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L'équation de la paix avec Israël
AU SOMMET ARABE D'ALGER
Publié dans L'Expression le 23 - 03 - 2005

Dans un important discours prononcé à l'ouverture du Sommet arabe d'Alger, le président de la République a d'emblée indiqué que la paix est un choix arabe stratégique.
La dix-septième session du Sommet de la Ligue des Etats arabes, s'est ouverte hier au Palais des nations en présence de monarques et chefs d'Etat arabes et de plusieurs personnalités politiques internationales invitées à cette occasion.
C'est le président de la session précédente, le président tunisien, Zine El-Abdine Ben Ali, président en exercice du Sommet arabe, qui prit le premier la parole pour faire un rapide bilan de la présidence tunisienne, appelant les dirigeants arabes à «resserrer les rangs et à l´assainissement du climat arabe en vue de faire face aux grands défis auxquels la nation arabe est confrontée».
Dans l'allocution d'ouverture prononcée devant les dirigeants arabes et internationaux, le président Bouteflika a d'emblée mis l'accent sur la nécessité des réformes du secrétariat de la Ligue arabe comme de certaines institutions, à l'instar du Conseil économique et social (CES), de même qu'il a soutenu le projet de création d'un Parlement arabe, réformes et projet qui sont «opportuns et appropriés», souligne le président Bouteflika.
Le président du Sommet arabe insistera également sur la révision de la Charte de la Ligue des Etats arabes. Une révision qui s'avère aujourd'hui vitale pour une Ligue arabe handicapée par une Charte dont les articles et objectifs, datant de 1945, sont devenus obsolètes eu égard aux défis qui sont aujourd'hui les siens.
La paix, une option stratégique arabe
Le président Bouteflika revient également, dans son allocution d'ouverture, sur les engagements énoncés par le Sommet de Tunis en faveur de la démocratisation des pays arabes et de leur modernisation, engagements, qui ont, a-t-il souligné, "affirmé notre réceptivité aux exigences d´une large participation populaire à la prise de décisions affectant la vie politique, économique et culturelle".
Mais, c'est la question palestinienne qui retiendra l'attention du président Bouteflika qui affirma que le "redressement du monde arabe est conditionné" par l´établissement d´un Etat palestinien et le recouvrement des terres arabes occupées par Israël.
Le chef de l'Etat indiqua ainsi que "la satisfaction des droits nationaux inaliénables du peuple palestinien par l´établissement de son Etat indépendant ayant El-Qods pour capitale, de même que le recouvrement par la Syrie et le Liban de tous leurs territoires occupés conditionnent le redressement du monde arabe". Le président de la République relève par ailleurs que la "frénésie meurtrière des autorités israéliennes et leur refus permanent de se plier aux exigences d´une paix globale, juste et durable (...) nous mettent en demeure de communier intensément avec le peuple palestinien et sa Direction dans les épreuves qu´ils traversent". Le chef de l'Etat prenant, à ce propos, à témoin "la communauté internationale, la conscience universelle et le peuple juif lui-même, de la nature stratégique de l´option arabe pour la paix", souligna que "la partie israélienne porte seule la responsabilité de l´escalade de la violence ainsi que celle des tergiversations face aux échéances du processus de paix", avant de relever que le processus de paix israélo-arabe, "défini par la «Feuille de route»" du quartette (ONU, Etats-Unis, Russie et Union européenne) est "théoriquement accepté par tous".
Dans ce contexte, le président de la République souligna que la paix est une option stratégique arabe, rappelant que l´Initiative de paix arabe adoptée lors du Sommet de la Ligue arabe à Beyrouth, en 2002, "s´est basée sur le principe universel de l´«échange de la terre contre la paix» prévoyant ainsi le «retrait total d´Israël» de tous les territoires palestiniens et arabes occupés après le 4 juin 1967". Relevant l'actualité de l´Initiative de Beyrouth, le président Bouteflika indiqua qu'elle "doit aujourd´hui être puissamment réitérée et renforcée par la création d´un mécanisme politique de haut niveau de mise en oeuvre, de suivi et d´évaluation en vue (...) de la concrétiser dans les meilleurs délais". Sur un autre plan, revenant sur les retards cumulés par le monde arabe dans son développement, le président Bouteflika dira que «l´influence de la nation arabe sur la scène internationale ou sa position, au plan de la puissance économique comme à celui du bien-être social, n´est certainement pas en rapport avec les ressources naturelles et humaines dont elle est dotée. Sur le plan du développement culturel, scientifique et technique, nous sommes loin d´être en harmonie avec notre prestigieux héritage civilisationnel» et relève que «(...) le jeu des appétits extérieurs et des rivalités géostratégiques a contribué à exacerber les dissensions dans l´espace arabe dans un gaspillage de ses ressources et de ses énergies» poursuivant, «ce constat ne doit pas nous dispenser de reconnaître en toute lucidité nos insuffisances propres, nos erreurs et nos échecs pour pouvoir adapter nos politiques et mieux coordonner nos actions».
L'expérience algérienne du terrorisme
Le chef de l'Etat indiqua en outre, qu'« à ces défis déjà anciens, se sont ajoutées de nouvelles menaces. La mondialisation de l´économie et l´irruption des nouvelles technologies de l´information nous posent, de manière de plus en plus pressante, des exigences de transformations multiples, sauf à nous exposer à la marginalisation, à l´insignifiance et la dépendance politique et, à terme, à l´aliénation ou à la désertification culturelles ». Prenant par ailleurs l'expérience vécue par l'Algérie en matière de terrorisme, le président Bouteflika dira qu´il appartient aux pays arabes "de lutter avec résolution dans leur espace national contre ce qui peut alimenter ce fléau, mais il leur revient aussi, de plaider pour que partout ailleurs et notamment en Occident, soient fermement combattues les propagandes et les publications, véhiculant une image négative déformée des Arabes et de l´Islam", soulignant que les évènements du 11 septembre, "ont provoqué en Occident, un déchaînement hostile de certains milieux qui, prenant prétexte des menées terroristes de groupes fanatiques, s´attachent à déconsidérer l´Islam et oeuvrent dangereusement à générer et à attiser un conflit de civilisations". Faisant remarquer que les pays arabes, et plus particulièrement l´Algérie, ont été les premiers à subir les déchaînements du terrorisme, le président Bouteflika, affirmera que de ce fait, les pays arabes n´en sont que plus à l´aise pour dénoncer les amalgames qui visent, indique-t-il, "à discréditer l´Islam dans son essence et ses accomplissements et qui le posent en ennemi irréductible du progrès et de l´Occident".


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