprimant son inquiétude pour le devenir du pays qui souffre d'une «crise financière aiguë».
Ils s'interrogent également sur la nécessité et l'utilité d'une «grève paralysante» dans ce moment difficile qu'ils vivent ces derniers mois. Un pays exposé au blocage, à l'instabilité sociale et à la période des vaches maigres, dont les conséquences engendrées sont de plus en plus difficiles à supporter par le citoyen lambda. Les citoyens se posent des questions et tentent des réponses à des interrogations à l'infini. «Certes, l'intersyndicale s'est engagée dans la défense des acquis et des intérêts des travailleurs. Où est le problème? En grève parce qu'ils revendiquent leurs droits, mais il faut penser aussi à l'intérêt du citoyen. Le recours à une grève illimitée est un suicide et un crime en même temps contre ces petits bambins qui ont besoin d'étudier et de s'épanouir comme tous les enfants du monde», explique Mohamed à la quarantaine qui propose d'engager des réflexions pour la création d'une fédération pour la protection et la promotion du droit des élèves à l'éducation. «C'est la solution pour faire face à cette démission collective de la tutelle, des enseignants, des associations des parents d'élèves», a-t-il indiqué avant d'être interrompu par son ami, Saïd, qui a vivement critiqué les syndicats protestataires, mais sans épargner le gouvernement qui peine, à imposer le respect de la loi et ferme les voies du dialogue et de la concertation. «On est dans une crise de communication, aucune des deux parties n'est à l'écoute de l'autre. Il n'y a pas de problème sans solution, il faut juste, s'asseoir et discuter, en particulier dans cette période difficile» a-t-il souligné. Pour ce parent d'élève, le mouvement de grève qui perturbe l'école mettra en danger le parcours scolaire des élèves qui sont déjà en retard, «une question se pose: comment rattraper les heures perdues? le rattrapage des heures perdues sera certainement une lourde charge sur les élèves pour qui cette option n'est plus en leur faveur».
Le vent de la protestation souffle sur le secteur de la santé, une situation qui agite l'opinion et fait couler beaucoup d'encre. Mais aussi de sang et du temps à passer dans les salles des urgences vides. Le calvaire des patients malades s'aggrave davantage avec la grève illimitée qui serait lancée par l'intersyndicale la semaine prochaine. Le malade algérien qui souffre de toutes les entraves qu'on lui a imposées dans des situations normales serait à nouveau face au blocage. Une blocage synonyme de longues souffrances, «dans les temps normaux les services sont assurés au minimum alors vous imaginez-vous cela dans la période de grève», «un médecin mécontent, des milliers de patients sans consultations»? «Alors il vaut mieux prendre soin de ce médecin qui assure les soins des autres.» Dans le secteur de l'administration publique, les citoyens risquent de renouer avec la misère au quotidien en faisant des ruées quotidiennes devant les guichets de l'administration, dès l'ouverture, pour faire déjà la queue aux fins de délivrance de leurs papiers d'état civil entassés dans des salles étroites, des gens composés de jeunes, de moins jeunes, de vieilles personnes. Un scénario qui se répète à chaque mouvement de contestation mené par les travailleurs des communes et le calvaire des citoyens demeure sans solution. Enfin, l'atmosphère de crispation qui règne entre le gouvernement et ses partenaires sociaux a suscité l'incompréhension et la peur des citoyens....le pays est-il livré à l'instabilité? la situation est de plus en plus inquiétante en attendant ce que cachent les jours à venir...


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