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"C'est une histoire de famille"
CELEBRATION DU 1ER NOVEMBRE
Publié dans L'Expression le 01 - 11 - 2016

Hisser le drapeau national sur les façades des bâtisses a, durant plusieurs années, marqué les villes algériennes.
«Par tradition, maman nous racontait l'histoire de ce pays, j'en fais autant avec mes filles, je leur relate tous les faits qui ont marqué l'histoire de la révolution algérienne, notamment les faits remontant de 1830 jusqu'au recouvrement de la souveraineté nationale, 1962.» C'est ce qu'a indiqué fièrement Hayet Meftah, cadre au sein de la compagnie Air Algerie. Le 1er Novembre n'est donc pas un simple fait. Il s'agit d'une date qui a été le prélude d'une guerre atroce dans laquelle se sont engagés des hommes et des femmes, des jeunes et moins jeunes en sacrifiant leur jeunesse pour la libération de la Patrie, l'Algérie. Comment donc peut-on parler de la guerre de Libération nationale, 62 ans après son déclenchement. «Le 1er Novembre est d'abord une affaire de famille», dira Mme Meftah Hayet, ajoutant: «Dans notre famille, nous réunissons tous les membres de la famille pour parler de la guerre de Libération nationale qui remonte jusqu'à 1830 avant d'aboutir à l'indépendance de l'Algérie, au mois de juillet 1962.» «Dans notre réunion, on passe en revue tous les martyrs de la Révolution nationale comme Hassiba Ben Bouali, Ourida Meddad, Didouche Mourad, Benboulaïd, Amirouche, Zighoud Youcef, etc.» L'enjeu est là. Plus que ça, il est de taille. «Il faut donc s'ingénier à capter ces jeunes en quête de repères pour qu'ils puissent se positionner», dira l'interlocutrice expliquant qu'«il suffit d'attirer ces nouvelles générations en leur racontant tous les événements ayant marqué l'histoire de la révolution algérienne plutôt qu'à travers le petit écran, les journaux et l'Internet». En leur parlant de cette histoire et de l'héroïsme des révolutionnaires, ces enfants, assimilant rapidement tant d'informations, se retrouvent du coup boulimiques, exigeant encore plus d'histoires.
«Ma méthode se traduit par une réussite totale», a-t-elle affirmé tout en se souvenant éternellement de son premier coup qui a merveilleusement marché. «J'ai commencé à parler à mes filles de mon grand-père, Saïd Boudjerida tombé sous les balles assassines coloniales le 8 Mai 1945 à Guelma alors qu'il était âgé à peine de 37 ans». Ce n'est là qu'un petit exemple d'une petite famille qui a réussi à implanter l'arbre du patriotisme dans son foyer l'arrosant en parlant, à chaque occasion qui se présente, des événements douloureux qui ont marqué toute l'Algérie colonisée. Notre interlocutrice dira: «Ma fille Massilya, pour exprimer sa liberté, se met souvent à dessiner le drapeau national.» «Il est important chez un enfant de lui inculquer que rien ne peut égaler la liberté et la dignité, et que l'amour du pays commence par l'amour régnant dans la première cellule sociale, la famille», dira un professeur d'histoire à l'université d'Oran. Les spécialistes dans l'histoire sont unanimes à dire qu'une telle méthode est académiquement reconnue. «Parler aux enfants de leur descendance constitue une fierté, d'où leur patriotisme qui grandit», dira un professeur d'histoire à l'université d'Oran. Sur sa lancée, il atteste qu'«il est important de rappeler à nos enfants que si ce n'était pas Novembre, ils n'auraient jamais eu la chance d'aller à l'école ni de suivre leurs études ni se permettre de préparer leur avenir qui est indissociable de celui de ce pays». Ce n'est pas tout. Hisser le drapeau national sur les balcons et fenêtres donnant vue sur les rues est d'un impact non moins important sur les enfants pour préparer à s'attacher davantage à la patrie. Une telle tradition, qui a marqué les villes algériennes dans le temps, a failli disparaître. Plusieurs facteurs ont contribué à un tel déclin, à commencer par l'avènement dans les années 1990 de la nébuleuse intégriste qui traitait les patriotes de «goumiers» du système faisant allégeance au pouvoir d'alors en arborant le drapeau national à partir des fenêtres de leurs habitations.
Le printemps destructif arabe, a à plus d'un titre, servi d'enseignement pour les Algériens en vue de renouer davantage avec leur algérianité et d'amour qu'ils portent à leur patrie. Elle est revenue de plus belle à la faveur de l'avènement des nouvelles technologies, en particulier les réseaux sociaux.
Des milliers d'Algériens et Algériennes s'expriment librement tout en brandissant les couleurs nationales qu'ils défendent tout en les accompagnant par des appels à la sagesse et la renonciation à la violence. Le bon vieux temps où le 1er Novembre était célébré en grande pompe n'est donc pas fini. Il a tout simplement connu un lifting à la faveur des nouvelles mutations venues dans le cadre de l'avènement des nouvelles technologies.


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